𝘽𝙪𝙟𝙪𝙢𝙗𝙪𝙧𝙖, 27 𝙨𝙚𝙥𝙩𝙚𝙢𝙗𝙧𝙚 2025 — 𝙇𝙚 𝘽𝙪𝙧𝙪𝙣𝙙𝙞 𝙖 𝙘𝙚́𝙡𝙚́𝙗𝙧𝙚́ 𝙡𝙖 𝙅𝙤𝙪𝙧𝙣𝙚́𝙚 𝙞𝙣𝙩𝙚𝙧𝙣𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣𝙖𝙡𝙚 𝙙𝙚𝙨 𝙡𝙖𝙣𝙜𝙪𝙚𝙨 𝙙𝙚𝙨 𝙨𝙞𝙜𝙣𝙚𝙨, 𝙨𝙤𝙪𝙨 𝙡𝙚 𝙩𝙝𝙚̀𝙢𝙚 : « 𝙇𝙖𝙣𝙜𝙪𝙚 𝙙𝙚𝙨 𝙨𝙞𝙜𝙣𝙚𝙨, 𝙥𝙞𝙚𝙧𝙧𝙚 𝙖𝙣𝙜𝙪𝙡𝙖𝙞𝙧𝙚 𝙙𝙚 𝙡’𝙚́𝙙𝙪𝙘𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙚𝙩 𝙙𝙪 𝙙𝙚́𝙫𝙚𝙡𝙤𝙥𝙥𝙚𝙢𝙚𝙣𝙩 𝙨𝙤𝙘𝙞𝙤-𝙚́𝙘𝙤𝙣𝙤𝙢𝙞𝙦𝙪𝙚 𝙙𝙚𝙨 𝙥𝙚𝙧𝙨𝙤𝙣𝙣𝙚𝙨 𝙨𝙤𝙪𝙧𝙙𝙚𝙨 ». 𝙇’𝙚́𝙫𝙚́𝙣𝙚𝙢𝙚𝙣𝙩, 𝙤𝙧𝙜𝙖𝙣𝙞𝙨𝙚́ 𝙥𝙖𝙧 𝘼𝙉𝙄𝙏𝙇𝘼𝙎 (𝘼𝙨𝙨𝙤𝙘𝙞𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙣𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣𝙖𝙡𝙚 𝙙𝙚𝙨 𝙞𝙣𝙩𝙚𝙧𝙥𝙧𝙚̀𝙩𝙚𝙨 𝙚𝙩 𝙩𝙧𝙖𝙙𝙪𝙘𝙩𝙚𝙪𝙧𝙨 𝙙𝙚 𝙡𝙖 𝙡𝙖𝙣𝙜𝙪𝙚 𝙙𝙚𝙨 𝙨𝙞𝙜𝙣𝙚𝙨)𝙚𝙩 𝘼𝙋𝙀𝙄𝙃 (𝘼𝙨𝙨𝙤𝙘𝙞𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙥𝙤𝙪𝙧 𝙡𝙖 𝙥𝙧𝙤𝙢𝙤𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙙'𝙪𝙣 𝙚𝙣𝙫𝙞𝙧𝙤𝙣𝙣𝙚𝙢𝙚𝙣𝙩 𝙞𝙣𝙘𝙡𝙪𝙨𝙞𝙛 𝙖𝙪𝙭 𝙥𝙚𝙧𝙨𝙤𝙣𝙣𝙚𝙨 𝙫𝙞𝙫𝙖𝙣𝙩 𝙖𝙫𝙚𝙘 𝙝𝙖𝙣𝙙𝙞𝙘𝙖𝙥), 𝙖 𝙢𝙞𝙨 𝙚𝙣 𝙡𝙪𝙢𝙞𝙚̀𝙧𝙚 𝙡𝙚𝙨 𝙙𝙚́𝙛𝙞𝙨 𝙥𝙚𝙧𝙨𝙞𝙨𝙩𝙖𝙣𝙩𝙨 𝙚𝙩 𝙡𝙚𝙨 𝙖𝙘𝙩𝙞𝙤𝙣𝙨 𝙣𝙚́𝙘𝙚𝙨𝙨𝙖𝙞𝙧𝙚𝙨 𝙥𝙤𝙪𝙧 𝙪𝙣𝙚 𝙞𝙣𝙘𝙡𝙪𝙨𝙞𝙤𝙣 𝙚𝙛𝙛𝙚𝙘𝙩𝙞𝙫𝙚 𝙙𝙚𝙨 𝙥𝙚𝙧𝙨𝙤𝙣𝙣𝙚𝙨 𝙨𝙤𝙪𝙧𝙙𝙚𝙨.

𝙐𝙣𝙚 𝙡𝙖𝙣𝙜𝙪𝙚 𝙖̀ 𝙥𝙖𝙧𝙩 𝙚𝙣𝙩𝙞𝙚̀𝙧𝙚, 𝙪𝙣 𝙙𝙧𝙤𝙞𝙩 𝙛𝙤𝙣𝙙𝙖𝙢𝙚𝙣𝙩𝙖𝙡

Selon Sylvestre Ntakarutimana, vice-représentant de l’ANSB( Association nationale des Sourds du Burundi), la Langue des Signes du Burundi (LSB) doit être reconnue officiellement. Il appelle à son intégration dans le système éducatif, à la formation d’enseignants et d’interprètes qualifiés, et à l’accessibilité des services publics
« Investir dans la LSB, c’est bâtir une société inclusive et économiquement forte », a-t-il déclaré.

𝙄𝙙𝙚𝙣𝙩𝙞𝙩𝙚́ 𝙚𝙩 𝙘𝙤𝙝𝙚́𝙨𝙞𝙤𝙣 𝙨𝙤𝙘𝙞𝙖𝙡𝙚

Pour Emmanuel Ntakarutimana, représentant adjoint de l’APEIH, la langue des signes est bien plus qu’un outil de communication : elle forge l’identité, renforce l’autonomie et la cohésion sociale des personnes sourdes.

𝘿𝙚́𝙛𝙞𝙨 𝙥𝙚𝙧𝙨𝙞𝙨𝙩𝙖𝙣𝙩𝙨 𝙢𝙖𝙡𝙜𝙧𝙚́ 𝙡𝙚𝙨 𝙚𝙛𝙛𝙤𝙧𝙩𝙨

Nkurikiyumukiza Samson, représentant légal d’ANITLAS, a reconnu les efforts du gouvernement burundais, tout en signalant :
- le manque d’interprètes,
- l’accès limité à des services essentiels,
- la méconnaissance de la LSB dans la population.

Tous les intervenants appellent à un engagement accru pour que l’inclusion ne reste pas un slogan, mais une réalité.