𝘽𝙪𝙟𝙪𝙢𝙗𝙪𝙧𝙖, 𝙡𝙖 𝙘𝙖𝙥𝙞𝙩𝙖𝙡𝙚 𝙚́𝙘𝙤𝙣𝙤𝙢𝙞𝙦𝙪𝙚 𝙙𝙪 𝘽𝙪𝙧𝙪𝙣𝙙𝙞, 𝙖𝙘𝙘𝙪𝙚𝙞𝙡𝙡𝙚 𝙙𝙪 26 𝙖𝙪 28 𝙖𝙤𝙪̂𝙩 2025; 𝙡𝙖 𝙂𝙡𝙤𝙗𝙖𝙡 𝙇𝙤𝙜𝙞𝙨𝙩𝙞𝙘𝙨 𝘾𝙤𝙣𝙫𝙚𝙣𝙩𝙞𝙤𝙣 (𝙂𝙇𝘾2025), 𝙪𝙣 𝙚́𝙫𝙚́𝙣𝙚𝙢𝙚𝙣𝙩 𝙙’𝙚𝙣𝙫𝙚𝙧𝙜𝙪𝙧𝙚 𝙘𝙤𝙣𝙩𝙞𝙣𝙚𝙣𝙩𝙖𝙡𝙚 𝙥𝙡𝙖𝙘𝙚́ 𝙨𝙤𝙪𝙨 𝙡𝙚 𝙩𝙝𝙚̀𝙢𝙚 : « 𝙇𝙞𝙗𝙚́𝙧𝙚𝙧 𝙡𝙚 𝙥𝙤𝙩𝙚𝙣𝙩𝙞𝙚𝙡 𝙘𝙤𝙢𝙢𝙚𝙧𝙘𝙞𝙖𝙡 𝙙𝙚 𝙡’𝘼𝙛𝙧𝙞𝙦𝙪𝙚 𝙜𝙧𝙖̂𝙘𝙚 𝙖̀ 𝙪𝙣𝙚 𝙡𝙤𝙜𝙞𝙨𝙩𝙞𝙦𝙪𝙚 𝙘𝙤𝙢𝙢𝙚𝙧𝙘𝙞𝙖𝙡𝙚 𝙚𝙛𝙛𝙞𝙘𝙖𝙘𝙚 ».

Organisée par la FEAFFA (Fédération des Agences en Douane et Transitaires de la Communauté Est-Africaine) en partenariat avec l’ABADT (Association Burundaise des Agences en Douane et Transitaires), cette conférence réunit des experts internationaux, des représentants gouvernementaux, des partenaires techniques et financiers, ainsi que des acteurs privés du secteur logistique, afin d'explorer les leviers d'une logistique transformatrice au service du commerce africain.

Présidée par l’Ombudsman du Burundi, Aimée Laurentine Kanyana, la cérémonie d’ouverture a mis en lumière les ambitions du pays en matière de développement logistique.
« Le Burundi, riche en ressources naturelles, est à l’aube d’une révolution logistique. Digitalisation, traçabilité, gestion intelligente des infrastructures : autant d’atouts pour devenir une plateforme logistique compétitive », a déclaré l’Ombudsman.

Elle a également souligné le rôle stratégique de la logistique dans la transformation économique, appelant à un dialogue renforcé entre administrations, opérateurs et institutions pour garantir transparence, équité et efficacité dans les échanges.

L’Ombudsman du Burundi Aimée Laurentine Kanyana, a également réaffirmé l’engagement de son institution à accompagner les réformes liées à la transformation digitale et logistique, en veillant à la bonne gouvernance, à l’équité et à la transparence dans l’environnement des affaires. En tant qu’actrice institutionnelle, elle a insisté sur la nécessité de simplifier les procédures administratives, renforcer l’accès aux technologies et garantir un climat propice aux investissements logistiques régionaux.

𝙇𝙚 𝘽𝙪𝙧𝙪𝙣𝙙𝙞, 𝙖𝙪 𝙘œ𝙪𝙧 𝙙𝙚𝙨 𝙖𝙢𝙗𝙞𝙩𝙞𝙤𝙣𝙨 𝙧𝙚́𝙜𝙞𝙤𝙣𝙖𝙡𝙚𝙨

Dans son allocution, Floribert Nzoyihera, président de l’ABADT, a mis en avant la vocation du Burundi comme centre névralgique de la logistique régionale :
« Petit par sa superficie mais grand par sa richesse humaine, le Burundi avance avec confiance vers un avenir d’opportunités économiques. Sa position stratégique en Afrique de l’Est en fait un trait d’union naturel entre les marchés régionaux. »
Il a salué l’engagement du gouvernement burundais dans la facilitation des affaires, la modernisation des infrastructures et le soutien constant au secteur privé.

