𝘋𝘢𝘯𝘴 𝘭𝘦 𝘣𝘶𝘵 𝘥𝘦 𝘮𝘦𝘵𝘵𝘳𝘦 𝘦𝘯 𝘭𝘶𝘮𝘪𝘦̀𝘳𝘦 𝘭𝘦𝘴 𝘳𝘦́𝘢𝘭𝘪𝘴𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯𝘴 𝘥𝘦𝘴 𝘤𝘪𝘯𝘲 𝘥𝘦𝘳𝘯𝘪𝘦̀𝘳𝘦𝘴 𝘢𝘯𝘯𝘦́𝘦𝘴 (2020-2025) 𝘥𝘢𝘯𝘴 𝘭𝘢 𝘱𝘳𝘰𝘷𝘪𝘯𝘤𝘦 𝘥𝘦 𝘒𝘢𝘺𝘢𝘯𝘻𝘢, 𝘭𝘦 𝘨𝘰𝘶𝘷𝘦𝘳𝘯𝘦𝘶𝘳 𝘙𝘦́𝘮𝘺 𝘊𝘪𝘴𝘩𝘢𝘩𝘢𝘺𝘰 𝘢 𝘴𝘰𝘶𝘭𝘪𝘨𝘯𝘦́ 𝘭𝘦𝘴 𝘢𝘷𝘢𝘯𝘤𝘦́𝘦𝘴 𝘯𝘰𝘵𝘢𝘣𝘭𝘦𝘴 𝘥𝘢𝘯𝘴 𝘱𝘭𝘶𝘴𝘪𝘦𝘶𝘳𝘴 𝘴𝘦𝘤𝘵𝘦𝘶𝘳𝘴, 𝘯𝘰𝘵𝘢𝘮𝘮𝘦𝘯𝘵 𝘭𝘦𝘴 𝘪𝘯𝘧𝘳𝘢𝘴𝘵𝘳𝘶𝘤𝘵𝘶𝘳𝘦𝘴, 𝘭’𝘢𝘨𝘳𝘪𝘤𝘶𝘭𝘵𝘶𝘳𝘦 𝘦𝘵 𝘭’𝘦́𝘭𝘦𝘷𝘢𝘨𝘦, 𝘭’𝘪𝘯𝘥𝘶𝘴𝘵𝘳𝘪𝘦, 𝘭𝘦 𝘵𝘰𝘶𝘳𝘪𝘴𝘮𝘦, 𝘭’𝘦́𝘥𝘶𝘤𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘦𝘵 𝘭𝘢 𝘴𝘢𝘯𝘵𝘦́.

𝙄𝙣𝙛𝙧𝙖𝙨𝙩𝙧𝙪𝙘𝙩𝙪𝙧𝙚𝙨 𝙥𝙪𝙗𝙡𝙞𝙦𝙪𝙚𝙨

Une des réalisations majeures est la construction du siège administratif de la province, un bâtiment de quatre niveaux capable d’accueillir plusieurs services gouvernementaux. Ce projet a été financé grâce aux contributions des citoyens, chacun ayant versé 100 BIF. Pour cette raison, ce bâtiment est surnommé la Maison du Peuple. Il a été construit en deux ans pour un coût estimé à environ 4 milliards de BIF.

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La province de Kayanza, fortement peuplée, dispose de terres agricoles limitées, ce qui nécessite une optimisation des pratiques agricoles. Pour remédier à cela, les autorités ont collaboré avec des experts en agronomie afin d’introduire des techniques modernes visant à maximiser la production. L’un des aspects essentiels de cette réforme a été l’adoption d’une méthode de culture collective, où les agriculteurs :

- Préparent les terres en même temps,
- Sèment les mêmes semences sélectionnées au même moment,
- Désherbent et récoltent de manière synchronisée.

«Cette approche a permis d’optimiser le suivi par des spécialistes et d’améliorer le rendement des cultures. Grâce au soutien du gouvernement, qui a fourni des semences de qualité et suivi de près les activités agricoles, la province de Kayanza est aujourd’hui autosuffisante sur le plan alimentaire. Les réserves de maïs sont pleines, et la récolte à venir pose même un problème de stockage», a expliqué Rémy Cishahayo, gouverneur de la province de Kayanza.

