𝙀𝙣 𝙢𝙖𝙧𝙜𝙚 𝙙𝙚 𝙨𝙖 𝙫𝙞𝙨𝙞𝙩𝙚 𝙤𝙛𝙛𝙞𝙘𝙞𝙚𝙡𝙡𝙚 𝙙𝙚 𝙙𝙚𝙪𝙭 𝙟𝙤𝙪𝙧𝙨 𝙖𝙪 𝘽𝙪𝙧𝙪𝙣𝙙𝙞, 𝙡’𝘼𝙙𝙢𝙞𝙣𝙞𝙨𝙩𝙧𝙖𝙩𝙚𝙪𝙧 𝙧𝙚𝙥𝙧𝙚́𝙨𝙚𝙣𝙩𝙖𝙣𝙩 𝙡𝙚 𝙥𝙖𝙮𝙨 𝙖𝙪 𝘾𝙤𝙣𝙨𝙚𝙞𝙡 𝙙’𝘼𝙙𝙢𝙞𝙣𝙞𝙨𝙩𝙧𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙙𝙚 𝙡𝙖 𝘽𝙖𝙣𝙦𝙪𝙚 𝙈𝙤𝙣𝙙𝙞𝙖𝙡𝙚, 𝘿𝙧 𝙕𝙖𝙧𝙖𝙪 𝙒𝙚𝙣𝙙𝙚𝙡𝙞𝙣𝙚 𝙆𝙞𝙗𝙬𝙚, 𝙨’𝙚𝙨𝙩 𝙧𝙚𝙣𝙙𝙪 𝙢𝙖𝙧𝙙𝙞 𝙡𝙚 08 𝙟𝙪𝙞𝙡𝙡𝙚𝙩 2025, 𝙨𝙪𝙧 𝙡𝙚 𝙘𝙝𝙖𝙣𝙩𝙞𝙚𝙧 𝙙𝙪 𝙥𝙧𝙤𝙟𝙚𝙩 𝙙𝙚 𝙧𝙚𝙘𝙤𝙣𝙨𝙩𝙧𝙪𝙘𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙙𝙪 𝙥𝙤𝙣𝙩 𝙨𝙪𝙧 𝙡𝙖 𝙧𝙞𝙫𝙞𝙚̀𝙧𝙚 𝙍𝙪𝙨𝙞𝙯𝙞, 𝙨𝙞𝙩𝙪𝙚́ 𝙖̀ 𝙡𝙖 𝙏𝙧𝙖𝙣𝙨𝙫𝙚𝙧𝙨𝙖𝙡𝙚 6 𝙚𝙣 𝘾𝙤𝙢𝙢𝙪𝙣𝙚 𝘽𝙪𝙜𝙖𝙣𝙙𝙖, 𝙖̀ 𝙡𝙖 𝙛𝙧𝙤𝙣𝙩𝙞𝙚̀𝙧𝙚 𝙚𝙣𝙩𝙧𝙚 𝙡𝙚 𝘽𝙪𝙧𝙪𝙣𝙙𝙞 𝙚𝙩 𝙡𝙖 𝙍𝙚́𝙥𝙪𝙗𝙡𝙞𝙦𝙪𝙚 𝘿𝙚́𝙢𝙤𝙘𝙧𝙖𝙩𝙞𝙦𝙪𝙚 𝙙𝙪 𝘾𝙤𝙣𝙜𝙤 (𝙍𝘿𝘾).

𝙐𝙣 𝙥𝙧𝙤𝙟𝙚𝙩 𝙨𝙩𝙧𝙖𝙩𝙚́𝙜𝙞𝙦𝙪𝙚 𝙥𝙤𝙪𝙧 𝙡’𝙞𝙣𝙩𝙚́𝙜𝙧𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙧𝙚́𝙜𝙞𝙤𝙣𝙖𝙡𝙚

Ce projet stratégique financé par la Banque mondiale, s’inscrit dans le cadre du renforcement de l’intégration régionale et de la facilitation des échanges entre les deux pays. Selon le Ministre de l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Élevage, Prosper Dodiko, le budget initial du projet était estimé entre 6 et 8 millions de dollars américains. Cependant, en raison des aléas climatiques survenus après les études préliminaires, le coût global a été revu à la hausse, atteignant aujourd’hui plus de 12 millions de dollars.

Pour faire face aux risques liés aux intempéries et assurer une meilleure durabilité de l’ouvrage, des poutres supplémentaires ont été intégrées à la structure du pont, renforçant ainsi sa résistance. Outre le pont lui-même, le projet comprend également la construction de routes d’accès et de liaison de part et d’autre de la frontière, facilitant la mobilité des personnes et des biens entre le Burundi et la RDC.

𝘿𝙚𝙨 𝙧𝙚𝙩𝙖𝙧𝙙𝙨 𝙥𝙧𝙚́𝙤𝙘𝙘𝙪𝙥𝙖𝙣𝙩𝙨 𝙙𝙖𝙣𝙨 𝙡’𝙚𝙭𝙚́𝙘𝙪𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙙𝙚𝙨 𝙩𝙧𝙖𝙫𝙖𝙪𝙭

Les travaux, lancés en octobre 2023, devraient s’achever en octobre 2025, avec une réception provisoire prévue à cette échéance. Toutefois, le Ministre Dodiko a exprimé son inquiétude quant au retard accumulé, principalement dû aux inondations causées par les changements climatiques. Il a ainsi exhorté l’entreprise en charge des travaux à renforcer la mobilisation de matériel et d’équipements sur le site, afin d’accélérer le rythme d’exécution et de rattraper les retards.

𝙇𝙖 𝘽𝙖𝙣𝙦𝙪𝙚 𝙢𝙤𝙣𝙙𝙞𝙖𝙡𝙚 𝙧𝙚́𝙖𝙛𝙛𝙞𝙧𝙢𝙚 𝙨𝙤𝙣 𝙨𝙤𝙪𝙩𝙞𝙚𝙣 𝙖𝙪 𝘽𝙪𝙧𝙪𝙣𝙙𝙞

De son côté, Dr Zarau Wendeline Kibwe a salué l’importance de ce projet d’intérêt régional, soulignant son impact positif attendu sur les populations locales et sur le développement socio-économique de la région. Il a également mis en avant la qualité de la collaboration entre le Burundi et la Banque Mondiale, tout en réaffirmant son engagement à promouvoir les opportunités d’investissement au Burundi au sein de l’institution financière internationale.

« Le Burundi regorge de potentialités de développement. Je m’engage à être un Ambassadeur actif de ce pays auprès des instances de la Banque Mondiale », a-t-il déclaré.