𝗕𝘂𝗿𝘂𝗻𝗱𝗶: 𝗕𝗶𝗹𝗮𝗻 𝗲𝘁 𝗽𝗲𝗿𝘀𝗽𝗲𝗰𝘁𝗶𝘃𝗲𝘀 𝗮𝗽𝗿𝗲̀𝘀 𝘂𝗻𝗲 𝗲́𝘃𝗮𝗹𝘂𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝘀𝘁𝗿𝗮𝘁𝗲́𝗴𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝗽𝗿𝗼𝗷𝗲𝘁𝘀 𝗳𝗶𝗻𝗮𝗻𝗰𝗲́𝘀 𝗽𝗮𝗿 𝗹𝗮 𝗕𝗮𝗻𝗾𝘂𝗲 𝗺𝗼𝗻𝗱𝗶𝗮𝗹𝗲

Economie

: publié Lundi, le 23/06/2025 par NDAYISHIMIYE Emmanuel

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𝙇𝙚 𝙡𝙪𝙣𝙙𝙞 23 𝙟𝙪𝙞𝙣 2025, 𝙡𝙖 𝙈𝙖𝙞𝙧𝙞𝙚 𝙙𝙚 𝘽𝙪𝙟𝙪𝙢𝙗𝙪𝙧𝙖 𝙖 𝙚́𝙩𝙚́ 𝙡𝙚 𝙩𝙝𝙚́𝙖̂𝙩𝙧𝙚 𝙙’𝙪𝙣𝙚 𝙚́𝙩𝙖𝙥𝙚 𝙘𝙧𝙪𝙘𝙞𝙖𝙡𝙚 𝙙𝙖𝙣𝙨 𝙡𝙖 𝙜𝙚𝙨𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙙𝙪 𝙙𝙚́𝙫𝙚𝙡𝙤𝙥𝙥𝙚𝙢𝙚𝙣𝙩 𝙣𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣𝙖𝙡. 𝙇𝙚 𝙜𝙤𝙪𝙫𝙚𝙧𝙣𝙚𝙢𝙚𝙣𝙩 𝙗𝙪𝙧𝙪𝙣𝙙𝙖𝙞𝙨, 𝙫𝙞𝙖 𝙡𝙚 𝙢𝙞𝙣𝙞𝙨𝙩𝙚̀𝙧𝙚 𝙙𝙚𝙨 𝙁𝙞𝙣𝙖𝙣𝙘𝙚𝙨, 𝙙𝙪 𝘽𝙪𝙙𝙜𝙚𝙩 𝙚𝙩 𝙙𝙚 𝙡𝙖 𝙋𝙡𝙖𝙣𝙞𝙛𝙞𝙘𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙀́𝙘𝙤𝙣𝙤𝙢𝙞𝙦𝙪𝙚, 𝙖 𝙤𝙧𝙜𝙖𝙣𝙞𝙨𝙚́ 𝙪𝙣𝙚 𝙚́𝙫𝙖𝙡𝙪𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙖𝙥𝙥𝙧𝙤𝙛𝙤𝙣𝙙𝙞𝙚 𝙙𝙚𝙨 𝙥𝙧𝙤𝙟𝙚𝙩𝙨 𝙛𝙞𝙣𝙖𝙣𝙘𝙚́𝙨 𝙥𝙖𝙧 𝙡𝙖 𝘽𝙖𝙣𝙦𝙪𝙚 𝙢𝙤𝙣𝙙𝙞𝙖𝙡𝙚. 𝘾𝙚𝙩𝙩𝙚 𝙧𝙚𝙫𝙪𝙚 𝙙𝙪 𝙥𝙤𝙧𝙩𝙚𝙛𝙚𝙪𝙞𝙡𝙡𝙚, 𝙢𝙚𝙣𝙚́𝙚 𝙚𝙣 𝙥𝙖𝙧𝙩𝙚𝙣𝙖𝙧𝙞𝙖𝙩 𝙖𝙫𝙚𝙘 𝙡𝙚𝙨 𝙢𝙞𝙣𝙞𝙨𝙩𝙚̀𝙧𝙚𝙨 𝙗𝙚́𝙣𝙚́𝙛𝙞𝙘𝙞𝙖𝙞𝙧𝙚𝙨, 𝙫𝙞𝙨𝙚 𝙖̀ 𝙧𝙚𝙣𝙛𝙤𝙧𝙘𝙚𝙧 𝙡’𝙚𝙛𝙛𝙞𝙘𝙖𝙘𝙞𝙩𝙚́ 𝙙𝙚 𝙡𝙖 𝙢𝙞𝙨𝙚 𝙚𝙣 œ𝙪𝙫𝙧𝙚 𝙙𝙚𝙨 𝙞𝙣𝙞𝙩𝙞𝙖𝙩𝙞𝙫𝙚𝙨 𝙨𝙤𝙪𝙩𝙚𝙣𝙪𝙚𝙨 𝙥𝙖𝙧 𝙘𝙚𝙩𝙩𝙚 𝙞𝙣𝙨𝙩𝙞𝙩𝙪𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙛𝙞𝙣𝙖𝙣𝙘𝙞𝙚̀𝙧𝙚 𝙞𝙣𝙩𝙚𝙧𝙣𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣𝙖𝙡𝙚.

