𝙇𝙚 𝙋𝙧𝙚́𝙨𝙞𝙙𝙚𝙣𝙩 𝙙𝙚 𝙡𝙖 𝙍𝙚́𝙥𝙪𝙗𝙡𝙞𝙦𝙪𝙚 𝙀𝙫𝙖𝙧𝙞𝙨𝙩𝙚 𝙉𝙙𝙖𝙮𝙞𝙨𝙝𝙞𝙢𝙞𝙮𝙚 𝙖 𝙧𝙚𝙣𝙘𝙤𝙣𝙩𝙧𝙚́ 𝙟𝙚𝙪𝙙𝙞 27 𝙛𝙚́𝙫𝙧𝙞𝙚𝙧 2025 𝙖𝙪 𝙥𝙖𝙡𝙖𝙞𝙨 𝙥𝙧𝙚́𝙨𝙞𝙙𝙚𝙣𝙩𝙞𝙚𝙡 𝙙𝙚 𝙂𝙞𝙩𝙚𝙜𝙖, 𝙡𝙚𝙨 𝙧𝙚𝙥𝙧𝙚́𝙨𝙚𝙣𝙩𝙖𝙣𝙩𝙨 𝙙𝙚𝙨 𝙢𝙞𝙨𝙨𝙞𝙤𝙣𝙨 𝙙𝙞𝙥𝙡𝙤𝙢𝙖𝙩𝙞𝙦𝙪𝙚𝙨 𝙖𝙘𝙘𝙧𝙚́𝙙𝙞𝙩𝙚́𝙨 𝙖𝙪 𝘽𝙪𝙧𝙪𝙣𝙙𝙞, 𝙥𝙤𝙪𝙧 𝙚́𝙘𝙝𝙖𝙣𝙜𝙚𝙧 𝙨𝙪𝙧 𝙡𝙖 𝙨𝙞𝙩𝙪𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙨𝙚́𝙘𝙪𝙧𝙞𝙩𝙖𝙞𝙧𝙚 𝙚𝙣 𝙍𝘿𝘾.

Dans son mot liminaire, le Président de la République du Burundi Evariste Ndayishimiye s’est réjoui de voir la communauté internationale penchée sur cette question épineuse. Il a rappelé que dans ce conflit, le Burundi n’est pas partie prenante mais participe dans le cadre d’un accord de coopération bilatérale de défense commune avec la RDC.

𝙇𝙚 𝘽𝙪𝙧𝙪𝙣𝙙𝙞 𝙥𝙧𝙤𝙥𝙤𝙨𝙚 𝙪𝙣 𝙥𝙡𝙖𝙣 𝙙𝙚 𝙥𝙖𝙞𝙭 𝙥𝙤𝙪𝙧 𝙡’𝙀𝙨𝙩 𝙙𝙚 𝙡𝙖 𝙍𝘿𝘾

Vu le risque d’embrasement régional que pourrait prendre cette guerre et ses conséquences directes sur le pays, le dialogue s’impose.

Le Président de la République Evariste Ndayishimiyei propose un plan de paix qui s’articule sur les principes de coopération régionale et internationale, de dialogue et des souveraineté nationales.

Le premier point porte sur la mobilisation internationale pour éviter l’escalade du conflit. Au deuxième point, le Président Ndayishimiye a signifié aux diplomates que le plan de paix proposé par le Burundi suggère le retrait de toutes les forces étrangères non invitées et le démantèlement de tous les groupes armées.

La communauté internationale doit soutenir le démantèlement des groupes armés tant locaux qu’étrangers opérant dans l’Est de la RDC y dont les FDLR qui continuent à nourrir l’instabilité dans la région.

Evariste Ndayishimiye dit que le troisième point concerne le mouvement du 23 mars (M23) et le dialogue inter congolais. "Si ce mouvement se revendique réellement congolais,il est essentiel qu’il intègre le processus de dialogue intercongolais sous la facilitation du Président Uhuru Kenyatta,médiateur désigné par la Communauté Est africaine. Une fois que le M23 pourra se séparer des forces rwandaises,le gouvernement congolais pourrait revoir sa position,car,c’est une expérience déjà vécue" à déclaré M. Ndayishimiye.

Le quatrième point propose un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel. D’après le président burundais,ce dernier permettrait au plan de paix de fonctionner et du coup l’acheminement d’assistance humanitaire et la création d’un environnement propice au dialogue intercongolais.

Enfin, le Président de la République du Burundi Evariste Ndayishimiye dit que le cinquième point concerne le renforcement des mécanismes nationaux et internationaux. Ici, il a parlé du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine et le financement suffisant pour garantir la force d’interposition.

Le Burundi plaide pour l'opérationnalisation de la force africaine en attente et pour y arriver,une coopération étroite entre l’Union africaine et les Nations unies s’impose pour garantir une réponse propice et efficace. Le chef de l’État burundais appelle la communauté internationale et surtout le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaines à soutenir ce plan.

𝙇𝙚 𝙋𝙧𝙚́𝙨𝙞𝙙𝙚𝙣𝙩 𝙙𝙚 𝙡𝙖 𝙍𝙚́𝙥𝙪𝙗𝙡𝙞𝙦𝙪𝙚 𝙩𝙧𝙖𝙣𝙦𝙪𝙞𝙡𝙡𝙞𝙨𝙚 𝙡𝙖 𝙥𝙤𝙥𝙪𝙡𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙚𝙩 𝙡𝙚𝙨 𝙚́𝙩𝙧𝙖𝙣𝙜𝙚𝙧𝙨 𝙫𝙞𝙫𝙖𝙣𝙩 𝙖𝙪 𝘽𝙪𝙧𝙪𝙣𝙙𝙞

Quant aux pays qui appellent leurs ressortissants à quitter le Burundi à cause de la guerre à l’Est de la RDC, le Chef de l'Etat burundais Evariste Ndayishimiye les tranquillise. Le pays assure la sécurité de ses citoyens et celle des étrangers vivant au Burundi et il n’y a pas de menaces.

Aux différends entre le Burundi et le Rwanda, le Président de la République du Burundi Evariste Ndayishimiye a dit que le peuple burundais privilégie toujours le dialogue sans faux fuyant et le Burundi reste ouvert au dialogue. "Ce n’est que si cette procédure échoue et que le pays est attaqué que le peuple burundais sera obligé de se défendre, a déclaré le Président Evariste Ndayishimiye.