𝙇𝙚 10 𝙨𝙚𝙥𝙩𝙚𝙢𝙗𝙧𝙚 2025, 𝙡𝙖 𝘿𝙞𝙧𝙚𝙘𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙜𝙚́𝙣𝙚́𝙧𝙖𝙡𝙚 𝙘𝙝𝙖𝙧𝙜𝙚́𝙚 𝙙𝙪 𝙧𝙖𝙥𝙖𝙩𝙧𝙞𝙚𝙢𝙚𝙣𝙩 𝙖𝙪 𝙢𝙞𝙣𝙞𝙨𝙩𝙚̀𝙧𝙚 𝙙𝙚 𝙡’𝙄𝙣𝙩𝙚́𝙧𝙞𝙚𝙪𝙧, 𝙚𝙣 𝙘𝙤𝙡𝙡𝙖𝙗𝙤𝙧𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙖𝙫𝙚𝙘 𝙡𝙚 𝙃𝙖𝙪𝙩-𝘾𝙤𝙢𝙢𝙞𝙨𝙨𝙖𝙧𝙞𝙖𝙩 𝙙𝙚𝙨 𝙉𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣𝙨 𝙐𝙣𝙞𝙚𝙨 𝙥𝙤𝙪𝙧 𝙡𝙚𝙨 𝙍𝙚́𝙛𝙪𝙜𝙞𝙚́𝙨 𝙚𝙩 𝙨𝙚𝙨 𝙥𝙖𝙧𝙩𝙚𝙣𝙖𝙞𝙧𝙚𝙨, 𝙖 𝙤𝙧𝙜𝙖𝙣𝙞𝙨𝙚́ 𝙪𝙣 𝙚́𝙘𝙝𝙖𝙣𝙜𝙚 𝙞𝙣𝙚́𝙙𝙞𝙩 𝙚𝙣𝙩𝙧𝙚 𝙗𝙪𝙧𝙪𝙣𝙙𝙖𝙞𝙨 𝙙𝙚́𝙟𝙖̀ 𝙧𝙚𝙣𝙩𝙧𝙚́𝙨 𝙚𝙩 𝙘𝙚𝙪𝙭 𝙫𝙞𝙫𝙖𝙣𝙩 𝙚𝙣𝙘𝙤𝙧𝙚 𝙚𝙣 𝙚𝙭𝙞𝙡.


Grâce aux technologies de l’information et de la communication, cette rencontre en ligne a réuni des rapatriés installés au Burundi et des réfugiés établis en Tanzanie, Ouganda, RDC, Rwanda, Kenya, Afrique du Sud, Mozambique, Malawi et Zambie.


𝙐𝙣 𝙢𝙚𝙨𝙨𝙖𝙜𝙚 𝙙’𝙖𝙘𝙘𝙪𝙚𝙞𝙡 𝙚𝙩 𝙙𝙚 𝙧𝙚𝙘𝙤𝙣𝙣𝙖𝙞𝙨𝙨𝙖𝙣𝙘𝙚


Dans son discours, Ndayikunda Annonciate, conseillère juridique et politique représentant le gouverneur de la province de Burunga, a salué l’hospitalité des pays voisins et félicité les Burundais déjà revenus. Elle a insisté sur le retour de la paix et invité ceux encore en exil à regagner leur patrie. Elle a aussi exprimé sa gratitude au HCR et à ses partenaires pour avoir facilité cet échange jugé « très utile ».


𝘿𝙚𝙨 𝙩𝙚́𝙢𝙤𝙞𝙜𝙣𝙖𝙜𝙚𝙨 𝙧𝙖𝙨𝙨𝙪𝙧𝙖𝙣𝙩𝙨 𝙙𝙚𝙨 𝙧𝙖𝙥𝙖𝙩𝙧𝙞𝙚́𝙨


Les rapatriés ont tenu à partager leurs expériences positives afin de rassurer leurs compatriotes. « Nous pensions être maltraités à notre retour, mais au contraire, nous avons été bien accueillis », ont ils confié.
Parmi eux, Nizonkiza Alicia, rapatriée en 2020, a expliqué avoir bénéficié d’aides financières et matérielles. Avec l’appui de World Vision et du HCR, elle et d’autres rapatriés ont lancé des activités génératrices de revenus, comme la soudure et la boulangerie.


𝙇𝙖 𝙦𝙪𝙚𝙨𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙛𝙤𝙣𝙘𝙞𝙚̀𝙧𝙚 𝙖𝙪 𝙘𝙚𝙣𝙩𝙧𝙚 𝙙𝙚𝙨 𝙥𝙧𝙚́𝙤𝙘𝙘𝙪𝙥𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣𝙨

Damien Macumi, secrétaire permanent à la Commission foncière nationale, a rassuré les réfugiés quant à la disponibilité des terres. Il a affirmé que l’État a mis en place des mécanismes pour réduire les conflits fonciers, notamment la délivrance de certificats fonciers à moindre coût dans les communes.
Il a également précisé que des terres domaniales sont en cours d’attribution, en priorité aux rapatriés. Plusieurs d’entre les rapatriés ont également témoigné avoir déjà récupéré leurs propriétés ou obtenu de nouvelles parcelles.


𝙐𝙣 𝙖𝙥𝙥𝙚𝙡 𝙖̀ 𝙡’𝙪𝙣𝙞𝙩𝙚́ 𝙥𝙤𝙪𝙧 𝙡’𝙖𝙫𝙚𝙣𝙞𝙧 𝙙𝙪 𝙥𝙖𝙮𝙨


De son côté, Nestor Bimenyimana, directeur général du rapatriement au ministère de l’Intérieur, a encouragé les burundais encore en exil à rentrer pour participer à la construction du pays, et contribuer à la vision nationale. Il a assuré que le gouvernement est prêt à accompagner tous les rapatriés dans leur réintégration.