Le groupe des femmes rassemblant les principales organisations féminines au Burundi dit ne pas être satisfait de sa participation dans le dialogue inter burundais.

Cette préocupation a été exprimée dans une conférence de presse organisée mardi 09 Mai 2017. Selon Jeanne MPFAYOGUHORA, secrétaire du forum des femmes, le groupe des femmes rassemblant les principales organisations féminines au Burundi demande l'augmentation de 30 pourcents de participation dans toutes les délégations. Le secrétaire du forum des femmes dit également que ce groupe soutient la levée des sanctions contre le Burundi qui ne font que toucher lourdement les femmes et les enfants. Madame Jeanne MPFAYOGUHORA fait savoir que le même groupe de femmes demande le rapatriement du dialogue inter-burundais et que celui-ci tienne compte des besoins spécifiques des femmes. Le secrétaire du forum des femmes indique que le groupe des femmes rassemblant les principales organisations féminines au Burundi soutient la lutte contre l'impunité pour toute sorte de crime contrevenant à la loi; le rapatriement des réfugiés ainsi que l'amendement de la constitution en vue de l'amélioration de la condition de la femme.
Le secrétaire du forum des femmes dit également que le groupe des femmes se réjouit de l'implication des femmes comme groupe distinct à cette session de dialogue. Depuis le début du dialogue jusqu'à nos jours,indique-t-elle, la participation des femmes burundaises dans le dialogue inter burundais n'est pas satisfaisante surtout en nombre. Afin d'assurer une participation équitable et effective des femmes au dialogue inter burundais avant, pendant et après; le groupe femmes demande entre autres l'accréditation des représentantes des femmes burundaises dans le dialogue inter burundais en tant qu'entité autonome représentative du groupe femme en dehors des partis politiques et de la société civile.
Le groupe des femmes demande aussi la prise en charge du groupe femmes participant au processus du dialogue et de ses experts au même titre que les autres délégations. Il souhaite également voir l'effectif du groupe femmes passer de 14 à au moins 30 femmes par rapport à plus d'une centaine d'hommes et de femmes représentant d'autres groupes. Le même groupe de femmes demande que les chefs d’États de la région viennent au Burundi pour constater eux-mêmes cet état de faits, insiste Madame Jeanne MPFAYOGUHORA.