𝘼𝙡𝙤𝙧𝙨 𝙦𝙪𝙚 𝙡𝙚 𝘽𝙪𝙧𝙪𝙣𝙙𝙞 𝙚𝙣𝙩𝙧𝙚 𝙙𝙖𝙣𝙨 𝙪𝙣𝙚 𝙣𝙤𝙪𝙫𝙚𝙡𝙡𝙚 𝙥𝙝𝙖𝙨𝙚 𝙙𝙚 𝙜𝙤𝙪𝙫𝙚𝙧𝙣𝙖𝙣𝙘𝙚 𝙡𝙤𝙘𝙖𝙡𝙚, 𝙡𝙚𝙨 𝙖𝙪𝙩𝙤𝙧𝙞𝙩𝙚́𝙨 𝙣𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣𝙖𝙡𝙚𝙨 𝙝𝙖𝙪𝙨𝙨𝙚𝙣𝙩 𝙡𝙚 𝙩𝙤𝙣 𝙘𝙤𝙣𝙩𝙧𝙚 𝙡𝙚𝙨 𝙘𝙤𝙣𝙨𝙩𝙧𝙪𝙘𝙩𝙞𝙤𝙣𝙨 𝙖𝙣𝙖𝙧𝙘𝙝𝙞𝙦𝙪𝙚𝙨 𝙚𝙩 𝙡’𝙖𝙥𝙥𝙧𝙤𝙥𝙧𝙞𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙞𝙡𝙡𝙚́𝙜𝙖𝙡𝙚 𝙙𝙚𝙨 𝙗𝙞𝙚𝙣𝙨 𝙙𝙚 𝙡’𝙀́𝙩𝙖𝙩. 𝙐𝙣𝙚 𝙙𝙚𝙨𝙘𝙚𝙣𝙩𝙚 𝙢𝙪𝙨𝙘𝙡𝙚́𝙚 𝙖 𝙚́𝙩𝙚́ 𝙢𝙚𝙣𝙚́𝙚 𝙖̀ 𝙈𝙪𝙠𝙖𝙯𝙖, 𝙧𝙚́𝙫𝙚́𝙡𝙖𝙣𝙩 𝙙𝙚𝙨 𝙫𝙞𝙤𝙡𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣𝙨 𝙛𝙡𝙖𝙜𝙧𝙖𝙣𝙩𝙚𝙨.

𝙐𝙣𝙚 𝙙𝙚𝙨𝙘𝙚𝙣𝙩𝙚 𝙨𝙪𝙧𝙥𝙧𝙞𝙨𝙚 𝙙𝙖𝙣𝙨 𝙥𝙡𝙪𝙨𝙞𝙚𝙪𝙧𝙨 𝙦𝙪𝙖𝙧𝙩𝙞𝙚𝙧𝙨 𝙙𝙚 𝘽𝙪𝙟𝙪𝙢𝙗𝙪𝙧𝙖

Le 5 septembre 2025, en pleine période de transition administrative, les autorités burundaises ont effectué une opération d’envergure dans la commune urbaine de Mukaza, visant à dénoncer l’occupation illégale de terrains publics.

La mission, conduite par le Secrétaire permanent du Conseil national de Sécurité, Alfred Innocent Museremu, et la nouvelle administratrice communale Mukaza Aline Bigirimana, a permis de dresser un constat alarmant dans plusieurs localités de la capitale, notamment à Sororezo (Mutanga), au marché de Jabe et dans une localité de la commune Mugere.

𝙐𝙣𝙚 𝙤𝙥𝙚́𝙧𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙞𝙣𝙨𝙘𝙧𝙞𝙩𝙚 𝙙𝙖𝙣𝙨 𝙪𝙣 𝙥𝙧𝙤𝙜𝙧𝙖𝙢𝙢𝙚 𝙣𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣𝙖𝙡 𝙙𝙚 𝙨𝙚́𝙘𝙪𝙧𝙞𝙩𝙚́

Selon M. Museremu, cette initiative s’inscrit dans le cadre d’un programme quinquennal de renforcement de la sécurité publique et de la bonne gouvernance. « Nous voulons éduquer en montrant l’exemple. Cette tournée vise à expliquer clairement aux nouvelles autorités locales les responsabilités qui leur incombent », a-t-il affirmé.

