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Justice
: publié Dimanche, le 28/09/2025 par
TWAGIRAYEZU VIATEUR
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Dans son allocution, le Chef de lâÃtat également le Président du Conseil Supérieur de la Magistrature a souligné le rÃŽle fondamental de la justice dans le processus de réconciliation nationale. « Un juge doit toujours se rappeler quâil rend justice pour réconcilier les frÚres, non pas pour les diviser », a-t-il affirmé, appelant les magistrats à la neutralité et à la loyauté.
Il a insisté sur la nécessité dâune justice indépendante, bien rendue et exécutée dans les délais : un facteur indispensable, selon lui, pour atteindre la vision de développement du Burundi. Les lenteurs judiciaires, qui détournent les citoyens des activités économiques, ont été vivement critiquées.
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Le Président a plaidé pour une revalorisation du pouvoir judiciaire, estimant quâil doit être considéré comme une véritable institution dâÃtat, et non comme un simple service administratif. Il a encouragé les juristes à moderniser les textes législatifs afin de répondre aux défis actuels.
Dans cet élan de réforme, il a exhorté les magistrats à lâexemplarité : droiture, professionnalisme, et impartialité doivent guider leurs actions pour restaurer la confiance du public dans la justice burundaise.
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De son cÎté, Léonard Manirakiza, Procureur Général de la République, a dénoncé les pratiques qui entravent le bon fonctionnement du systÚme judiciaire. Il a notamment pointé :
Les recours abusifs introduits par des justiciables de mauvaise foi.
Le manque de moyens logistiques pour les magistrats.
La complexité des lois qui allongent les procédures.
Il a fustigé les procÚs engagés pour des litiges de faible valeur, qui encombrent inutilement les juridictions, et appelé la population à plus de responsabilité : « Que chacun vive du fruit de son travail. »
Des infractions préoccupantes et récurrentes
Le Procureur Général a également listé les infractions les plus fréquentes : vols aggravés, rixes violentes, escroqueries, accidents de la route, et violences sexuelles. Il a demandé aux juges de sâapproprier le thÚme de lâannée judiciaire et de trancher les affaires sans délai, afin de renforcer la confiance dans la justice.
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Prenant la parole à son tour, le Président de la Cour Suprême, Gamaliel Nkurunziza, a évoqué les difficultés structurelles auxquelles fait face le systÚme judiciaire. Il a dénoncé :
La faiblesse des salaires, qui favorise les démissions et les risques de corruption.
Le manque dâéquipements de base, comme les ordinateurs, qui ralentissent le traitement des dossiers.
Il a exhorté le gouvernement à agir rapidement pour améliorer les conditions de travail des magistrats, et préserver lâintégrité du systÚme judiciaire. Il a également mis en garde contre les comportements déviants qui entachent la réputation de la justice burundaise.
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La cérémonie sâest clÃŽturée sur une note dâencouragement, avec la remise de certificats dâhonneur aux magistrats et procureurs ayant fait preuve dâexemplarité au cours de lâannée judiciaire écoulée. Un geste symbolique destiné à valoriser le mérite et à encourager une justice intÚgre, au service du peuple.
La rentrée judiciaire 2025-2026 sâannonce sous le signe de la réforme, de lâintégrité et de lâefficacité. Pour atteindre la vision dâun Burundi stable et prospÚre, le renforcement de lâindépendance et de la performance de la justice apparaît comme un impératif national.