𝙇𝙚 7 𝙢𝙖𝙧𝙨 2025, 𝙖̀ 𝙡'𝙚́𝙘𝙤𝙡𝙚 𝙣𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣𝙖𝙡𝙚 𝙙𝙚 𝙡𝙖 𝙥𝙧𝙤𝙩𝙚𝙘𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙘𝙞𝙫𝙞𝙡𝙚 𝙙𝙚 𝙎𝙤𝙧𝙤𝙧𝙚𝙯𝙤, 𝙚𝙣 𝙥𝙧𝙤𝙫𝙞𝙣𝙘𝙚 𝙙𝙚 𝘽𝙪𝙟𝙪𝙢𝙗𝙪𝙧𝙖, 𝙤𝙣𝙩 𝙚𝙪 𝙡𝙞𝙚𝙪 𝙡𝙚𝙨 𝙘𝙚́𝙧𝙚́𝙢𝙤𝙣𝙞𝙚𝙨 𝙢𝙖𝙧𝙦𝙪𝙖𝙣𝙩 𝙡𝙖 𝙘𝙚́𝙡𝙚́𝙗𝙧𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙙𝙚 𝙡𝙖 𝙟𝙤𝙪𝙧𝙣𝙚́𝙚 𝙢𝙤𝙣𝙙𝙞𝙖𝙡𝙚 𝙙𝙚 𝙡𝙖 𝙥𝙧𝙤𝙩𝙚𝙘𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙘𝙞𝙫𝙞𝙡𝙚 𝙨𝙤𝙪𝙨 𝙡𝙚 𝙩𝙝𝙚̀𝙢𝙚:« 𝙇𝙖 𝙥𝙧𝙤𝙩𝙚𝙘𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙘𝙞𝙫𝙞𝙡𝙚, 𝙜𝙖𝙧𝙖𝙣𝙩𝙞𝙚 𝙙𝙚 𝙡𝙖 𝙨𝙚́𝙘𝙪𝙧𝙞𝙩𝙚́ 𝙥𝙤𝙪𝙧 𝙡𝙖 𝙥𝙤𝙥𝙪𝙡𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 ».


L'événement a été marqué par des discours officiels, des témoignages et des engagements en faveur du renforcement de la résilience communautaire, face aux catastrophes naturelles et anthropiques.

𝙇’𝙞𝙢𝙥𝙤𝙧𝙩𝙖𝙣𝙘𝙚 𝙙𝙚 𝙡𝙖 𝙥𝙧𝙤𝙩𝙚𝙘𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙘𝙞𝙫𝙞𝙡𝙚 𝙢𝙞𝙨𝙚 𝙚𝙣 𝙖𝙫𝙖𝙣𝙩

Dans son discours d’ouverture, Ndikumana Roger, Directeur Général de la Protection Civile et de la Gestion des Catastrophes, est revenu sur l’histoire de la protection civile à l’échelle mondiale et nationale. Il a rappelé que l’Organisation internationale de la protection civile (OIPC) a été créée en 1958 pour coordonner les efforts des États en matière de prévention et de gestion des catastrophes. Depuis 1972, date d’entrée en vigueur de la constitution de l’OIPC, cette journée est célébrée chaque année à travers le monde.

Au Burundi, la première célébration officielle a débuté en 2009 sous différents thèmes diversifiés, a précisé Ndikumana Roger. Il a également souligné que le thème de cette année met en avant le rôle essentiel des États dans la protection des citoyens face aux menaces croissantes, nécessitant une préparation et une réponse efficaces pour renforcer la résilience communautaire.

𝘿𝙚𝙨 𝙖𝙘𝙩𝙞𝙤𝙣𝙨 𝙧𝙚́𝙖𝙡𝙞𝙨𝙚́𝙚𝙨 𝙥𝙤𝙪𝙧 𝙡𝙖 𝙥𝙧𝙚́𝙫𝙚𝙣𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙙𝙚𝙨 𝙘𝙖𝙩𝙖𝙨𝙩𝙧𝙤𝙥𝙝𝙚𝙨

Le Directeur Général de la protection civile et de gestion des catastrophes a profité de l’occasion pour mettre en lumière les réalisations de la protection civile au Burundi. Parmi celles-ci figurent l’assistance aux déplacés de Gatumba victimes des inondations, avec leur délocalisation vers le site de Gate en province de Cibitoke, et la production d’une cartographie multirisque pour améliorer la planification et la prise de décision en matière de gestion des catastrophes.

Il a signalé aussi qu’il y a trois officiers de police qui sont en formation en République Fédérale de Russie et sept officiers et huit sous-officiers qui ont bénéficié d’une formation en lutte contre les incendies. La formation en gestion des incendies pour les usagers des marchés, les institutions publiques et privées est aussi en cours, a-t-il ajouté.

Malgré ces avancées, Ndikumana Roger a reconnu que la protection civile burundaise doit relever plusieurs défis, notamment en termes de personnel qualifié et d’équipements de secours et de sauvetage.

𝙐𝙣 𝙚𝙣𝙜𝙖𝙜𝙚𝙢𝙚𝙣𝙩 𝙜𝙤𝙪𝙫𝙚𝙧𝙣𝙚𝙢𝙚𝙣𝙩𝙖𝙡 𝙚𝙣 𝙛𝙖𝙫𝙚𝙪𝙧 𝙙𝙚 𝙡𝙖 𝙨𝙚́𝙘𝙪𝙧𝙞𝙩𝙚́ 𝙘𝙞𝙫𝙞𝙡𝙚

Dans son allocution, André Ndayambaje, Secrétaire Permanent au ministère de l’Intérieur, a insisté sur le rôle crucial de la protection civile, qui va bien au-delà des interventions d’urgence. Il a annoncé que le Gouvernement du Burundi, en collaboration avec ses partenaires au développement, projettent à personnaliser le Centre national d’opération d’urgence, à renforcer l’école nationale de la protection civile et à mettre en place un outil d’évaluation des dommages liés aux catastrophes.

André Ndayambaje a conclu en soulignant que la protection civile est l’affaire de tous et que chaque citoyen a un rôle à jouer, dans la préservation des biens et de l’environnement. Il a réaffirmé l’engagement du gouvernement à fournir aux services compétents, les outils nécessaires pour garantir une protection efficace des populations.