Le Burundi s’est joint jeudi 19 octobre 2017 au reste du monde pour célébrer la journée mondiale de la femme rurale qui est normalement célébrée le 15 octobre de chaque année.

La représentante des femmes rurale a indiqué que cette journée arrive au moment où les femmes rurales burundaises rencontrent des problèmes liés à l’exiguïté des terres cultivables, aux crédits pour entreprendre le petit commerce. Elle a fait savoir que la femme doit promouvoir le secteur de l’agriculture et de l’élevage qui sont les secteurs où est condensé la majorité de la population burundaise.

Selon elle, le travail en association est l’une des voies d’autonomisation de la femme rurale. Cela a été confirmé par les femmes qui étaient venues des différentes provinces du pays pour célébrer la journée mondiale de la femme rurale. Ces femmes disent qu’elles préfèrent s’associer pour résoudre le problème d’exigüité des terres et de promouvoir leur vie familiale.

Au niveau de ces associations, les femmes demandent au gouvernement de les soutenir afin de promouvoir leurs activités et pour assurer le bien-être des familles d'autant plus que la femme est le pilier de cette dernière. Elles demandent aussi la réduction de taux d’intérêt que les micro-finances perçoivent sur les microcrédits octroyé à ces associations.

Le Secrétaire permanent en Mairie de Bujumbura a indiqué à cette occasion que le gouvernement du Burundi ne ménage aucun effort pour promouvoir l’autonomisation de la femme rurale surtout dans l’octroi des petits crédits aux associations, l’approvisionnement en engrains chimiques ou en organisant des séances de formation envers les femmes, concernant l’épargne.

Quant à la représentante du FUNUAP au Burundi, Susan Mandong, elle demande à la femme rurale de s’investir dans la recherche de solution contre le changement climatique car, a-t-elle dit, la femme est la première à être frappée pour assurer la survie de leurs familles.