𝗚𝗶𝘁𝗲𝗴𝗮 𝗮𝗰𝗰𝘂𝗲𝗶𝗹𝗹𝗲 𝘂𝗻 𝗴𝗿𝗮𝗻𝗱 𝗰𝗵𝗮𝗺𝗽𝗶𝗼𝗻𝗻𝗮𝘁 𝗻𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝗮𝗹 𝗱𝗲 𝗸𝗮𝗿𝗮𝘁𝗲́

Sports

: publié Samedi, le 23/08/2025 par HAKIZIMANA Placide

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𝙇𝙖 𝙁𝙚́𝙙𝙚́𝙧𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙗𝙪𝙧𝙪𝙣𝙙𝙖𝙞𝙨𝙚 𝙙𝙚 𝙠𝙖𝙧𝙖𝙩𝙚́ (𝙁𝙀𝘽𝙐𝙆𝘼) 𝙖 𝙤𝙧𝙜𝙖𝙣𝙞𝙨𝙚́ 𝙘𝙚 𝙨𝙖𝙢𝙚𝙙𝙞 23 𝙖𝙤𝙪̂𝙩 2025, 𝙪𝙣 𝙜𝙧𝙖𝙣𝙙 𝙘𝙝𝙖𝙢𝙥𝙞𝙤𝙣𝙣𝙖𝙩 𝙣𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣𝙖𝙡 𝙙𝙚 𝙆𝙖𝙧𝙖𝙩𝙚́ 𝙖̀ 𝙡’𝙐𝙣𝙞𝙫𝙚𝙧𝙨𝙞𝙩𝙚́ 𝙋𝙤𝙡𝙮𝙩𝙚𝙘𝙝𝙣𝙞𝙦𝙪𝙚 𝙙𝙚 𝙂𝙞𝙩𝙚𝙜𝙖. 𝙋𝙡𝙪𝙨 𝙙𝙚 529 𝙠𝙖𝙧𝙖𝙩𝙚́𝙠𝙖𝙨 𝙞𝙨𝙨𝙪𝙨 𝙙’𝙪𝙣𝙚 𝙦𝙪𝙞𝙣𝙯𝙖𝙞𝙣𝙚 𝙙𝙚 𝙘𝙡𝙪𝙗𝙨 𝙚𝙩 𝙫𝙚𝙣𝙪𝙨 𝙙𝙚𝙨 𝙘𝙞𝙣𝙦 𝙥𝙧𝙤𝙫𝙞𝙣𝙘𝙚𝙨 𝙙𝙪 𝙥𝙖𝙮𝙨 𝙤𝙣𝙩 𝙥𝙧𝙞𝙨 𝙥𝙖𝙧𝙩 𝙖̀ 𝙘𝙚𝙩𝙩𝙚 𝙘𝙤𝙢𝙥𝙚́𝙩𝙞𝙩𝙞𝙤𝙣. 𝙇’𝙚́𝙫𝙚́𝙣𝙚𝙢𝙚𝙣𝙩 𝙖 𝙥𝙤𝙪𝙧 𝙤𝙗𝙟𝙚𝙘𝙩𝙞𝙛 𝙥𝙧𝙞𝙣𝙘𝙞𝙥𝙖𝙡 𝙙’𝙚́𝙫𝙖𝙡𝙪𝙚𝙧 𝙡𝙚 𝙣𝙞𝙫𝙚𝙖𝙪 𝙩𝙚𝙘𝙝𝙣𝙞𝙦𝙪𝙚 𝙙𝙚𝙨 𝙖𝙩𝙝𝙡𝙚̀𝙩𝙚𝙨 𝙗𝙪𝙧𝙪𝙣𝙙𝙖𝙞𝙨, 𝙙𝙚 𝙥𝙧𝙚́𝙥𝙖𝙧𝙚𝙧 𝙡𝙖 𝙨𝙚́𝙡𝙚𝙘𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙣𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣𝙖𝙡𝙚 𝙚𝙩 𝙙𝙚 𝙥𝙧𝙤𝙢𝙤𝙪𝙫𝙤𝙞𝙧 𝙡𝙚 𝙠𝙖𝙧𝙖𝙩𝙚́ 𝙘𝙤𝙢𝙢𝙚 𝙙𝙞𝙨𝙘𝙞𝙥𝙡𝙞𝙣𝙚 𝙨𝙥𝙤𝙧𝙩𝙞𝙫𝙚 𝙚𝙩 𝙚́𝙙𝙪𝙘𝙖𝙩𝙞𝙫𝙚.

