𝗟𝗲 𝗕𝘂𝗿𝘂𝗻𝗱𝗶 𝗹𝗮𝗻𝗰𝗲 𝗹’𝗶𝗻𝘁𝗿𝗼𝗱𝘂𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝘂 𝘃𝗮𝗰𝗰𝗶𝗻 𝗰𝗼𝗻𝘁𝗿𝗲 𝗹𝗲 𝗽𝗮𝗹𝘂𝗱𝗶𝘀𝗺𝗲

Santé

: publié Vendredi, le 14/03/2025 par NYANDWI Dieudonné

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𝙇𝙚 𝘽𝙪𝙧𝙪𝙣𝙙𝙞 𝙛𝙧𝙖𝙣𝙘𝙝𝙞𝙩 𝙪𝙣𝙚 𝙚́𝙩𝙖𝙥𝙚 𝙙𝙚́𝙘𝙞𝙨𝙞𝙫𝙚 𝙙𝙖𝙣𝙨 𝙡𝙖 𝙡𝙪𝙩𝙩𝙚 𝙘𝙤𝙣𝙩𝙧𝙚 𝙡𝙚 𝙥𝙖𝙡𝙪𝙙𝙞𝙨𝙢𝙚 𝙖𝙫𝙚𝙘 𝙡’𝙞𝙣𝙩𝙧𝙤𝙙𝙪𝙘𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙤𝙛𝙛𝙞𝙘𝙞𝙚𝙡𝙡𝙚 𝙙𝙪 𝙫𝙖𝙘𝙘𝙞𝙣 𝙘𝙤𝙣𝙩𝙧𝙚 𝙘𝙚𝙩𝙩𝙚 𝙢𝙖𝙡𝙖𝙙𝙞𝙚. 𝙇𝙤𝙧𝙨 𝙙’𝙪𝙣 𝙖𝙩𝙚𝙡𝙞𝙚𝙧 𝙙𝙚 𝙢𝙤𝙗𝙞𝙡𝙞𝙨𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙣𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣𝙖𝙡𝙚 𝙩𝙚𝙣𝙪 𝙖̀ 𝙂𝙞𝙩𝙚𝙜𝙖 𝙟𝙚𝙪𝙙𝙞 13 𝙢𝙖𝙧𝙨 2025, 𝙡𝙚 𝙎𝙚𝙘𝙧𝙚́𝙩𝙖𝙞𝙧𝙚 𝙥𝙚𝙧𝙢𝙖𝙣𝙚𝙣𝙩 𝙖𝙪 𝙢𝙞𝙣𝙞𝙨𝙩𝙚̀𝙧𝙚 𝙙𝙚 𝙡𝙖 𝙎𝙖𝙣𝙩𝙚́ 𝙥𝙪𝙗𝙡𝙞𝙦𝙪𝙚 𝙚𝙩 𝙙𝙚 𝙡𝙖 𝙇𝙪𝙩𝙩𝙚 𝙘𝙤𝙣𝙩𝙧𝙚 𝙡𝙚 𝙎𝙄𝘿𝘼, 𝙊𝙡𝙞𝙫𝙞𝙚𝙧 𝙉𝙞𝙟𝙞𝙢𝙗𝙚𝙧𝙚, 𝙖 𝙖𝙣𝙣𝙤𝙣𝙘𝙚́ 𝙡𝙚 𝙙𝙚́𝙗𝙪𝙩 𝙙𝙚 𝙡𝙖 𝙫𝙖𝙘𝙘𝙞𝙣𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙖̀ 𝙥𝙖𝙧𝙩𝙞𝙧 𝙙𝙚 𝙡𝙖 𝙨𝙚𝙢𝙖𝙞𝙣𝙚 𝙥𝙧𝙤𝙘𝙝𝙖𝙞𝙣𝙚 𝙥𝙤𝙪𝙧 𝙡𝙚𝙨 𝙚𝙣𝙛𝙖𝙣𝙩𝙨 𝙖̂𝙜𝙚́𝙨 𝙙𝙚 6 𝙖̀ 11 𝙢𝙤𝙞𝙨.

𝙐𝙣 𝙡𝙖𝙣𝙘𝙚𝙢𝙚𝙣𝙩 𝙤𝙛𝙛𝙞𝙘𝙞𝙚𝙡 𝙥𝙧𝙚́𝙫𝙪 𝙡𝙚 17 𝙢𝙖𝙧𝙨 2025

Le lancement officiel à l’échelle nationale des activités d’introduction du vaccin contre le paludisme aura lieu le 17 mars 2025 dans le district de Mpanda, province de Bubanza, sous la présidence de la Première Dame du pays.

Au niveau des neuf provinces concernées par cette première phase, les gouverneurs et les responsables sanitaires dirigeront simultanément des cérémonies de lancement le même jour.

Par ailleurs, une supervision des activités d’introduction du vaccin contre le paludisme sera menée du 17 au 21 mars 2025. Cette mission sera assurée par les responsables du Programme Élargi de Vaccination (PEV), les gouverneurs des provinces concernées ainsi que les chefs de districts sanitaires.

