𝐁𝐮𝐫𝐮𝐧𝐝𝐢 : 𝙪𝙣 𝙘𝙡𝙞𝙢𝙖𝙩 𝙙𝙚 𝙩𝙧𝙖𝙣𝙦𝙪𝙞𝙡𝙡𝙞𝙩𝙚́ 𝙚𝙩 𝙙𝙚 𝙨𝙩𝙖𝙗𝙞𝙡𝙞𝙩𝙚́ 𝙖𝙪𝙭 𝙛𝙧𝙤𝙣𝙩𝙞𝙚̀𝙧𝙚𝙨

Sécurité

: publié Lundi, le 03/03/2025 par TWAGIRAYEZU VIATEUR

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𝙇𝙚 𝘽𝙪𝙧𝙪𝙣𝙙𝙞 𝙘𝙤𝙣𝙩𝙞𝙣𝙪𝙚 𝙙𝙚 𝙧𝙚𝙣𝙛𝙤𝙧𝙘𝙚𝙧 𝙡𝙖 𝙥𝙖𝙞𝙭 𝙚𝙩 𝙡𝙖 𝙨𝙚́𝙘𝙪𝙧𝙞𝙩𝙚́ 𝙨𝙪𝙧 𝙨𝙚𝙨 𝙙𝙞𝙛𝙛𝙚́𝙧𝙚𝙣𝙩𝙚𝙨 𝙛𝙧𝙤𝙣𝙩𝙞𝙚̀𝙧𝙚𝙨, 𝙛𝙖𝙫𝙤𝙧𝙞𝙨𝙖𝙣𝙩 𝙖𝙞𝙣𝙨𝙞 𝙡𝙚 𝙘𝙤𝙢𝙢𝙚𝙧𝙘𝙚 𝙚𝙩 𝙡𝙚𝙨 𝙚́𝙘𝙝𝙖𝙣𝙜𝙚𝙨 𝙚𝙣𝙩𝙧𝙚 𝙥𝙤𝙥𝙪𝙡𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣𝙨 𝙡𝙤𝙘𝙖𝙡𝙚𝙨 𝙚𝙩 𝙚́𝙩𝙧𝙖𝙣𝙜𝙚̀𝙧𝙚𝙨. 𝘿𝙚 𝙂𝙖𝙩𝙪𝙢𝙗𝙖 𝙖̀ 𝙆𝙤𝙗𝙚𝙧𝙤 𝙚𝙣 𝙥𝙖𝙨𝙨𝙖𝙣𝙩 𝙥𝙖𝙧 𝘽𝙪𝙨𝙤𝙣𝙞 𝙚𝙩 𝙡𝙚 𝙘𝙖𝙢𝙥 𝙙𝙚 𝙈𝙪𝙨𝙖𝙨𝙖, 𝙡𝙖 𝙨𝙞𝙩𝙪𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙧𝙚𝙨𝙩𝙚 𝙜𝙡𝙤𝙗𝙖𝙡𝙚𝙢𝙚𝙣𝙩 𝙨𝙩𝙖𝙗𝙡𝙚, 𝙢𝙖𝙡𝙜𝙧𝙚́ 𝙘𝙚𝙧𝙩𝙖𝙞𝙣𝙨 𝙙𝙚́𝙛𝙞𝙨.

𝑮𝒂𝒕𝒖𝒎𝒃𝒂 : 𝑼𝒏𝒆 𝒇𝒓𝒐𝒏𝒕𝒊𝒆̀𝒓𝒆 𝒑𝒂𝒊𝒔𝒊𝒃𝒍𝒆 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝒍𝒂 𝑹𝑫𝑪

À Gatumba, à la frontière entre le Burundi et la République Démocratique du Congo (RDC), les habitants témoignent d’un climat de tranquillité. La circulation des personnes et des marchandises s’effectue sereinement en voiture, à moto ou à vélo.

Jean Muyoboke, chef de zone de Gatumba, attribue cette stabilité à la collaboration étroite entre les autorités locales des deux pays. Selon lui, le comité mixte de sécurité joue un rôle essentiel dans le maintien de la paix, permettant ainsi aux activités quotidiennes de se dérouler sans encombre.

