𝐏𝐥𝐮𝐯𝐢𝐨𝐦𝐞́𝐭𝐫𝐢𝐞: 𝐮𝐧 𝐝𝐞́𝐟𝐢𝐜𝐢𝐭 𝐢𝐧𝐪𝐮𝐢𝐞́𝐭𝐚𝐧𝐭 𝐦𝐚𝐢𝐬 𝐮𝐧 𝐫𝐞𝐭𝐨𝐮𝐫 𝐝𝐞𝐬 𝐩𝐥𝐮𝐢𝐞𝐬 𝐚𝐭𝐭𝐞𝐧𝐝𝐮

Environnement

: publié Vendredi, le 07/03/2025 par NYANDWI Dieudonné

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𝙇𝙤𝙧𝙨 𝙙'𝙪𝙣𝙚 𝙫𝙞𝙨𝙞𝙩𝙚 𝙨𝙪𝙧 𝙡𝙖 𝙘𝙤𝙡𝙡𝙞𝙣𝙚 𝙍𝙪𝙩𝙚𝙜𝙖𝙢𝙖 𝙙𝙖𝙣𝙨 𝙡𝙖 𝙯𝙤𝙣𝙚 𝙧𝙪𝙧𝙖𝙡𝙚 𝙙𝙚 𝙡𝙖 𝙘𝙤𝙢𝙢𝙪𝙣𝙚 𝙚𝙩 𝙥𝙧𝙤𝙫𝙞𝙣𝙘𝙚 𝙙𝙚 𝙂𝙞𝙩𝙚𝙜𝙖, 𝙘𝙚 6 𝙢𝙖𝙧𝙨 2025, 𝙡𝙖 𝙧𝙚́𝙙𝙖𝙘𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙙𝙚 𝙡𝙖 𝙍𝙏𝙉𝘽 𝙖 𝙘𝙤𝙣𝙨𝙩𝙖𝙩𝙚́ 𝙦𝙪𝙚 𝙡𝙚 𝙙𝙚́𝙛𝙞𝙘𝙞𝙩 𝙙𝙚 𝙥𝙡𝙪𝙫𝙞𝙤𝙢𝙚́𝙩𝙧𝙞𝙚 𝙚𝙣𝙧𝙚𝙜𝙞𝙨𝙩𝙧𝙚́ 𝙘𝙚𝙩𝙩𝙚 𝙨𝙖𝙞𝙨𝙤𝙣 𝙖 𝙙𝙚𝙨 𝙧𝙚́𝙥𝙚𝙧𝙘𝙪𝙨𝙨𝙞𝙤𝙣𝙨 𝙘𝙤𝙣𝙨𝙞𝙙𝙚́𝙧𝙖𝙗𝙡𝙚𝙨 𝙨𝙪𝙧 𝙡𝙚𝙨 𝙘𝙪𝙡𝙩𝙪𝙧𝙚𝙨, 𝙣𝙤𝙩𝙖𝙢𝙢𝙚𝙣𝙩 𝙘𝙚𝙡𝙡𝙚𝙨 𝙙𝙪 𝙝𝙖𝙧𝙞𝙘𝙤𝙩. 𝘾𝙚𝙩𝙩𝙚 𝙨𝙞𝙩𝙪𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙥𝙚𝙧𝙩𝙪𝙧𝙗𝙚 𝙡𝙚 𝙗𝙤𝙣 𝙙𝙚́𝙧𝙤𝙪𝙡𝙚𝙢𝙚𝙣𝙩 𝙙𝙚 𝙡𝙖 𝙨𝙖𝙞𝙨𝙤𝙣 𝙘𝙪𝙡𝙩𝙪𝙧𝙖𝙡𝙚 𝘽, 𝙨𝙪𝙨𝙘𝙞𝙩𝙖𝙣𝙩 𝙙𝙚 𝙣𝙤𝙢𝙗𝙧𝙚𝙪𝙨𝙚𝙨 𝙞𝙣𝙦𝙪𝙞𝙚́𝙩𝙪𝙙𝙚𝙨 𝙥𝙖𝙧𝙢𝙞 𝙡𝙚𝙨 𝙖𝙜𝙧𝙞𝙘𝙪𝙡𝙩𝙚𝙪𝙧𝙨.

Certains paysans hésitent encore à semer, tandis que les jeunes pousses déjà en terre montrent des signes de stress hydrique et commencent à se faner. "Si cette situation persiste, nous risquons de perdre une grande partie de nos récoltes", confient les agriculteurs rencontrés sur place.

𝙐𝙣𝙚 𝙘𝙖𝙪𝙨𝙚 𝙢𝙚́𝙩𝙚́𝙤𝙧𝙤𝙡𝙤𝙜𝙞𝙦𝙪𝙚 𝙞𝙙𝙚𝙣𝙩𝙞𝙛𝙞𝙚́𝙚

Interrogé à ce sujet, Augustin Ngenzirabona, Directeur Général de l'Institut Géographique du Burundi (IGEBU), a expliqué que cette anomalie climatique est liée à l’apparition du cyclone tropical "Ronde". Selon les experts de l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM), ce cyclone, formé dans le sud-ouest de Madagascar le 23 février 2025 et ayant atteint sa maturité le 26 février, a perturbé le régime des précipitations dans la sous-région de l'Afrique de l'Est.

𝙐𝙣 𝙧𝙚𝙩𝙤𝙪𝙧 𝙙𝙚𝙨 𝙥𝙡𝙪𝙞𝙚𝙨 𝙖𝙩𝙩𝙚𝙣𝙙𝙪 𝙙’𝙞𝙘𝙞 𝙥𝙚𝙪

Malgré les perturbations actuelles, le Directeur Général de l’IGEBU se veut rassurant. Il a annoncé que les précipitations devraient reprendre dans la majeure partie du pays entre le 8 et le 9 mars 2025. "Le cyclone Ronde est en phase de dissipation. Les modèles météorologiques indiquent une amélioration imminente de la situation", a-t-il assuré.

𝘼𝙥𝙥𝙚𝙡 𝙖𝙪𝙭 𝙖𝙪𝙩𝙤𝙧𝙞𝙩𝙚́𝙨 𝙚𝙩 𝙖𝙪𝙭 𝙖𝙜𝙧𝙞𝙘𝙪𝙡𝙩𝙚𝙪𝙧𝙨

Face à cette situation, Augustin Ngenzirabona invite les Directeurs des Bureaux Provinciaux de l'Environnement, de l'Agriculture et de l'Élevage à prendre des mesures adaptées en fonction des précipitations attendues. Il encourage également les agriculteurs à rester attentifs aux informations météorologiques pour adapter leurs pratiques agricoles en conséquence.

Si ces prévisions se confirment, elles pourraient apporter un soulagement aux cultivateurs et limiter les pertes agricoles redoutées. Toutefois, cette situation met en lumière la vulnérabilité du secteur agricole burundais face aux aléas climatiques et souligne l'importance d'une planification agricole basée sur des données météorologiques fiables.