𝙐𝙣 𝙫𝙖𝙘𝙘𝙞𝙣 𝙞𝙣𝙩𝙚́𝙜𝙧𝙚́ 𝙙𝙖𝙣𝙨 𝙡𝙖 𝙫𝙖𝙘𝙘𝙞𝙣𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙙𝙚 𝙧𝙤𝙪𝙩𝙞𝙣𝙚

Ce vaccin, destiné à renforcer les efforts de prévention du paludisme, sera administré en quatre doses. Les enfants recevront leur première dose à l’âge de 6 mois, suivie d’une deuxième un mois après, d’une troisième deux mois plus tard et d’une dernière six mois après la troisième dose.

Le Secrétaire permanent au ministère de la Santé publique a insisté sur l’importance pour les parents d’emmener leurs enfants dans les centres de santé pour bénéficier de ce vaccin :

« Nous demandons aux parents qui ont des enfants de 6 à 11 mois de s’adresser aux centres de santé dès la semaine prochaine pour la vaccination », a-t-il déclaré, précisant qu’il ne s’agit pas d’une campagne ponctuelle, mais d’une intégration dans la vaccination de routine.

𝙐𝙣𝙚 𝙖𝙥𝙥𝙧𝙤𝙘𝙝𝙚 𝙘𝙤𝙢𝙥𝙡𝙚́𝙢𝙚𝙣𝙩𝙖𝙞𝙧𝙚 𝙖𝙪𝙭 𝙖𝙪𝙩𝙧𝙚𝙨 𝙨𝙩𝙧𝙖𝙩𝙚́𝙜𝙞𝙚𝙨 𝙙𝙚 𝙡𝙪𝙩𝙩𝙚

Si ce vaccin représente une avancée majeure, il ne remplace pas les autres mesures de prévention contre le paludisme. Le Secrétaire permanent a rappelé que des interventions complémentaires sont déjà en place, notamment la distribution de moustiquaires imprégnées d’insecticide à longue durée d’action dans plusieurs districts sanitaires. Une campagne nationale de distribution de moustiquaires est également prévue dans les mois à venir.

D’autres stratégies telles que la pulvérisation intra domiciliaire, la prise en charge efficace des cas de paludisme et l’amélioration de l’hygiène et de l’assainissement du milieu continueront à être mises en œuvre pour endiguer la maladie.

𝙐𝙣𝙚 𝙥𝙧𝙚𝙢𝙞𝙚̀𝙧𝙚 𝙥𝙝𝙖𝙨𝙚 𝙙𝙖𝙣𝙨 𝙡𝙚𝙨 𝙙𝙞𝙨𝙩𝙧𝙞𝙘𝙩𝙨 𝙡𝙚𝙨 𝙥𝙡𝙪𝙨 𝙩𝙤𝙪𝙘𝙝𝙚́𝙨

Selon les données sanitaires récentes, le paludisme reste une préoccupation majeure de santé publique au Burundi. Toutefois, les autorités ont identifié 25 districts sanitaires dans neuf provinces où l’incidence et la mortalité liées au paludisme sont particulièrement élevées, notamment chez les enfants de moins de cinq ans. C’est dans ces zones que la première phase d’introduction du vaccin sera déployée.

« Même si le paludisme constitue un problème de santé publique à l’échelle nationale, cette première phase cible les districts où la maladie cause le plus de décès. Mais nous travaillons déjà à l’élargissement de cette vaccination à tout le pays dans un avenir proche », a assuré le Secrétaire permanent.

𝙐𝙣 𝙖𝙥𝙥𝙚𝙡 𝙖̀ 𝙡𝙖 𝙢𝙤𝙗𝙞𝙡𝙞𝙨𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙙𝙚 𝙩𝙤𝙪𝙨 𝙡𝙚𝙨 𝙖𝙘𝙩𝙚𝙪𝙧𝙨

Le ministère de la Santé appelle à une large mobilisation pour la réussite de cette initiative. Il exhorte les parents à faire vacciner leurs enfants, tout en sollicitant l’implication des autorités administratives, des leaders religieux et des médias pour sensibiliser la population.

« Nous comptons sur les gouverneurs des provinces concernées, les médecins directeurs des provinces sanitaires et les chefs de districts sanitaires pour relayer ce message. Les leaders religieux ont également un rôle crucial à jouer en diffusant l’information dans leurs communautés », a-t-il ajouté.

Le Gouvernement du Burundi, via le ministère en charge de la santé publique, a remercie l'organisation internationale Gavi pour son appui dans l'acquisition du vaccin contre le paludisme pour les enfants de 6 à 11 mois. Les représentants de Gavi, de l'OMS et de l'UNICEF qui étaient présents dans cet atelier ont également appelé à une mobilisation générale pour une vaccination massive dès la semaine prochaine.

Le Burundi devient ainsi le 18eme pays africain à introduire le vaccin contre le paludisme, une avancée significative dans la lutte contre cette maladie qui reste l’une des principales causes de mortalité infantile dans le pays.