𝗟𝘆𝗰𝗲́𝗲 𝗡𝗴𝗮𝗴𝗮𝗿𝗮: 𝗹𝗮 𝘃𝗮𝗹𝗼𝗿𝗶𝘀𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝘂 𝘀𝗼𝗹 𝗲𝗻 𝘃𝘂𝗲 𝗱𝘂 𝗱𝗲́𝘃𝗲𝗹𝗼𝗽𝗽𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁

Economie

: publié Jeudi, le 09/01/2025 par NZOHAYIMANA ALEXIS

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𝘼𝙪 𝙡𝙮𝙘𝙚́𝙚 𝙙'𝙚𝙭𝙘𝙚𝙡𝙡𝙚𝙣𝙘𝙚 𝙙𝙚 𝙉𝙂𝘼𝙂𝘼𝙍𝘼, 𝙤𝙣 𝙥𝙧𝙖𝙩𝙞𝙦𝙪𝙚 𝙙𝙚𝙨 𝙥𝙧𝙤𝙟𝙚𝙩𝙨 𝙙'𝙖𝙜𝙧𝙞𝙘𝙪𝙡𝙩𝙪𝙧𝙚 𝙚𝙩 𝙙𝙚 𝙡'𝙚́𝙡𝙚𝙫𝙖𝙜𝙚 𝙦𝙪𝙞 𝙛𝙖𝙫𝙤𝙧𝙞𝙨𝙚𝙣𝙩 𝙡'𝙖𝙪𝙩𝙤𝙛𝙞𝙣𝙖𝙣𝙘𝙚𝙢𝙚𝙣𝙩 𝙙𝙚 𝙘𝙚𝙩𝙩𝙚 𝙚́𝙘𝙤𝙡𝙚.

Cette école promeut le développement en valorisant le sol à travers la pratique de l'agriculture diversifiée, incluant la culture de patates douces, de maïs, d'oignons, de choux, d'aubergines, de soja et de lenga lenga. De plus, l'élevage de vaches et de lapins est également pratiqué.

Bendantokira Tharcisse, le directeur de l'école, a annoncé que l'établissement repose sur cinq piliers, à savoir l'enseignement de qualité, la discipline exemplaire, la cohésion sociale, l'hygiène et le développement. Il a souligné que cette initiative vise à favoriser le développement, l'un des piliers principaux de l'école. Pour concrétiser cet objectif, l'école s'est engagée à transformer les espaces verts en champs nourriciers, dans le but de subvenir aux besoins alimentaires des élèves. Chaque classe se voit attribuer un petit champ à exploiter, afin de mettre en pratique les notions d'entrepreneuriat enseignées. Le directeur a annoncé viser une récolte d'environ 10 tonnes de maïs pour cette saison.

𝘿𝙚𝙨 𝙚𝙨𝙥𝙖𝙘𝙚𝙨 𝙫𝙚𝙧𝙩𝙨 𝙚𝙣 𝙘𝙝𝙖𝙢𝙥𝙨 𝙣𝙤𝙪𝙧𝙧𝙞𝙘𝙞𝙚𝙧𝙨

Les projets agricoles et d'élevage sont bénéfiques pour les élèves car ils leur permettent de consommer les produits récoltés. Le directeur de l'école annonce que les élèves pourront consommer le maïs et la patate douce récoltés au troisième trimestre. Kavuye Aimable, président du comité de gestion de l'école, affirme que ces activités permettent d'améliorer la qualité de la ration alimentaire fournie par le gouvernement, et de réduire les dépenses liées à l'achat de légumes sur le marché, tout en diminuant les dettes de l'école.

𝙐𝙣 𝙚𝙭𝙚𝙢𝙥𝙡𝙚 𝙖̀ 𝙨𝙪𝙞𝙫𝙧𝙚

Le directeur de l'école, Bendantokira Tharcisse, appelle les autres directeurs d'écoles possédant des terrains, à les exploiter. Il les encourage à valoriser le sol en pratiquant une agriculture moderne afin de réduire les dépenses et les dettes envers les fournisseurs. Il incite également les Burundais à s'investir davantage dans la pratique de l'agriculture moderne, car elle est plus productive et contribue au développement de leurs familles et de notre pays.