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SSME: la santé des mères et des enfants est l’un des piliers du développement (Dr J Baptiste N)

Santé
: publié Jeudi, le 15/11/2018 par NDARIBAZE Jean Marie

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Le ministère de la santé publique, à travers son programme élargi de vaccination (PEV) a organisé jeudi 15 novembre 2018 un atelier média sur le paquet des activités de la semaine santé mère-enfant (SSME), 2ème édition 2018. Les activités vont se dérouler du 20 au 23 novembre 2018 dans tout le pays.

Dans son discours d’ouverture, le Secrétaire Permanent au ministère de la santé Dr Jean Baptiste Nzorironkankuze a indiqué que la santé des mères et des enfants est l’un des piliers du développement. Il faut éradiquer certaines maladies en leur barrant la route via la vaccination, a-t-il poursuivi.

Ce paquet est constitué du rattrapage de la 4ème dose DTC pour les enfants de 18 à 23 mois, de la vaccination anti rougeoleuse et rubéoleuse, des complémentations en vitamines A pendant la SSME pour les enfants de 6 à 59 mois, pour les femmes enceintes et du déparasitage avec albendazole des enfants de 1à 14 ans et des femmes enceintes, a souligné Dr Jean Baptiste Nzorironkankuze.

Il a indiqué que cette 2ème édition de la SSME va contribuer à la réduction de la morbidité et de la mortalité maternelle et infantile surtout que certains districts sanitaires n’affichent pas de bonnes performances pour la vaccination de la rougeole et de la rubéole, avec 37% des enfants non vaccinés. Cela est dû à la mauvaise identification des enfants à rattraper, a-t-il martelé.

Selon l’OMS, l’avitaminose A ainsi que les parasites intestinaux constituent au Burundi un problème de santé publique.

Le directeur technique adjoint Dr Alain Parfait Bimenyimana a indiqué que l’avitaminose A (manque de la vitamine A) freine la croissance des enfants, cause la cécité et réduit les anticorps des enfants, d’où l’opportunité de la complémentation.

Le directeur des maladies tropicales négligées le Dr Victor Bucumi quant à lui a stipulé que selon l’enquête de 2017, il s’est avéré que les parasites intestinaux restent persistants au Burundi jusqu’à 33%.

Comme l’OMS préconise un traitement de masse pour une prévalence de 20-50%, c’est pourquoi pendant la SSME, le déparasitage à albendazole est systématique pour la tranche d’âge surtout que les médicaments sont disponibles, a souligné le Dr Victor Bucumi.
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