𝗨𝗻𝗲 𝗰𝗼𝗻𝗰𝗲𝗿𝘁𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝘀𝗲𝗺𝗲𝘀𝘁𝗿𝗶𝗲𝗹𝗹𝗲 𝗲𝗻𝘁𝗿𝗲 𝗹𝗲 𝗺𝗶𝗻𝗶𝘀𝘁𝗲̀𝗿𝗲 𝗱𝗲 𝗷𝘂𝘀𝘁𝗶𝗰𝗲 𝗲𝘁 𝘀𝗲𝘀 𝗽𝗮𝗿𝘁𝗲𝗻𝗮𝗶𝗿𝗲𝘀

Justice

: publié Mardi, le 08/07/2025 par IRAKOZE Médiatrice

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𝘾𝙚 𝙡𝙪𝙣𝙙𝙞 7 𝙟𝙪𝙞𝙣 2025, 𝙡𝙚 𝙢𝙞𝙣𝙞𝙨𝙩𝙚̀𝙧𝙚 𝙙𝙚 𝙡𝙖 𝙅𝙪𝙨𝙩𝙞𝙘𝙚 𝙙𝙪 𝘽𝙪𝙧𝙪𝙣𝙙𝙞 𝙖 𝙤𝙧𝙜𝙖𝙣𝙞𝙨𝙚́, 𝙘𝙤𝙢𝙢𝙚 𝙩𝙤𝙪𝙨 𝙡𝙚𝙨 𝙨𝙞𝙭 𝙢𝙤𝙞𝙨, 𝙪𝙣𝙚 𝙧𝙚𝙣𝙘𝙤𝙣𝙩𝙧𝙚 𝙙’𝙚́𝙘𝙝𝙖𝙣𝙜𝙚 𝙖𝙫𝙚𝙘 𝙨𝙚𝙨 𝙥𝙖𝙧𝙩𝙚𝙣𝙖𝙞𝙧𝙚𝙨 𝙖𝙪 𝙙𝙚́𝙫𝙚𝙡𝙤𝙥𝙥𝙚𝙢𝙚𝙣𝙩. 𝘾𝙚𝙩𝙩𝙚 𝙧𝙚́𝙪𝙣𝙞𝙤𝙣 𝙫𝙞𝙨𝙖𝙞𝙩 𝙖̀ 𝙛𝙖𝙞𝙧𝙚 𝙡𝙚 𝙥𝙤𝙞𝙣𝙩 𝙨𝙪𝙧 𝙡’𝙚́𝙩𝙖𝙩 𝙙𝙚 𝙢𝙞𝙨𝙚 𝙚𝙣 œ𝙪𝙫𝙧𝙚 𝙙𝙚𝙨 𝙥𝙧𝙤𝙟𝙚𝙩𝙨 𝙘𝙤𝙣𝙟𝙤𝙞𝙣𝙩𝙨 𝙚𝙩 𝙖̀ 𝙧𝙚𝙣𝙛𝙤𝙧𝙘𝙚𝙧 𝙡𝙖 𝙘𝙤𝙡𝙡𝙖𝙗𝙤𝙧𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙖𝙪𝙩𝙤𝙪𝙧 𝙙𝙚𝙨 𝙥𝙧𝙞𝙤𝙧𝙞𝙩𝙚́𝙨 𝙟𝙪𝙙𝙞𝙘𝙞𝙖𝙞𝙧𝙚𝙨 𝙣𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣𝙖𝙡𝙚𝙨.

Dans son discours d’ouverture, la ministre Domine Banyankimbona a salué les avancées accomplies, citant notamment la réhabilitation d’infrastructures pénitentiaires comme la prison de Ngozi, la formation continue des magistrats et l’aide légale accordée aux plus vulnérables. Des partenaires comme l’Union européenne, le PNUD et la Banque mondiale ont été remerciés pour leur appui technique et financier.

𝙐𝙣𝙚 𝙟𝙪𝙨𝙩𝙞𝙘𝙚 𝙥𝙡𝙪𝙨 𝙝𝙪𝙢𝙖𝙞𝙣𝙚 𝙚𝙩 𝙞𝙣𝙘𝙡𝙪𝙨𝙞𝙫𝙚 𝙘𝙤𝙢𝙢𝙚 𝙥𝙧𝙞𝙤𝙧𝙞𝙩𝙚́

L’ambassadrice de l’Union européenne a, dans son intervention, mis en avant l’importance d’un dialogue franc et d’une approche participative dans la mise en œuvre des réformes. Elle a encouragé les groupes techniques – accès à la justice, droits humains, administration pénitentiaire, administration judiciaire – à devenir de véritables moteurs de transformation.

Elle a également insisté sur la nécessité de promouvoir des alternatives à l’incarcération, telles que la médiation ou les travaux d’intérêt général, surtout pour les délits mineurs. Ces solutions, plus humaines et efficaces, permettent aussi de désengorger les prisons et de garantir une justice respectueuse de la dignité humaine.

𝙇𝙚𝙨 𝙙𝙚́𝙛𝙞𝙨 𝙨𝙩𝙧𝙪𝙘𝙩𝙪𝙧𝙚𝙡𝙨 𝙖̀ 𝙧𝙚𝙡𝙚𝙫𝙚𝙧 𝙥𝙤𝙪𝙧 𝙪𝙣𝙚 𝙟𝙪𝙨𝙩𝙞𝙘𝙚 𝙢𝙤𝙙𝙚𝙧𝙣𝙞𝙨𝙚́𝙚

Malgré les progrès salués, de nombreux défis persistent : surpopulation carcérale, infrastructures inadaptées, lenteur dans l’exécution des décisions judiciaires, manque d’accès à l’information, faible digitalisation et capacités limitées des acteurs judiciaires. La ministre a souligné que ces obstacles freinent l’accès équitable à la justice pour tous les Burundais.

Elle a lancé un appel aux partenaires pour renforcer leur appui, notamment dans la digitalisation du système judiciaire et la réinsertion sociale des détenus à travers la formation professionnelle. Une telle vision s’inscrit dans l’ambition du Burundi d’émerger à l’horizon 2040 et de se développer durablement d’ici 2060.