𝙇𝙚 𝙥𝙧𝙚𝙢𝙞𝙚𝙧 𝙢𝙞𝙣𝙞𝙨𝙩𝙧𝙚 𝙙𝙪 𝘽𝙪𝙧𝙪𝙣𝙙𝙞, 𝙉𝙚𝙨𝙩𝙤𝙧 𝙉𝙩𝙖𝙝𝙤𝙣𝙩𝙪𝙮𝙚, 𝙖 𝙧𝙚́𝙪𝙣𝙞 𝙡𝙚 𝙢𝙚𝙧𝙘𝙧𝙚𝙙𝙞 24 𝙨𝙚𝙥𝙩𝙚𝙢𝙗𝙧𝙚 2025 𝙖̀ 𝙂𝙞𝙩𝙚𝙜𝙖, 𝙡𝙚𝙨 𝙞𝙣𝙫𝙚𝙨𝙩𝙞𝙨𝙨𝙚𝙪𝙧𝙨 𝙙𝙪 𝙨𝙚𝙘𝙩𝙚𝙪𝙧 𝙖𝙜𝙧𝙞𝙘𝙤𝙡𝙚 𝙚𝙩 𝙙𝙚 𝙡’𝙚́𝙡𝙚𝙫𝙖𝙜𝙚, 𝙡𝙚𝙨 𝙖𝙘𝙩𝙚𝙪𝙧𝙨 𝙙𝙚 𝙡𝙖 𝙛𝙞𝙡𝙞𝙚̀𝙧𝙚 𝙛𝙤𝙧𝙚𝙨𝙩𝙞𝙚̀𝙧𝙚 𝙚𝙩 𝙖𝙥𝙞𝙘𝙤𝙡𝙚, 𝙡𝙚𝙨 𝙧𝙚𝙨𝙥𝙤𝙣𝙨𝙖𝙗𝙡𝙚𝙨 𝙖𝙙𝙢𝙞𝙣𝙞𝙨𝙩𝙧𝙖𝙩𝙞𝙛𝙨 𝙖𝙞𝙣𝙨𝙞 𝙦𝙪𝙚 𝙡𝙚𝙨 𝙧𝙚𝙥𝙧𝙚́𝙨𝙚𝙣𝙩𝙖𝙣𝙩𝙨 𝙧𝙚𝙡𝙞𝙜𝙞𝙚𝙪𝙭. 𝙊𝙗𝙟𝙚𝙘𝙩𝙞𝙛 : 𝙡𝙚𝙪𝙧 𝙥𝙧𝙚́𝙨𝙚𝙣𝙩𝙚𝙧 𝙡𝙖 𝙣𝙤𝙪𝙫𝙚𝙡𝙡𝙚 𝙫𝙞𝙨𝙞𝙤𝙣 𝙙𝙪 𝙜𝙤𝙪𝙫𝙚𝙧𝙣𝙚𝙢𝙚𝙣𝙩 𝙚𝙣 𝙢𝙖𝙩𝙞𝙚̀𝙧𝙚 𝙙𝙚 𝙥𝙧𝙤𝙙𝙪𝙘𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙖𝙜𝙧𝙞𝙘𝙤𝙡𝙚, 𝙙’𝙚́𝙡𝙚𝙫𝙖𝙜𝙚 𝙚𝙩 𝙙𝙚 𝙥𝙧𝙤𝙩𝙚𝙘𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙙𝙚 𝙡’𝙚𝙣𝙫𝙞𝙧𝙤𝙣𝙣𝙚𝙢𝙚𝙣𝙩.

Lors de cette rencontre, le chef du gouvernement a annoncé plusieurs mesures incitatives destinées à encourager les investissements. Désormais, tout investisseur capable d’exploiter une parcelle domaniale inutilisée pourra en faire la demande et signer un contrat avec l’État. Toutefois, les projets devront être menés à terme sous peine de retrait des terres concédées.


𝘿𝙚𝙨 𝙖𝙫𝙖𝙣𝙩𝙖𝙜𝙚𝙨 𝙛𝙞𝙨𝙘𝙖𝙪𝙭 𝙥𝙤𝙪𝙧 𝙨𝙩𝙞𝙢𝙪𝙡𝙚𝙧 𝙡𝙖 𝙥𝙧𝙤𝙙𝙪𝙘𝙩𝙞𝙤𝙣


Le premier ministre a précisé que les grands projets bénéficieront d’exemptions fiscales sur les équipements importés, et d’un remboursement des intérêts sur les emprunts contractés pendant les premières années d’activité. En contrepartie, les bénéficiaires devront présenter un plan d’affaires solide.

Pour l’élevage, des seuils minimums sont fixés : au moins 200 vaches, 500 porcs, 100 chèvres ou moutons, ou encore 100 lapins. Les exploitants agricoles devront, eux, préciser la superficie nécessaire et les cultures envisagées. Une redevance annuelle symbolique sera perçue par l’État. Quant à la filière forestière, les investisseurs pourront demander des collines propices à la plantation d’arbres, tandis que les apiculteurs devront contractualiser avec l’État pour exploiter les forêts existantes.


𝙑𝙚𝙧𝙨 𝙪𝙣𝙚 𝙢𝙚𝙞𝙡𝙡𝙚𝙪𝙧𝙚 𝙜𝙚𝙨𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙙𝙚𝙨 𝙞𝙣𝙩𝙧𝙖𝙣𝙩𝙨 𝙚𝙩 𝙙𝙚 𝙡’𝙝𝙮𝙜𝙞𝙚̀𝙣𝙚 𝙥𝙪𝙗𝙡𝙞𝙦𝙪𝙚


Le chef du gouvernement a aussi insisté sur la rationalisation des subventions aux engrais. Dorénavant, nul ne pourra bénéficier d’engrais sans un certificat délivré par le chef de colline et l’agronome, attestant que la parcelle a été correctement labourée, avec des courbes de niveaux et des haies antiérosives.

Il a également rappelé l’importance de l’hygiène et de l’assainissement au sein des communautés, soulignant qu’une loi sanctionne déjà les contrevenants. Les responsables administratifs ont été appelés à veiller à son application stricte.


𝙏𝙧𝙖𝙣𝙨𝙥𝙖𝙧𝙚𝙣𝙘𝙚 𝙛𝙞𝙨𝙘𝙖𝙡𝙚 𝙚𝙩 𝙥𝙧𝙤𝙢𝙤𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙙𝙪 « 𝙢𝙖𝙙𝙚 𝙞𝙣 𝘽𝙪𝙧𝙪𝙣𝙙𝙞 »


S’agissant de la collecte des impôts, Nestor Ntahontuye a exhorté les commerçants à utiliser les machines électroniques délivrant des factures officielles, faute de quoi ils s’exposent à des sanctions. Les consommateurs ont été encouragés à exiger systématiquement ces reçus, qui permettent à l’État de mobiliser les ressources nécessaires au financement du développement.

Enfin, le premier ministre a fermement interdit l’utilisation de fonds publics pour l’importation de produits déjà fabriqués au Burundi. « À partir de maintenant, ce qui peut être produit ici doit être acheté ici », a-t-il martelé, mettant en avant la volonté du gouvernement de soutenir l’industrie locale.


𝙐𝙣 𝙖𝙥𝙥𝙚𝙡 𝙖̀ 𝙡’𝙖𝙘𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙞𝙢𝙢𝙚́𝙙𝙞𝙖𝙩𝙚


En clôturant la rencontre, Nestor Ntahontuye a exhorté les investisseurs à passer rapidement à l’action, afin que les projets de production commencent dès la saison culturale A 2025.