𝙍𝙚́𝙪𝙣𝙞𝙨 𝙘𝙚 𝙢𝙖𝙧𝙙𝙞 22 𝙖𝙫𝙧𝙞𝙡 2025 𝙖̀ 𝘽𝙪𝙟𝙪𝙢𝙗𝙪𝙧𝙖, 𝙡𝙚𝙨 𝙧𝙚𝙥𝙧𝙚́𝙨𝙚𝙣𝙩𝙖𝙣𝙩𝙨 𝙙𝙚 𝙥𝙖𝙧𝙩𝙞𝙨 𝙥𝙤𝙡𝙞𝙩𝙞𝙦𝙪𝙚𝙨 𝙗𝙪𝙧𝙪𝙣𝙙𝙖𝙞𝙨 𝙤𝙣𝙩 𝙧𝙚́𝙘𝙡𝙖𝙢𝙚́ 𝙪𝙣 𝙨𝙤𝙪𝙩𝙞𝙚𝙣 𝙛𝙞𝙣𝙖𝙣𝙘𝙞𝙚𝙧 𝙚́𝙦𝙪𝙞𝙩𝙖𝙗𝙡𝙚 𝙙𝙚 𝙡𝙖 𝙥𝙖𝙧𝙩 𝙙𝙚 𝙡’𝙀́𝙩𝙖𝙩, 𝙚𝙣 𝙫𝙪𝙚 𝙙𝙚𝙨 𝙚́𝙘𝙝𝙚́𝙖𝙣𝙘𝙚𝙨 𝙚́𝙡𝙚𝙘𝙩𝙤𝙧𝙖𝙡𝙚𝙨 𝙙𝙚 2025 𝙚𝙩 2027. 𝘾𝙚𝙩𝙩𝙚 𝙧𝙚𝙣𝙘𝙤𝙣𝙩𝙧𝙚 𝙖 𝙚́𝙩𝙚́ 𝙤𝙧𝙜𝙖𝙣𝙞𝙨𝙚́𝙚 𝙥𝙖𝙧 𝙡’𝙊𝙗𝙨𝙚𝙧𝙫𝙖𝙩𝙤𝙞𝙧𝙚 𝙙𝙚 𝙇𝙪𝙩𝙩𝙚 𝙘𝙤𝙣𝙩𝙧𝙚 𝙡𝙖 𝘾𝙤𝙧𝙧𝙪𝙥𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙚𝙩 𝙡𝙚𝙨 𝙈𝙖𝙡𝙫𝙚𝙧𝙨𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣𝙨 𝙀́𝙘𝙤𝙣𝙤𝙢𝙞𝙦𝙪𝙚𝙨 (𝙊𝙇𝙐𝘾𝙊𝙈𝙀), 𝙖𝙫𝙚𝙘 𝙡’𝙖𝙥𝙥𝙪𝙞 𝙙𝙚 𝙡’𝘼𝙢𝙗𝙖𝙨𝙨𝙖𝙙𝙚 𝙙𝙚𝙨 𝙋𝙖𝙮𝙨-𝘽𝙖𝙨 𝙖𝙪 𝘽𝙪𝙧𝙪𝙣𝙙𝙞

𝙐𝙣𝙚 𝙚́𝙩𝙪𝙙𝙚 𝙥𝙤𝙪𝙧 𝙚́𝙘𝙡𝙖𝙞𝙧𝙚𝙧 𝙡𝙚 𝙙𝙚́𝙗𝙖𝙩

L’objectif de cette rencontre était de présenter les résultats d’une étude sur les mécanismes de financement des partis politiques au Burundi. Réalisée par Diomède Ninteretse, enseignant d’université, cette étude met en lumière les failles du système actuel et propose des pistes pour une gouvernance démocratique plus efficace.

Selon M. Ninteretse, le dernier financement public accordé aux partis remonte à 1993. Pourtant, l’article 84 de la législation en vigueur prévoit que les partis peuvent bénéficier de fonds publics selon leur représentation à l’Assemblée Nationale. Mais cette disposition reste facultative, ce qui fragilise le pluralisme politique.

𝘿𝙚𝙨 𝙥𝙖𝙧𝙩𝙞𝙨 𝙚𝙣 𝙙𝙞𝙛𝙛𝙞𝙘𝙪𝙡𝙩𝙚́

Face aux défis financiers, seuls 30 % des 42 partis enregistrés disposent aujourd’hui de bureaux permanents. Cette réalité limite leur capacité à mobiliser les électeurs, à animer la vie politique et à structurer leur organisation. Plusieurs représentants, notamment ceux de l’AND-Intadohoka et du Forum des partis politiques, ont souligné la nécessité d’un appui étatique non seulement financier, mais aussi logistique, par exemple via l’attribution de terrains pour la construction de sièges.

𝙋𝙤𝙪𝙧 𝙪𝙣𝙚 𝙧𝙚́𝙫𝙞𝙨𝙞𝙤𝙣 𝙙𝙚𝙨 𝙢𝙤𝙙𝙖𝙡𝙞𝙩𝙚́𝙨 𝙙𝙚 𝙛𝙞𝙣𝙖𝙣𝙘𝙚𝙢𝙚𝙣𝙩

Les participants ont plaidé pour une révision des modalités de financement public afin de garantir une compétition électorale juste. Ils estiment qu’une démocratie véritable ne peut exister sans des partis forts, structurés et actifs.

𝙐𝙣 𝙖𝙥𝙥𝙚𝙡 𝙖̀ 𝙡𝙖 𝙘𝙤𝙣𝙘𝙚𝙧𝙩𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣

En conclusion, Diomède Ninteretse a encouragé les partis à s’unir, à analyser les textes existants et à formuler des propositions concrètes. Objectif : pousser l’État à jouer pleinement son rôle d’arbitre neutre et garant d’un processus électoral transparent et inclusif.