La Commission Nationale Permanente de lutte contre la prolifération des armes légères et de petits calibres (CNAP) a organisé du 10 au 12 avril 2024 en province de Gitega, un atelier de renforcement des capacités à l'appui de l'universalisation du traité dans le commerce des armes à l'intention des hauts cadres de l'Etat et de la société civile. Les activités ont été ouvertes par le Secrétaire permanent au ministère de l'intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique, Lieutenant Général de Police André Ndayambaje.

Dns son discours d'ouverture des travaux, le Secrétaire Permanent au ministère de l'intérieur a fait savoir que l'objectif de cet atelier était de présenter le projet d'Universalisation du Traité sur le Commerce des Arme, afin que les participants en prennent connaissance et d'analyser profondément en ciblant particulièrement ses avantages, sa plus-value et ses apports à la sécurité du pays. L'attente à l'issue de l'atelier est qu'une feuille de route qui définira clairement le processus d'adhésion du Burundi au Traité sur le Commerce des Armes soit définie, a-t-il conclu.

Selon la Présidente de la CNAP, Général Major de Police Générose Ngendanganya, le traité sur le commerce des armes s'articule principalement sur les modalités d'importation et d'exportation des armes classiques depuis le pays d'origine jusqu'au pays destinataire.

Général Major de police Générose Ngendanganya, Présidente de la CNAP, a précisé qu'on met un accent particulier sur ce traité sur le commerce des armes pour réglementer les armes classiques afin qu'elles ne tombent pas dans les mains des malfaiteurs qui déstabilisent les pays.

Au cas où le Burundi ratifierait le Traité sur le Commerce des Armes, ce serait un avantage car, c'est l'une des mesures de réglementation des armes qui entrent dans un pays. Cela renforcerait aussi la coopération entre les pays surtout dans le cadre de la communication pour échanger sur le transfert, l'identification, la traçabilité des armes, a martelé la Présidente de la CNAP.

Général Major Générose Ngendanganya a indiqué aussi que cette mesure contribue à la lutte contre la prolifération des armes légères et de petits calibres car, ce sont des armes faciles à cacher.