𝙇𝙖 𝙥𝙤𝙥𝙪𝙡𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙚𝙭𝙥𝙧𝙞𝙢𝙚 𝙨𝙖 𝙧𝙚𝙘𝙤𝙣𝙣𝙖𝙞𝙨𝙨𝙖𝙣𝙘𝙚 𝙚𝙣𝙫𝙚𝙧𝙨 𝙡𝙚 𝙋𝙧𝙚́𝙨𝙞𝙙𝙚𝙣𝙩 𝙗𝙪𝙧𝙪𝙣𝙙𝙖𝙞𝙨

Le 28 février 2025, une équipe de la Radiotélévision Nationale du Burundi s’est rendue à Busoni, sur la colline Rwibikara, à la frontière burundo-rwandaise. Ici aussi, la situation est calme et sécurisée, offrant aux habitants la possibilité de vaquer à leurs occupations en toute quiétude.

Les habitants de Rwibikara expriment leur reconnaissance envers le président burundais Évariste Ndayishimiye , pour l’aide alimentaire récemment octroyée. Toutefois, ils lancent un appel à des actions concrètes pour lutter contre les effets des changements climatiques qui impactent la production agricole.

Malgré la sécheresse qui menace les récoltes, les habitants poursuivent leurs efforts de développement. Le commerce des produits vivriers et l’exploitation minière sur la colline Murehe restent des sources importantes de revenus pour la population locale.

𝙈𝙪𝙨𝙖𝙨𝙖 : 𝙐𝙣𝙚 𝙘𝙤𝙝𝙖𝙗𝙞𝙩𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙚𝙭𝙚𝙢𝙥𝙡𝙖𝙞𝙧𝙚 𝙚𝙣𝙩𝙧𝙚 𝙧𝙚́𝙛𝙪𝙜𝙞𝙚́𝙨 𝙚𝙩 𝙡𝙤𝙘𝙖𝙪𝙭

Au camp de Musasa, en commune Kiremba (province de Ngozi), la cohabitation entre réfugiés et populations locales est citée comme un modèle d’humanité. Les réfugiés, notamment en provenance de la RDC, du Rwanda et de la Tanzanie, témoignent de la solidarité des Burundais à leur égard.

Kahindo Constance, une réfugiée, souligne que les migrants vivent dans la tranquillité et bénéficient d’une certaine liberté de mouvement dans un rayon de 5 km autour du camp, moyennant un billet de sortie.

Toutefois, des défis persistent. Le manque d’eau potable et d’enseignants qualifiés constitue un problème majeur. Les réfugiés appellent également à un soutien financier pour développer de petites activités économiques et prévenir d’éventuelles tensions liées à la précarité.

𝙆𝙤𝙗𝙚𝙧𝙤 : u𝙣𝙚 𝙛𝙧𝙤𝙣𝙩𝙞𝙚̀𝙧𝙚 𝙙𝙮𝙣𝙖𝙢𝙞𝙦𝙪𝙚 𝙖𝙫𝙚𝙘 𝙡𝙖 𝙏𝙖𝙣𝙯𝙖𝙣𝙞𝙚

À Kobero, porte d’entrée du Burundi depuis la Tanzanie, l’activité commerciale est en plein essor. Les citoyens et commerçants locaux affirment que le climat des affaires est stable et propice aux échanges.

Une file impressionnante de camions à la frontière témoigne de l’importance du commerce transfrontalier. Les équipes de l’Office Burundais des Recettes (OBR) assurent le contrôle des marchandises avec sérénité et efficacité.

Cependant, des préoccupations subsistent. Les conducteurs et citoyens dénoncent l’état de la route à la frontière burundo-tanzanienne, qui cause de nombreux accidents et pertes matérielles. Ils appellent les autorités à agir rapidement pour sécuriser cet axe stratégique.

𝙐𝙣 𝘽𝙪𝙧𝙪𝙣𝙙𝙞 𝙨𝙩𝙖𝙗𝙡𝙚, 𝙢𝙖𝙞𝙨 𝙙𝙚𝙨 𝙙𝙚́𝙛𝙞𝙨 𝙖̀ 𝙧𝙚𝙡𝙚𝙫𝙚𝙧

Si le Burundi affiche une stabilité notable sur ses différentes frontières, des défis restent à relever, notamment en matière d’infrastructures, d’approvisionnement en eau et de soutien aux populations vulnérables.

Le gouvernement et ses partenaires sont appelés à renforcer les actions en faveur du développement économique et social, afin de garantir une paix durable et un essor économique pour tous.