Burundi/BAD : signature d’un accord de don pour réhabiliter le tronçon Rumonge-Gitaza
Economie
: publié Mardi, le 18/12/2018 par
NDARIBAZE Jean Marie
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Le Ministre des finances, du budget et de la coopération au développement économique Domitien Ndihokubwayo et le Responsable pays de la BAD au Burundi ont procédé mardi 18 décembre 2018 à la signature de l’accord de don pour le financement du projet multinational Burundi/Tanzanie de réhabilitation des routes Rumonge-Gitaza et Kabingo-Kasulu-Manyovu.
Comme le responsable pays de la BAD au Burundi l’a indiqué, l’objet du dit accord concerne le financement pour la réhabilitation du tronçon Rumonge-Gitaza pour un montant de 66.15 millions de dollars américains.
Le Ministre Domitien Ndihokubwayo a souligné que la création du nouveau corridor contribuera à la réduction des coûts de transport et à une stimulation de ses exportations, surtout que le Burundi est un pays enclavé.
Ce faisant, le projet est en parfaite ligne avec les objectifs du PND2018-2027, notamment le développement des infrastructures de soutien à la production et à l’intégration régionale, a renchérit Domitien Ndihokubwayo.
Le Responsable pays de la BAD a aussi indiqué qu’en vue accroître son impact sur le développement social, le projet prévoit la construction des infrastructures sociales dont la réhabilitation de deux marchés à Magara et Minago.
Le projet prévoit aussi la construction d’une école secondaire à Bitare, 8 unités de ponts piétonniers, 117 km de pistes et 15 km de routes pavées, une unité de transformation des fruits à Ndava ainsi qu’une unité de production des plans d’arbres à Gitaza pour la reforestation au Burundi , a souligné le responsable pays de la BAD.
Il ajoute que le projet est important parce qu’il va toucher directement une population estimée à 1.3 millions au Burundi comprenant particulièrement les groupes défavorisés à savoir les enfants et les femmes.
Le responsable pays de la BAD a exhorté le Gouvernement du Burundi à mettre à profit la mobilisation des ressources par le fond routier de deuxième génération pour la pérennisation des infrastructures routières qui nécessitent des investissements importants et qui ne seront durablement profitables à la population que si elles sont régulièrement entretenues, a conclu le responsable pays de la BAD.