𝙎𝙚́𝙘𝙪𝙧𝙞𝙩𝙚́ 𝙣𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣𝙖𝙡𝙚 : 𝙪𝙣𝙚 𝙙𝙚́𝙛𝙞𝙣𝙞𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙚́𝙡𝙖𝙧𝙜𝙞𝙚

Le Secrétaire permanent a tenu à rappeler que la sécurité nationale ne se limite pas aux conflits ou à la criminalité. « La sécurité, c’est aussi la gestion responsable de l’espace public, l’hygiène, l’accès aux services d’urgence et la prévention des catastrophes urbaines », a-t-il expliqué, insistant sur les dangers d’un urbanisme incontrôlé.

𝘿𝙚𝙨 𝙫𝙞𝙤𝙡𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣𝙨 𝙜𝙧𝙖𝙫𝙚𝙨 𝙨𝙪𝙧 𝙡𝙚 𝙩𝙚𝙧𝙧𝙖𝙞𝙣

A Sororezo, les autorités ont découvert des matériaux de construction entreposés illégalement sur la voie publique, des habitations bâties dans des zones non autorisées, ainsi que des structures sans installations sanitaires. Le constat est similaire à Kamesa, dans la commune Mugere, où des logements ont été érigés au bord de falaises ou sous des lignes à haute tension, mettant en danger la vie des habitants.

𝙇’𝙖𝙪𝙩𝙤𝙧𝙞𝙩𝙚́ 𝙣𝙚 𝙢𝙚𝙪𝙧𝙩 𝙟𝙖𝙢𝙖𝙞𝙨

« Pendant les périodes de transition, certains pensent pouvoir agir impunément. Mais l’autorité ne meurt jamais. Là où un mandat s’achève, un autre prend le relais », a déclaré Museremu, appelant les nouvelles autorités à ne pas tolérer la complaisance ou la complicité.

𝙇𝙚 𝙢𝙖𝙧𝙘𝙝𝙚́ 𝙙𝙚 𝙅𝙖𝙗𝙚 : 𝙚𝙣𝙩𝙧𝙚 𝙖𝙥𝙥𝙧𝙤𝙥𝙧𝙞𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙚𝙩 𝙘𝙤𝙧𝙧𝙪𝙥𝙩𝙞𝙤𝙣

Au marché de Jabe, le constat est tout aussi préoccupant : des constructions ont été érigées sur des canaux d’évacuation ou des voies réservées aux secours. Selon les autorités, ces actes sont souvent facilités par la complicité de certains agents administratifs.

𝙐𝙣 𝙖𝙥𝙥𝙚𝙡 𝙖̀ 𝙡𝙖 𝙧𝙞𝙜𝙪𝙚𝙪𝙧 𝙚𝙩 𝙖̀ 𝙡𝙖 𝙘𝙤𝙣𝙨𝙘𝙞𝙚𝙣𝙘𝙚 𝙘𝙞𝙩𝙤𝙮𝙚𝙣𝙣𝙚

Le message du gouvernement est ferme : toute construction illégale doit cesser, et la loi doit être respectée sans exception. « Les pratiques d’occupation illégale, de corruption et de connivence doivent être éradiquées. Ceux qui ne protègent pas l’intérêt général trahissent leur mission », a conclu M. Museremu.

𝙑𝙚𝙧𝙨 𝙪𝙣𝙚 𝙜𝙤𝙪𝙫𝙚𝙧𝙣𝙖𝙣𝙘𝙚 𝙥𝙡𝙪𝙨 𝙨𝙩𝙧𝙞𝙘𝙩𝙚 𝙖̀ 𝙡’𝙝𝙤𝙧𝙞𝙯𝙤𝙣 2040-2060

Cette opération marque le début d’un processus plus vaste de réformes en matière d’urbanisme, de sécurité et de gestion des biens publics. Les autorités annoncent déjà un suivi rigoureux et des sanctions pour les contrevenants, dans le but de construire un Burundi plus sûr, plus juste et mieux gouverné.