Cependant, un défi demeure pour les producteurs de pommes de terre : une surproduction a entraîné une chute des prix, passant de 2 500-3 000 BIF le kilo à 1 000-1 200 BIF, causant des pertes importantes aux agriculteurs. Pour y remédier, le gouverneur, en concertation avec le ministère de l’Agriculture et le maire de Bujumbura, a prévu d’organiser des journées de vente dans la capitale économique, permettant aux citadins d’acheter directement auprès des producteurs.

Enfin, en prévision de la saison sèche, les agriculteurs se préparent déjà à cultiver, et le gouverneur a sollicité le soutien du gouvernement pour la fourniture d’engrais et de semences améliorées en temps voulu. Grâce à ces réalisations, la province de Kayanza a fait un pas important vers l'autosuffisance alimentaire et l'amélioration des conditions de vie de ses habitants.

𝙎𝙚𝙘𝙩𝙚𝙪𝙧 𝙙𝙚 𝙡’𝙚́𝙡𝙚𝙫𝙖𝙜𝙚

Le secteur de l’élevage se porte bien grâce à plusieurs organisations qui soutiennent l’État dans son développement. Une initiative est en cours pour organiser la commercialisation du lait afin d'éviter les pratiques frauduleuses.

En effet, certaines personnes transportent le lait directement à Bujumbura dans des camions sans passer par les centres de collecte du lait (CCM), ce qui entraîne une flambée des prix. Le gouvernement travaille à une meilleure régulation des prix afin d’éviter que ces intermédiaires ne fassent grimper le prix du litre de lait de 1 000 BIF à 4 000 BIF à Bujumbura, au détriment des éleveurs et des consommateurs.

𝙎𝙚𝙘𝙩𝙚𝙪𝙧 𝙙𝙚 𝙡’𝙚𝙣𝙫𝙞𝙧𝙤𝙣𝙣𝙚𝙢𝙚𝙣𝙩

Au cours des quatre dernières années, la province de Kayanza a participé activement à la campagne de reboisement « Ewe Burundi Urambaye ». Plusieurs hectares ont été reboisés afin de protéger les terres arables.

Des arbres fruitiers, notamment des avocatiers de la variété Ruhere, ont été plantés. Cette variété a récemment obtenu une certification pour être exportée vers l’Europe, ce qui permettra d’attirer des devises étrangères.

𝙎𝙚𝙘𝙩𝙚𝙪𝙧 𝙙𝙚𝙨 𝙢𝙞𝙣𝙚𝙨

Dans le domaine des mines et de la protection de l’environnement, les autorités ont encouragé les exploitants miniers à reboucher les trous laissés par l’extraction des minerais afin de préserver les terres cultivables et de lutter contre l’érosion. L’organisation FIDA a également soutenu la construction de digues pour renforcer cette protection.

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Le secteur industriel de Kayanza a connu un essor important ces dernières années, avec la construction de plusieurs usines dans différentes communes. On y trouve des industries de transformation de farine, ainsi que plusieurs usines en construction, notamment une usine de fabrication de carreaux et une usine de transformation de thé (ITEKA Ltd) située sur la colline Campazi dans la commune de Muruta.

Parmi les industries déjà opérationnelles, on peut citer :

- IMENA SOMA USUBIRE, une brasserie située dans la commune de Kayanza, sur la colline Muhweza,
- Best Food Company, située sur la colline Songore, qui transforme le manioc et le maïs en farine,
- Société DUKORE TWITEZE IMBERE, basée dans la commune de Muruta.

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D'importantes avancées ont également été réalisées dans le tourisme. Les sources thermales de Rwegura ont été aménagées pour accueillir aussi bien les Burundais que les visiteurs étrangers. De plus, plusieurs hôtels ont été construits, notamment dans les chefs-lieux des communes, ce qui était auparavant rare dans la région.

