La société Burundaise de cardiologie (SBC) en partenariat avec le ministère de la santé publique et de lutte contre le SIDA a organisé vendredi le 09 septembre 2019 le 3ème congrès de cardiologie sous le thème :"Les maladies thrombo-emboliques".

Dans son mot de contractualisation, le président de la société Burundaise de cardiologie Dr Constantin Nyamuzangura a fait savoir que la SBC est une société savante vieux de 4ans, mise en place en partenariat avec le ministère ayant la santé publique dans ses attributions.

Selon lui, depuis sa création, la SBC s'est fixée comme objectif de relever les défis de la prise en charge adéquate des maladies cardiovasculaires en renforçant la prévention, la prise en charge clinique de ces pathologies, la recherche et la formation médicale au Burundi.

Quant au secrétaire permanent au ministère de la santé publique et de lutte contre le SIDA, Jean Baptiste Nzomwitakuze qui a procédé à l'ouverture du 3eme congrès de cardiologie au nom du ministre de tutelle a indiqué que la maladie thrombo-embolique est une pathologie récidivante, potentiellement fatale et dont le risque augmenté avec l'âge.

Selon les statistiques de l'OMS, cette maladie est la 4eme cause de la mortalité dans les pays industrialisés et 3ème de mortalité cardiovasculaire derrière l'infarctus du myocarde et les accidents vasculaires cérébraux. Néanmoins les pays à faible revenu dont le Burundi ne sont pas épargnés. Bien qu'il n'existe pas de recherches reflétant l'ampleur et la gravité de la maladie thrombo-embolique au niveau national, les études faites dans les hôpitaux du Burundi permettent de lancer un cri d'alarme sur la nécessité d'une meilleure prévention et prise en charge adéquate de la maladie thrombo-embolique.

Jean Baptiste Nzomwitakuze a fait savoir que des défis de prévention et de prise en charge des maladies cardiovasculaires et thrombo-embolique ne manquent pas, il a cité notamment le manque de données reflétant la réalité nationale en matière de santé cardiovasculaire, le manque de ressources humaines qualifiés et leur inégale repartion géographique dans le pays, la rareté des programmes de formation continue des professionnels de la santé pour les soins primaires et le coût élevé des médicaments.

Nonobstant, ce 3ème congrès de cardiologie se tient au moment où la SBC en partenariat avec le ministère de la santé publique et de lutte contre le SIDA ont contribué à relever les défis par exemple la formation 45 médecins des hôpitaux des provinces du Nord du Burundi sur la prise en charge de l'hypertension artérielle et de diabète.

Jean Baptiste Nzomwitakuze a terminé son propos en réitérant le soutien du ministère de la santé aux initiatives des sociétés savantes au service de la population.