Burundi :20 ans de pouvoir du parti CNDD-FDD; 20 ans de paix et de sรฉcuritรฉ
Sรฉcuritรฉ
: publiรฉ Mardi, le 26/08/2025 par
NIBARUTA Ezรฉchiel
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La population de cette localitรฉ indique que l'annรฉe 2005 symbolise le retour ร la paix et ร la stabilitรฉ aprรจs un demi siรจcle de massacre dont la fuite รฉtait une monnaie courante dans les coeurs des burundais.
"Quand le parti de lโaigle est arrivรฉ au pouvoir, c'รฉtait comme si la lumiรจre perรงait enfin les nuages noirs qui couvraient notre ciel depuis longtemps, c'รฉtait le soleil qui venait d'anรฉantir les tรฉnรจbres",confie les habitants rencontrรฉs dans l'ancienne province de Cibitoke lors dโune descente sur terrain. Cette image poรฉtique et dramatique traduisent lโespoir et le soulagement ressentis par de nombreux citoyens grรขce au parti Cndd Fdd.
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Fabien Ningabira, habitant de la colline Samwe, se souvient de cette รฉpoque sombre pleine de dรฉsespoir. "Avant 2005, on vivait cachรฉs dans la forรชt. Les hommes restaient perchรฉs dans les arbres toute la nuit en faisant la ronde pour surveiller et protรฉger leurs familles, espรฉrant que les enfants puissent au moins dormir une heure."le pays rรฉsonnait des pleurs des veuves et des orphelins."a-t-il soulignรฉ.
Selon lui,lโarrivรฉe au pouvoir du CNDD-FDD a retrouvรฉ l'espoir au sein des burundais. "Avant 2005, la RN5 รฉtait surnommรฉe la Rusizi, car y passer รฉquivalait ร traverser la mort."
Pour Yvonne Niyonzima, habitante de la colline Karurama, la diffรฉrence est aussi frappante. "Il y a 20 ans, le marchรฉ ressemblait ร un cimetiรจre, paralysรฉ par la peur. Mรชme se rendre ร la paroisse de Cibitoke รฉtait un parcours risquรฉ", se souvient-elle. Aujourdโhui, dit-elle, les habitants vivent en paix et en harmonie.
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Gรฉrard Niragira du quartier Busiga, รฉvoque quant ร lui les dangers que couraient les jeunes รฉcoliers. "รtudier, c'รฉtait comme choisir le suicide. Un รฉlรจve qui rรฉussissait et trouvait un emploi risquait sa vie, simplement parce quโil devenait intellectuel ou avait un avenir." Il affirme quโavec le CNDD-FDD, cette รฉpoque est devenue une rรชve: "Aujourdโhui, personne ne tue plus pour ces raisons."
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Mme Evelyne Icimanikunze se rappelle du calvaire des femmes durant la guerre. "Avant 2005, nous les mรจres, courions avec nos enfants sur le dos pour sauver la vie. Certaines, paniquรฉes, allaient jusquโร les abandonner dans leur fuite pour ne pas รชtre tuรฉes avec eux." Pour elle, les 20 annรฉes du CNDD-FDD ont transformรฉ cette rรฉalitรฉ : "Fuir est dรฉsormais un vieux souvenir. Aujourdโhui, la population vit dans une tranquillitรฉ retrouvรฉe."