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: publiรฉ Vendredi, le 11/04/2025 par
HATUNGIMANA Eric
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En vigueur depuis 1988, le SMIG burundais ne reflรจte plus les conditions รฉconomiques actuelles. Le Directeur Gรฉnรฉral du Travail, Boniface Ndayiragije, a rappelรฉ que les montants de 165 BIF en zone urbaine et 160 BIF en zone rurale sont devenus symboliques face ร la flambรฉe des prix. ยซ Ce quโon pouvait acheter avec 5 BIF en 1988, on ne peut plus lโavoir aujourdโhui, mรชme avec 1000 fois plus ยป, a-t-il dรฉplorรฉ.
Cette obsolescence a motivรฉ le lancement dโune rรฉforme inclusive visant ร dรฉfinir une nouvelle base salariale ร la fois รฉquitable et rรฉaliste, pour les secteurs public et privรฉ.
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Phรฉnias Niyigaba, Assistant au MFPTE, a ouvert officiellement les travaux le 10 avril 2025, en prรฉcisant que cette rรฉvision du SMIG dรฉcoule directement des recommandations de la 7e Assemblรฉe de la Commission de Protection Sociale, prรฉsidรฉe par le Chef de lโรtat. Il a insistรฉ sur la nรฉcessitรฉ dโadapter le salaire minimum aux dรฉfis contemporains : inflation galopante, informalitรฉ croissante, nouvelles formes dโemploi.
ยซ Le SMIG actuel ne permet plus de subvenir aux besoins essentiels : alimentation, logement, santรฉ, รฉducation. Sa rรฉvision est un impรฉratif pour restaurer la dignitรฉ des travailleurs ยป, a-t-il dรฉclarรฉ.
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Le processus en cours se distingue par son approche tripartite. Gouvernement, employeurs et travailleurs sont associรฉs ร chaque รฉtape, afin de construire un consensus solide. Le DG du Travail, Boniface Ndayiragije, a soulignรฉ que ยซ chaque partie doit y trouver son compte ยป, soulignant la nรฉcessitรฉ dโun รฉquilibre entre compรฉtitivitรฉ รฉconomique et protection sociale.
Lโatelier a รฉgalement permis des รฉchanges dโexpertise. Le Magistrat Anatole Nizigiyimana a rappelรฉ que le SMIG est un outil nรฉ ร la fin du XIXe siรจcle, conรงu pour garantir un revenu vital. En Afrique, 54 pays sur 57 ont adoptรฉ un SMIG, mรชme si lโapplication reste souvent problรฉmatique.
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Lโenjeu dรฉpasse la simple question salariale. Il sโagit de repenser les fondements dโun travail dรฉcent, respectueux des droits fondamentaux, garantissant un revenu couvrant les besoins essentiels et soutenu par un cadre lรฉgal moderne. Le Burundi, membre de lโOrganisation Internationale du Travail (OIT), sโest engagรฉ ร respecter ces normes internationales.
La rรฉforme du SMIG sโinscrit dans une politique salariale plus large et ambitieuse. Aprรจs les consultations techniques, le projet sera soumis au Comitรฉ National du Travail, avant son adoption officielle.
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Les autoritรฉs sont claires : le SMIG ne doit pas รชtre perรงu comme une faveur, mais comme un droit. Cโest un outil de rรฉgulation รฉconomique et de justice sociale, particuliรจrement crucial pour les travailleurs les plus vulnรฉrables.
ยซ Un SMIG actualisรฉ, cโest un pas vers une รฉconomie plus juste, plus rรฉsiliente et plus humaine ยป, conclut Phรฉnias Niyigaba.