𝙇𝙖 𝙥𝙧𝙤𝙫𝙞𝙣𝙘𝙚 𝙙𝙚 𝘾𝙖𝙣𝙠𝙪𝙯𝙤 𝙖 𝙛𝙖𝙞𝙩 𝙪𝙣 𝙥𝙖𝙨 𝙙𝙚 𝙜𝙚́𝙖𝙣𝙩 𝙙𝙖𝙣𝙨 𝙡𝙚 𝙨𝙚𝙘𝙩𝙚𝙪𝙧 𝙖𝙜𝙧𝙞𝙘𝙤𝙡𝙚, 𝙘𝙤𝙢𝙢𝙚 𝙡’𝙖 𝙙𝙚́𝙘𝙡𝙖𝙧𝙚́ 𝙡𝙚 G𝙤𝙪𝙫𝙚𝙧𝙣𝙚𝙪𝙧 𝙙𝙚 𝙘𝙚𝙩𝙩𝙚 𝙥𝙧𝙤𝙫𝙞𝙣𝙘𝙚 𝙡𝙤𝙧𝙨 𝙙'𝙪𝙣𝙚 𝙫𝙞𝙨𝙞𝙩𝙚 𝙙'𝙪𝙣𝙚 𝙚́𝙦𝙪𝙞𝙥𝙚 𝙙𝙚 𝙧𝙚́𝙙𝙖𝙘𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙙𝙚 𝙡𝙖 𝙍𝙖𝙙𝙞𝙤-𝙏𝙚́𝙡𝙚́𝙫𝙞𝙨𝙞𝙤𝙣 𝙉𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣𝙖𝙡𝙚 𝙙𝙪 𝘽𝙪𝙧𝙪𝙣𝙙𝙞, 𝙙𝙪 5 𝙖𝙪 9 𝙛𝙚́𝙫𝙧𝙞𝙚𝙧 2025 𝙥𝙤𝙪𝙧 𝙘𝙤𝙣𝙨𝙩𝙖𝙩𝙚𝙧 𝙡𝙚𝙨 𝙧𝙚́𝙖𝙡𝙞𝙨𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣𝙨 𝙙𝙚 2020 𝙖̀ 2025.

𝙐𝙣𝙚 𝙥𝙧𝙤𝙙𝙪𝙘𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙙𝙪 𝙢𝙖𝙞̈𝙨 𝙚𝙣 𝙛𝙤𝙧𝙩𝙚 𝙝𝙖𝙪𝙨𝙨𝙚

Le Gouverneur Boniface Banyiyezako a précisé qu'en 2020, les agriculteurs ont vendu un surplus de maïs d'environ 2 000 tonnes. Mais, pour la récolte de la saison culturale 2024A, ils ont vendu environ 7 772 tonnes et 400 kg à l'ANAGESSA.

Il a signalé qu'après l'annonce de la revente de ce maïs par le ministère de l'agriculture et celui du commerce, la population n'a acheté que 200 tonnes. Selon lui, cela est un signe éloquent que certains agriculteurs ont encore une partie de la récolte chez eux, alors qu'ils s'apprêtent à moissonner le maïs cultivé durant la saison culturale 2025A.

𝙇’𝙚𝙣𝙜𝙖𝙜𝙚𝙢𝙚𝙣𝙩 𝙙𝙚𝙨 𝙧𝙚𝙨𝙥𝙤𝙣𝙨𝙖𝙗𝙡𝙚𝙨 𝙖𝙙𝙢𝙞𝙣𝙞𝙨𝙩𝙧𝙖𝙩𝙞𝙛𝙨

Le Gouverneur a également noté qu'au sein de cette province, les responsables administratifs se sont investis dans le secteur agricole. Il a personnellement planté 1 800 avocatiers, et la ministre du commerce, originaire de cette province, en a planté sur 30 hectares.

𝙐𝙣𝙚 𝙛𝙚𝙧𝙢𝙚 𝙖𝙜𝙧𝙤-𝙥𝙖𝙨𝙩𝙤𝙧𝙖𝙡𝙚 𝙙’𝙪𝙣 𝙣𝙖𝙩𝙞𝙛, 𝙢𝙤𝙙𝙚̀𝙡𝙚 𝙙’𝙞𝙣𝙣𝙤𝙫𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣

Une autre illustration des progrès agricoles est la ferme agro-pastorale appartenant à Désiré Sahinguvu, sur la colline Kigunu en commune de Cankuzo. Dans cette ferme, il élève plus de 400 lapins et a planté des avocatiers sur 100 hectares.

Nestor Ndikumana, chargé du suivi des activités dans cette ferme, indique qu'il gère 80 ouvriers pour les travaux cunicoles et 150 pour l'entretien des champs d'avocatiers. Chaque ouvrier reçoit 8 000 FBU par jour, ajoute Ndikumana.

Il a également déclaré que les urines des lapins servent de fertilisants et de produits phytosanitaires pour les avocats.

𝙇𝙖 𝙣𝙚́𝙘𝙚𝙨𝙨𝙞𝙩𝙚́ 𝙙𝙚 𝙣𝙤𝙪𝙫𝙚𝙖𝙪𝙭 𝙢𝙖𝙧𝙘𝙝𝙚́𝙨 𝙥𝙤𝙪𝙧 𝙡𝙚 𝙢𝙖𝙞̈𝙨

Le gouverneur de Cankuzo demande aux institutions concernées de chercher des marchés à l'étranger afin d'écouler la production de maïs actuellement stockée, pour éviter qu'elle ne pourrisse, ce qui entraînerait de lourdes pertes.

𝙇’𝙚́𝙡𝙚𝙫𝙖𝙜𝙚 𝙚𝙩 𝙡𝙖 𝙨𝙩𝙖𝙗𝙪𝙡𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙥𝙚𝙧𝙢𝙖𝙣𝙚𝙣𝙩𝙚

Concernant l'élevage, le Gouverneur de Cankuzo signale que les éleveurs ont observé avec attention la politique de la stabulation permanente.

Didier Ndereyimana, un éleveur de bovins de la colline Kigarika en commune de Cendajuru, salue cette politique, qui, selon lui, permet de rentabiliser davantage l'élevage.

Il souligne que cette approche contribue à conserver tout le fumier pour l'utiliser dans les champs, au lieu qu'il ne soit dispersé dans la nature. Il témoigne que d'une vache en stabulation permanente, on obtient une plus grande quantité de lait par rapport à une vache qui pâture.