𝗠𝗮𝗿𝗰𝗵𝗲́ 𝗱𝗲 𝗚𝗶𝘁𝗲𝗴𝗮 : 𝗹𝗲𝘀 𝗽𝗿𝗶𝘅 𝗲𝘅𝗽𝗹𝗼𝘀𝗲𝗻𝘁 𝗺𝗮𝗹𝗴𝗿𝗲́ 𝗹𝗮 𝗿𝗲́𝗴𝗹𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻

Economie

: publié Mercredi, le 02/04/2025 par HAKIZIMANA Placide

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𝙇'𝙚́𝙦𝙪𝙞𝙥𝙚 𝙙𝙚 𝙧𝙚́𝙙𝙖𝙘𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙙𝙚 𝙡𝙖 𝙍𝙖𝙙𝙞𝙤-𝙏𝙚́𝙡𝙚́𝙫𝙞𝙨𝙞𝙤𝙣 𝙉𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣𝙖𝙡𝙚 𝙙𝙪 𝘽𝙪𝙧𝙪𝙣𝙙𝙞 (𝙍𝙏𝙉𝘽) 𝙖 𝙚𝙛𝙛𝙚𝙘𝙩𝙪𝙚́ 𝙢𝙚𝙧𝙘𝙧𝙚𝙙𝙞 02 𝙖𝙫𝙧𝙞𝙡 2025, 𝙪𝙣𝙚 𝙫𝙞𝙨𝙞𝙩𝙚 𝙖𝙪 𝙢𝙖𝙧𝙘𝙝𝙚́ 𝙘𝙚𝙣𝙩𝙧𝙖𝙡 𝙙𝙚 𝙂𝙞𝙩𝙚𝙜𝙖, 𝙖𝙛𝙞𝙣 𝙙’𝙚́𝙫𝙖𝙡𝙪𝙚𝙧 𝙡𝙚 𝙧𝙚𝙨𝙥𝙚𝙘𝙩 𝙙𝙚𝙨 𝙥𝙧𝙞𝙭 𝙙𝙚𝙨 𝙙𝙚𝙣𝙧𝙚́𝙚𝙨 𝙖𝙡𝙞𝙢𝙚𝙣𝙩𝙖𝙞𝙧𝙚𝙨, 𝙩𝙚𝙡𝙨 𝙦𝙪𝙚 𝙛𝙞𝙭𝙚́𝙨 𝙥𝙖𝙧 𝙡’𝙤𝙧𝙙𝙤𝙣𝙣𝙖𝙣𝙘𝙚 𝙙𝙪 𝙢𝙞𝙣𝙞𝙨𝙩𝙚̀𝙧𝙚 𝙙𝙪 𝘾𝙤𝙢𝙢𝙚𝙧𝙘𝙚.

Le constat révèle une hausse généralisée des prix, dépassant souvent les limites établies par la tarification officielle.

Des écarts significatifs entre les prix officiels et ceux pratiqués

Lors de cette visite, plusieurs irrégularités ont été relevées :

Riz blanc local : vendu à 5 500 BIF/kg, alors que la fourchette officielle est de 4 000 à 4 500 BIF/kg.

Riz blanc importé : affiché à 7 000 BIF/kg, malgré un prix officiel oscillant entre 4 000 et 7 000 BIF/kg.

Petit pois sec : proposé à 9 000 BIF/kg, contre un tarif officiel de 4 000 à 8 000 BIF/kg.

Ndagala sec local : vendu à 120 000 BIF/kg, alors que le prix officiel se situe entre 20 000 et 60 000 BIF/kg.

Oignons blancs et rouges : commercialisés à 5 000 BIF/kg, alors que le barème officiel varie de 1 000 à 3 000 BIF/kg.

Huile de palme : proposée à 11 000 BIF/kg, contre une fourchette officielle de 4 000 à 5 000 BIF/kg.

Huile de coton (bouteille Kinju 1,5L) : affichée à 25 000 BIF, alors que le prix du litre est fixé entre 10 000 et 13 000 BIF.

Pomme de terre : vendue à 2 000 BIF/kg, alors que la tarification officielle est de 1 000 à 1 800 BIF/kg.

𝙀𝙭𝙥𝙡𝙞𝙘𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣𝙨 𝙙𝙚𝙨 𝙫𝙚𝙣𝙙𝙚𝙪𝙧𝙨

Interrogés par l’équipe de la RTNB, les vendeurs de ces denrées ont expliqué que la hausse des prix pratiqués découle de l’augmentation des coûts d’achat auprès des grossistes. Ils appellent à une sensibilisation des grossistes sur le respect des prix officiels afin d’éviter des répercussions négatives sur les consommateurs.

𝘾𝙚𝙧𝙩𝙖𝙞𝙣𝙨 𝙥𝙧𝙤𝙙𝙪𝙞𝙩𝙨 𝙩𝙤𝙪𝙟𝙤𝙪𝙧𝙨 𝙘𝙤𝙣𝙛𝙤𝙧𝙢𝙚𝙨 𝙖𝙪𝙭 𝙩𝙖𝙧𝙞𝙛𝙨 𝙤𝙛𝙛𝙞𝙘𝙞𝙚𝙡𝙨

Malgré ces hausses observées, certains produits alimentaires étaient encore vendus aux prix réglementés. C’est le cas du haricot, de la farine de manioc, de la farine de maïs, de la viande fraîche, de la banane et du manioc, qui respectaient globalement les barèmes fixés par le ministère du commerce.

Face à ces écarts, des mesures devraient être envisagées pour renforcer le contrôle des prix et garantir l’accessibilité des produits de première nécessité aux populations.