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Société
: publié Dimanche, le 04/05/2025 par
TWAGIRAYEZU VIATEUR
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Dans son allocution dâouverture, Mireille Kanyange, Présidente de la Maison de la Presse du Burundi, a insisté sur lâimportance de préserver la liberté de la presse dans un contexte de mutations technologiques. « La liberté de la presse ne se mendie pas, elle sâexerce ; elle ne sâimprovise pas, elle se défend », a-t-elle affirmé avec conviction.
Elle a plaidé pour une presse libre, responsable et résolument adaptée aux enjeux du numérique, tout en appelant à la vigilance face aux dérives de lâintelligence artificielle (IA), pouvant être utilisée à des fins de censure, de désinformation ou de surveillance.
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Le débat a mis en lumiÚre les opportunités offertes par lâIA, tout en soulignant ses dangers. Mme Espérance Ndayizeye, Présidente du Conseil National de la Communication (CNC), a rappelé que certains médias burundais utilisent déjà lâIA pour produire des contenus sans pour autant disposer de ressources spécialisées.
Elle a alerté sur la multiplication de contenus inadaptés, parfois porteurs de fausses informations ou de discours haineux. « La liberté dâinformer ne doit pas devenir du libertinage numérique », a-t-elle averti, en appelant à un usage responsable de lâIA, guidé par la rigueur et lâéthique.
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LâUNESCO, représentée lors de cette conférence, a souligné lâambivalence de lâIA : elle peut démocratiser lâaccÚs à lâinformation autant quâelle peut amplifier les risques de manipulation. Lâorganisation onusienne a salué la récente réforme de la loi sur la presse, promulguée le 12 juillet 2024, fruit dâun processus consultatif auquel elle a contribué.
Dans le cadre de ses efforts, lâUNESCO a déjà soutenu la formation de 100 journalistes burundais pour une couverture électorale apaisée en 2025.
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La question de la sécurité des professionnels des médias a également été au cÅur des échanges. Mireille Kanyange a dénoncé les violences subies par certains journalistes, notamment les cas récents de Willy Kwizera et Ahmad Masudi. Elle a salué la réaction rapide du CNC, tout en demandant une réponse plus systématique des autorités.
Pour garantir un climat de travail serein, elle a insisté sur la nécessité d'assurer la sécurité physique, morale et juridique des journalistes, surtout à lâapproche des élections de 2025.
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Thierry Kitamoya, représentant du MinistÚre en charge de la Communication et des Médias, a rappelé que la liberté de la presse est un droit constitutionnel au Burundi. Il a reconnu les avancées enregistrées dans le secteur, tout en insistant sur les défis liés à lâessor de lâIA.
Il a annoncé la mise en place prochaine de formations spécifiques pour les professionnels des médias, axées sur les outils numériques et lâintelligence artificielle. « LâIA ne remplacera jamais la vérification des faits ni le sens éthique des journalistes », a-t-il souligné.
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Dans lâensemble, cette journée de réflexion a permis de dégager un consensus autour dâun usage éthique et encadré de lâintelligence artificielle dans les médias. Le défi est de taille : tirer parti des avancées technologiques sans compromettre la qualité, la véracité et lâindépendance de lâinformation.
Tous les intervenants ont appelé à une collaboration étroite entre journalistes, régulateurs et institutions pour construire un écosystÚme médiatique digne de confiance, au service dâun Burundi plus informé, plus uni et plus démocratique.