𝗨𝗻𝗲 𝗰𝗼𝗺𝗽𝗲́𝘁𝗶𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗿𝗶𝗰𝗵𝗲 𝗲𝘁 𝗱𝗶𝘃𝗲𝗿𝘀𝗶𝗳𝗶𝗲́𝗲

Les participants, garçons et filles, se sont affrontés dans plusieurs catégories d’âge et de poids, allant des « Udis » (moins de 10 ans) aux séniors en pasqant par les cadets et juniors. Les épreuves comprenaient le kata (formes) et le kumite (combat), deux volets essentiels de la discipline.

Dans son discours, le Président de la FEBUKA, Sylvain Nzikoruriho a indiqué que ce championnat permet non seulement d’identifier les forces et les faiblesses des athlètes, mais aussi de préparer les meilleurs en vue des compétitions internationales. Deux Burundais sont déjà attendus au prochain championnat du monde en Égypte.

𝗟𝗲 𝗸𝗮𝗿𝗮𝘁𝗲́, 𝘂𝗻 𝘀𝗽𝗼𝗿𝘁 𝗲́𝗱𝘂𝗰𝗮𝘁𝗶𝗳 𝗲𝘁 𝗽𝗼𝗿𝘁𝗲𝘂𝗿 𝗱𝗲 𝘃𝗮𝗹𝗲𝘂𝗿𝘀

Le Président de FEBUKA, Sylvain Nzikoruriho, a insisté sur la dimension éducative et morale du karaté. Il a rappelé que ce sport, basé sur la discipline et le respect, combat les clichés négatifs et encourage les jeunes, en particulier les filles, à s’y engager. Il a souligné les bienfaits physiques et psychologiques de la pratique régulière de ce sport, le considérant comme un véritable levier de développement social.

𝗨𝗻 𝗺𝗮𝗻𝗾𝘂𝗲 𝗰𝗿𝗶𝗮𝗻𝘁 𝗱𝗲 𝗺𝗮𝘁𝗲́𝗿𝗶𝗲𝗹 𝗳𝗿𝗲𝗶𝗻𝗲 𝗹𝗲 𝗱𝗲́𝘃𝗲𝗹𝗼𝗽𝗽𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗱𝗲 𝗰𝗲 𝘀𝗽𝗼𝗿𝘁

Malgré cet engouement, le karaté burundais fait face à un obstacle majeur : le manque d’équipements adaptés. Les tatamis, protections, casques, gants et autres matériels de compétition, restent rares et coûteux, car souvent importés.
« Ce déficit limite la progression des jeunes athlètes et leur préparation aux tournois internationaux », a regretté le Président de la fédération, appelant les autorités et les partenaires à soutenir davantage la discipline, notamment par la construction de dojos et la fourniture d’équipements.

𝗨𝗻 𝗮𝘃𝗲𝗻𝗶𝗿 𝗽𝗿𝗼𝗺𝗲𝘁𝘁𝗲𝘂𝗿 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗹𝗲 𝗸𝗮𝗿𝗮𝘁𝗲́ 𝗯𝘂𝗿𝘂𝗻𝗱𝗮𝗶𝘀

Ce championnat qui a mobilisé plus de 500 participants, illustre la popularité croissante du karaté au Burundi. La fédération espère que les efforts conjoints des clubs, des autorités et des partenaires permettront aux athlètes de mieux se préparer et de représenter dignement le pays sur la scène internationale.