A l’occasion de la célébration de la journée mondiale du lutte contre l’hépatite édition 2018 qui se fait normalement le 28 juillet de chaque année , le ministère de la santé publique et de lutte contre le Sida, en collaboration avec l’OMS, a organisé jeudi 16 aout 2018; une journée d’information et de réflexion à l’endroit des décideurs , des partenaires techniques et financiers des organisations de la société civile et des medias sur la problématique des hépatites sous le thème « agir contre l’hépatite, dépister et traiter ».

Comme l’a indiqué le délégué du représentant de l’OMS au Burundi, les hépatites tuent 3600 personnes par jour au niveau mondial et est la 2ème cause de mortalité après la tuberculose.

Au Burundi; il n y a pas de données statistiques mais on estime que 8.2% souffre de l’hépatite C et tandis 4.6 % souffre de l’hépatite B.
Professeur Rénovat Ntagirabiri dans sa présentation; a montré que l’hépatite est un tueur silencieux souvent sans symptômes. Au stade avancé, il provoque la cirrhose et le cancer de foie, la dépression et favorise le diabète.

Par exemple 90 cas de l’hépatite B sont causés par la transmission mère-enfant mais souligne qu’il existe un vaccin dans les pharmacies locales, tandis qu’il existe des médicaments pour traiter l’hépatite C.

Le Représentant du ministre de la santé publique a indiqué que le ministère a élaboré un plan stratégique 2018-2020 à soumettre aux partenaires.
Le Délégué de l’OMS a demandé au Gouvernement de mettre les hépatites dans les priorités comme on l’a fait pour le SIDA, la tuberculose et d’organiser un plaidoyer au niveau des différents ministères.

Les participants demandent au ministère de la santé publique d’organiser une campagne de dépistage. A la mutuelle de la fonction publique, de mettre les médicaments de l’hépatite B sur le mutuelle ainsi que les anti-douleurs pour ceux qui ont un cancer de foie.