𝙐𝙣𝙚 𝙢𝙤𝙗𝙞𝙡𝙞𝙨𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙙'𝙖𝙘𝙩𝙚𝙪𝙧𝙨 𝙥𝙪𝙗𝙡𝙞𝙘𝙨 𝙚𝙩 𝙥𝙧𝙞𝙫𝙚́𝙨

Denis Nshimirimana Secrétaire Général de la Chambre Fédérale de Commerce et d’Industrie du Burundi (CFCIB), s’exprimant au nom du Président Olivier Suguru, a souligné :
« Le Burundi est honoré d’abriter cette 6e édition de la Global Logistics Convention. Il s’agit d’un rendez-vous stratégique pour faire avancer les discussions sur l’intégration logistique en Afrique. »
Il a salué les efforts conjoints de la FEAFFA et de l’ABADT dans l’organisation d’un événement qui dépasse les frontières régionales pour rassembler les principaux acteurs de la logistique mondiale.

Denis Nshimirimana a exprimé le souhait que la Global Logistics Convention 2025 laisse une empreinte durable, en jetant les bases de nouveaux partenariats stratégiques entre les acteurs logistiques du continent. Il a souligné l’importance de transformer les idées issues des échanges en actions concrètes, au service d’un commerce africain plus fluide, équitable et résilient.

𝘿𝙚𝙨 𝙥𝙧𝙤𝙟𝙚𝙩𝙨 𝙘𝙤𝙣𝙘𝙧𝙚𝙩𝙨 𝙥𝙤𝙪𝙧 𝙪𝙣𝙚 𝙡𝙤𝙜𝙞𝙨𝙩𝙞𝙦𝙪𝙚 𝙚𝙛𝙛𝙞𝙘𝙞𝙚𝙣𝙩𝙚

Les intervenants ont présenté plusieurs projets phares visant à renforcer la position logistique du Burundi :
• Construction d’un terminal frigorifique à l’aéroport international Melchior Ndadaye ;
• Extension et modernisation du port de Bujumbura avec le soutien de la JICA ;
• Projets de ports modernes à Rumonge et de postes frontaliers à arrêt unique (Gatumba-Kavimvira) ;
• Infrastructures routières et ponts frontaliers (Buganda-Sange, Rusizi-Kamanyola) pour fluidifier les échanges ;
• Déploiement du chemin de fer Uvinza–Musongati–Gitega, lancé en août 2025 ;
• Zones économiques spéciales et parcs industriels en cours de développement ;
• Participation active au Système Douanier Unique de l’EAC et au suivi électronique des cargaisons.
Tous ces projets sont conçus dans une logique de durabilité et s’inscrivent dans la vision d’une économie verte et circulaire.

Objectifs de la convention : renforcer la chaîne logistique africaine
Durant les trois jours de travaux, les participants sont invités à formuler des recommandations autour de plusieurs axes :
• Optimisation des chaînes d’approvisionnement ;
• Réduction des barrières tarifaires et non tarifaires ;
• Investissements dans les infrastructures logistiques (ports, aéroports, voies ferrées, etc.) ;
• Harmonisation des procédures douanières à travers la ZLECAf ;
• Renforcement des capacités des acteurs de la logistique ;
• Création de guichets uniques pour une gestion centralisée des formalités commerciales.

𝙐𝙣𝙚 𝙡𝙤𝙜𝙞𝙨𝙩𝙞𝙦𝙪𝙚 𝙘𝙤𝙢𝙢𝙚 𝙢𝙤𝙩𝙚𝙪𝙧 𝙙’𝙞𝙣𝙩𝙚́𝙜𝙧𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙧𝙚́𝙜𝙞𝙤𝙣𝙖𝙡𝙚

La logistique ne se résume plus à un simple maillon technique. Elle devient un levier stratégique d’intégration régionale, de compétitivité économique, et un pilier de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAf).
L’Ombudsman l’a rappelé : « Dans un monde interconnecté, la logistique soutient les échanges, garantit la fluidité du commerce, et renforce la compétitivité régionale. »
Cette 6e édition de la Global Logistics Convention marque une étape clé dans la dynamique de transformation logistique du continent africain. Le Burundi, en accueillant pour la première fois cet événement, affirme son rôle de carrefour stratégique, prêt à jouer sa partition dans la construction d’une Afrique logistique, connectée et prospère.