𝙐𝙣 𝙚́𝙩𝙖𝙩 𝙙𝙚𝙨 𝙡𝙞𝙚𝙪𝙭 𝙘𝙤𝙣𝙩𝙧𝙖𝙨𝙩𝙚́ 𝙢𝙖𝙞𝙨 𝙚𝙣𝙘𝙤𝙪𝙧𝙖𝙜𝙚𝙖𝙣𝙩

Le ministre en charge des Finances, Nestor Ntahontuye, a souligné que cette évaluation a permis de dresser un bilan précis de chaque projet. Il en ressort que le taux de décaissement global s’établit à 83 % pour l’année en cours, un chiffre satisfaisant, mais qui laisse place à des améliorations. Certains projets sont à un stade avancé, témoignant d’une bonne exécution, tandis que d’autres rencontrent encore des retards significatifs, tant sur le plan financier que dans leur avancement opérationnel.

𝘿𝙚𝙨 𝙖𝙘𝙩𝙞𝙤𝙣𝙨 𝙘𝙤𝙣𝙘𝙧𝙚̀𝙩𝙚𝙨 𝙥𝙤𝙪𝙧 𝙧𝙚𝙘𝙩𝙞𝙛𝙞𝙚𝙧 𝙡𝙖 𝙩𝙧𝙖𝙟𝙚𝙘𝙩𝙤𝙞𝙧𝙚

Face à ces écarts, le gouvernement burundais s’est engagé à mettre en œuvre une feuille de route corrective. Celle-ci intègre des recommandations spécifiques visant à remédier aux retards observés et à optimiser la gestion des projets dès le début de la nouvelle année budgétaire, prévue pour juillet. L’objectif est clair : améliorer la performance globale des initiatives financées, en surmontant les obstacles identifiés lors de cette revue.

𝙇𝙖 𝙢𝙤𝙗𝙞𝙡𝙞𝙩𝙚́ 𝙙𝙚𝙨 𝙚𝙭𝙥𝙚𝙧𝙩𝙨 𝙩𝙚𝙘𝙝𝙣𝙞𝙦𝙪𝙚𝙨

L’un des points noirs soulevés par le ministre Ntahontuye concerne la mobilité incontrôlée des experts techniques entre différents projets. Selon lui, cette pratique fragilise la continuité des interventions et nuit à la stabilité des équipes. Pour illustrer son propos, il a déclaré avec fermeté : « Il n’est pas normal qu’un expert quitte un projet en cours pour en rejoindre un autre, laissant le premier sans ressources. Cela revient à déshabiller Saint Paul pour habiller Saint Pierre. » En réponse, le gouvernement envisage de renforcer la régulation de ces mouvements de personnel et de garantir une stabilité accrue des équipes techniques.

𝙑𝙚𝙧𝙨 𝙪𝙣𝙚 𝙜𝙚𝙨𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙥𝙡𝙪𝙨 𝙧𝙞𝙜𝙤𝙪𝙧𝙚𝙪𝙨𝙚 𝙚𝙩 𝙚𝙛𝙛𝙞𝙘𝙞𝙚𝙣𝙩𝙚

Cette évaluation marque une étape importante dans la réforme de la gestion des financements extérieurs. Le ministère des Finances promet un suivi rigoureux des mesures adoptées, dans le but de maximiser l’impact des projets sur le développement du Burundi. La volonté affichée est de favoriser une gestion plus rigoureuse, axée sur la performance et la concrétisation des résultats pour la population burundaise.

En résumé, cette rencontre à Bujumbura témoigne de la détermination du gouvernement burundais à améliorer la gouvernance de ses projets de développement. En identifiant les failles et en proposant des mesures concrètes, il aspire à garantir un meilleur usage des ressources financières et à assurer des retombées tangibles pour ses citoyens. Cette étape marque une avancée significative vers une gestion plus transparente, efficace et orientée vers le développement durable du Burundi.