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Environnement
: publiĂŠ Samedi, le 27/09/2025 par
HATUNGIMANA Eric
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Ă lâissue dâun atelier national tenu le 26 septembre 2025, le Plan dâAction National de mise en Ĺuvre de la DĂŠclaration de Kampala (KDMECC) a ĂŠtĂŠ validĂŠ en prĂŠsence des reprĂŠsentants du ministère de lâenvironnement, agriculture et ĂŠlevage, des partenaires techniques et financiers, ainsi que des reprĂŠsentants de la sociĂŠtĂŠ civile et des communautĂŠs de base.
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La DĂŠclaration ministĂŠrielle de Kampala est nĂŠe en 2022, Ă la suite du constat partagĂŠ par plusieurs pays africains : les changements climatiques provoquent de plus en plus de dĂŠplacements de populations, souvent exposĂŠes Ă des catastrophes naturelles rĂŠcurrentes.
Le Burundi nâest pas ĂŠpargnĂŠ par ce phĂŠnomène. Comme lâa rappelĂŠ Christian Nimubona, Directeur gĂŠnĂŠral de lâenvironnement, des ressources en eau et de lâassainissement, des ĂŠvĂŠnements majeurs tels que les inondations de Gatumba et les crues du lac Tanganyika ont profondĂŠment affectĂŠ les populations riveraines, illustrant lâurgence dâune rĂŠponse coordonnĂŠe.
ÂŤ Les pays africains se sont engagĂŠs Ă travers 12 engagements de la DĂŠclaration de Kampala, tous orientĂŠs vers la prĂŠvention, la gestion et la rĂŠponse Ă la problĂŠmatique de mobilitĂŠ humaine liĂŠe au changement climatique Âť, a dĂŠclarĂŠ Christian Nimubona.
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Le Plan dâAction validĂŠ vient prĂŠciser la mise en Ĺuvre de ces 12 engagements. Il intègre des mesures concrètes telles que :
le renforcement des systèmes dâalerte prĂŠcoce au Burundi, dĂŠjĂ existants mais nĂŠcessitant des amĂŠliorations ;
la rĂŠduction des risques de catastrophes par des actions communautaires comme la reforestation, lâamĂŠnagement de fossĂŠs antiĂŠrosifs et la restauration des ĂŠcosystèmes ;
la mobilisation des financements climatiques, aussi bien auprès des fonds internationaux que des forces intÊrieures (secteur privÊ, banques locales, initiatives communautaires) ;
la consolidation de la coopĂŠration internationale et rĂŠgionale, en cohĂŠrence avec lâesprit dâintĂŠgration africaine.
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Si les financements extĂŠrieurs demeurent importants, le Plan insiste sur la valorisation des ressources internes. ÂŤ Nous ne devons pas dĂŠpendre uniquement des financements climatiques internationaux. Notre pays dispose dâune population dynamique, de compĂŠtences et de ressources locales capables de contribuer efficacement Ă la lutte contre les effets du changement climatique Âť, a soulignĂŠ le Directeur gĂŠnĂŠral.
Il a ĂŠgalement interpellĂŠ les citoyens Ă sâimpliquer directement dans des actions simples mais stratĂŠgiques comme la plantation dâarbres, lâentretien des collines, ou encore lâamĂŠlioration des pratiques agricoles durables.
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La validation de ce Plan dâAction national sâinscrit dans un cadre plus large de la coopĂŠration internationale, de lâintĂŠgration rĂŠgionale et des engagements des dirigeants africains Ă travers la KDMECC. Les partenaires de dĂŠveloppement prĂŠsents ont rĂŠaffirmĂŠ leur disponibilitĂŠ Ă soutenir le Burundi, dans la mise en Ĺuvre concrète des prioritĂŠs nationales et rĂŠgionales.