ðððð«ðð¢ðð ð©ðšð®ð« ð¥ð ð«ðÌðð¥ðð±ð¢ðšð§ ð¬ð®ð« ð¥ð ð¥ð®ððð ððšð§ðð«ð ð¥ð ððšð«ð«ð®ð©ðð¢ðšð§
Politique
: publié Samedi, le 22/02/2025 par
HATUNGIMANA Eric
Imprimer
ð«ð 21 ðð 22 ððÌððððð 2025 , ðð ð·ððÌððð
ððð ð
ð ðð ð¹ðÌðððððððð ð
ð ð©ððððð
ð ð¬ððððððð ðµð
ðððððððððð ð ððððððððÌ ð
ð ðð ðððÌððððð ðð ðððððððð ð
ð ððÌððððððð ð
ðÌð
ððÌð ðÌ ð'ðÌðððððððððð ð
'ððð ððððððÌððð ððððððððð ð
ð ððððð ðððððð ðð ðððððððððð. ðªðð ðÌððÌðððððð ððððððððÌ ððð ð'ð°ððððððððð ð®ðÌððÌðððð ð
ð ð'ð¬ððð ð ððÌððð ð'ðððððððð ð
ðð ððððððð ððððððððð ðÌ ðð ðððððð ðððððð ðð ðððððððððð.
ðð£ ðð¥ð¥ðð¡ ðÌ ð¡'ððð©ðð€ð£
Une retraite dédiée à la réflexion en vue de lâélaboration dâune stratégie nationale de lutte contre la corruption a été clÃŽturée le samedi 22 février 2025. Cette retraite a permis de rassembler des experts, des responsables gouvernementaux et des membres de la société civile afin dâexaminer des solutions concrÚtes pour éradiquer ce fléau qui entrave le développement du pays.
ð'ðð¢ð¥ð€ð§ð©ðð£ðð ðð ð¡ð tð§ðð£ðšð¥ðð§ðð£ðð ðð© ðð ð¡'aðððÌðš ðÌ ð¡'ið£ðð€ð§ð¢ðð©ðð€ð£
Au cÅur des discussions, la question de la transparence a été identifiée comme un pilier essentiel dans la lutte contre la corruption. Les participants ont insisté sur la nécessité dâinstaurer une totale transparence au sein des institutions publiques, afin de rendre visibles toutes les transactions publiques. Ils ont souligné que la corruption se développe dans lâopacité, et quâil est crucial de projeter la lumiÚre sur toutes les décisions prises par les autorités publiques.
ððð£ðð€ð§ððð¢ðð£ð© ððª cððð§ð lðÌððð¡ ðð© lð£ðšð©ðð©ðªð©ðð€ð£ð£ðð¡
Les débats ont également abordé le renforcement du cadre légal et institutionnel en place. La mise en place dâun cadre juridique robuste, complété par des mécanismes institutionnels solides, est considérée comme une priorité pour combattre la corruption. Un tel cadre permettrait de garantir la redevabilité des autorités publiques et de renforcer la lutte contre lâimpunité.
ððªð©ð©ð ðð€ð£ð©ð§ð ð¡'ið¢ð¥ðªð£ðð©ðÌ : ðð£ cð€ð¢ððð© ðÌ mðð£ðð§ ðÌ tð€ðªðš ð¡ððš nðð«ðððªð
Un autre point crucial évoqué lors des échanges a été la lutte contre lâimpunité. Il a été largement répété que la corruption ne peut être éradiquée que si les responsables de malversations sont réellement tenus pour responsables de leurs actes. La justice doit sâexercer sans discrimination et à tous les niveaux, sans crainte ni faveur.
ððð§ð©ðððð¥ðð©ðð€ð£ cðð©ð€ð®ðð£ð£ð ðð© cð€ð€ð¥ðÌð§ðð©ðð€ð£ jð£ð©ðð§ð£ðð©ðð€ð£ðð¡ð
Les participants ont également insisté sur lâimportance de la participation citoyenne dans la lutte contre la corruption. Pour garantir lâintégrité des gouvernements, il est essentiel de promouvoir une vigilance citoyenne, ainsi quâune coopération judiciaire internationale pour traiter les dossiers transnationaux. Une législation rigoureuse et des sanctions claires doivent également être mises en place pour dissuader les actes de corruption.
ðð pð€ðšðð©ðð€ð£ ððª ðð§ðÌðšðððð£ð© ðœðªð§ðªð£ððððš ðð«ðð§ððšð©ð ðððð®ððšððð¢ðð®ð
En clÃŽturant la retraite, le Président de la République du Burundi, Evariste Ndayishimiye, a pris la parole pour réaffirmer lâengagement de son Gouvernement dans la lutte contre la corruption. Il a rappelé que la corruption est un phénomÚne encore observé dans différents services publics, et que son éradication nécessite lâeffort collectif de toute la population. Le Chef de l'Etat a appelé les citoyens à sâunir et à se lever contre ce fléau qui entrave le développement du pays.
ðŒð¥ð¥ðð¡ ðÌ ðªð£ð cð€ð¡ð¡ððð€ð§ðð©ðð€ð£ ið£ð©ðð§ðð£ðšð©ðð©ðªð©ðð€ð£ð£ðð¡ð¡ð
Le Président Ndayishimiye a insisté sur la nécessité dâune coopération entre les institutions publiques, les entreprises privées, la société civile et les confessions religieuses pour mener cette lutte efficacement. Il a rappelé que la conjugaison des efforts de tous ces acteurs est un préalable indispensable pour réussir à éradiquer la corruption au Burundi.
ðð§ð€ð©ððð©ðð€ð£ ðððš lðð£ðððªð§ðš ðâað¡ðð§ð©ð ðð© ðððš dðÌð£ð€ð£ðððð©ððªð§ðš
Enfin, le Chef de l'Ãtat a mis en avant lâimportance de protéger les lanceurs dâalerte, les dénonciateurs et les témoins dans les affaires de corruption. Selon lui, il est impératif dâétablir des mécanismes de protection pour ces personnes, afin de lutter contre lâimpunité et encourager la dénonciation des actes de malversation.
ððð§ðš ðªð£ð sð©ð§ðð©ðÌððð nðð©ðð€ð£ðð¡ð éððððððð
La retraite a permis de poser les bases dâune stratégie nationale pour la lutte contre la corruption, mettant lâaccent sur la transparence, la répression de lâimpunité, la responsabilité des autorités publiques et la collaboration de tous les secteurs de la société. Les participants ont convenu que pour éradiquer ce fléau, il faut une action forte, cohérente et collective, guidée par une volonté politique affirmée.
Le défi est grand, mais avec la mobilisation de tous les acteurs et une volonté sans faille, le Burundi peut espérer créer un environnement plus transparent, juste et propice au développement.