Parmi eux, on trouve :

- Hôtel MANINI, situé dans les communes de Muruta, Butaganzwa et Muhanga,
- Hôtel Le Tambourinaire, qui répond aux standards requis pour accueillir les visiteurs,
- Un hôtel construit sur une colline de la commune de Kabarore, bien que située dans une zone peu peuplée, profite de la proximité d’un site d’exploitation minière.

Le gouverneur de la province, Rémy Cishahayo, a salué l’initiative de l’investisseur qui a implanté cet hôtel en zone rurale et a annoncé son intention de collaborer avec l’Office Burundais des Recettes (OBR) afin d’intégrer cet établissement dans le système fiscal du pays.

Ces nombreuses réalisations montrent que la province de Kayanza suit un rythme de développement qui pourrait lui permettre d'atteindre plus rapidement que prévu les objectifs fixés par la vision nationale 2040 et 2060 pour un Burundi émergent et prospère.

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Un fait marquant a également été observé dans le domaine du patrimoine historique.

Un aspect notable se trouve dans la province de Kayanza, où l'on retrouve un site historique appelé "Inganzo", lieu de sépulture du premier roi du Burundi, Ntare Rushatsi Cambarantama, situé dans la commune de Kabarore.

Les anciens ont expliqué au gouverneur la raison de l'enterrement du roi à la frontière entre le Burundi et le Rwanda. Cela signifiait qu’aucun pays ennemi ne pouvait envahir le Burundi en franchissant cet endroit, car dans le passé, le Burundi et le Rwanda étaient souvent en guerre. Enterrer le roi à cet endroit revenait ainsi à fixer une limite sacrée et infranchissable pour protéger le territoire.

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Dans le domaine de la santé, d’importants progrès ont été réalisés, notamment la construction d'hôpitaux communaux modernes, équipés de médecins et de matériel de pointe, ce qui n'existait pas auparavant. De plus, de nombreux centres de santé ont été construits sur presque toutes les collines de la province de Kayanza, mettant ainsi fin aux longs trajets autrefois nécessaires pour transporter les patients vers les hôpitaux.

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D’importantes avancées ont été constatées dans l’éducation. Sur les 262 collines que compte la province, chacune dispose désormais d’une école, ce qui a permis aux enfants d’étudier à proximité de chez eux sans devoir parcourir de longues distances ou traverser des vallées. Ces progrès ont été rendus possibles grâce au fonds FONIC mis en place par le gouvernement pour soutenir le développement des communes.

𝙎𝙚𝙘𝙩𝙚𝙪𝙧 𝙙𝙚 𝙡𝙖 𝙟𝙪𝙨𝙩𝙞𝙘𝙚

De nombreuses avancées ont également été enregistrées dans le domaine de la justice. Plusieurs affaires judiciaires en suspens depuis de nombreuses années ont enfin été traitées. Par exemple, certaines décisions de justice datant du règne du roi n’avaient jamais été appliquées. Le gouverneur a mobilisé tous les moyens possibles pour leur exécution, bien que le manque de ressources ait constitué un défi, notamment pour le transport.

Toutefois, le président du Burundi a insisté sur le fait que les véhicules de l’État doivent être utilisés au service de la population, ce qui a permis aux véhicules des administrateurs et du gouverneur d’être mis à contribution pour exécuter ces décisions. Grâce à ces efforts, des litiges d’une valeur de plusieurs millions ont été résolus, garantissant ainsi une meilleure justice pour les citoyens.

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Un des objectifs fixés pour la province de Kayanza était d’en faire une capitale industrielle. Cet objectif a été partiellement atteint malgré quelques défis, notamment les problèmes liés à l’approvisionnement en électricité et au changement de mentalité des habitants.

Le gouverneur de la province de Kayanza, Rémy Cishahayo, a exprimé sa gratitude envers les Burundais originaires de Kayanza vivant à l’étranger pour leur contribution au développement de la province. Il a également encouragé ceux qui hésitent encore à rejoindre ces efforts, leur demandant de dépasser leurs réticences et de s’engager dans cette dynamique de développement collectif.