𝐏𝐫𝐨𝐜𝐥𝐚𝐦𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐛𝐚𝐬𝐢𝐥𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐦𝐢𝐧𝐞𝐮𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐌𝐮𝐠𝐞𝐫𝐚 𝐞𝐭 𝐜𝐞́𝐥𝐞́𝐛𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐥'𝐀𝐬𝐬𝐨𝐦𝐩𝐭𝐢𝐨𝐧

Culture

: publié Vendredi, le 15/08/2025 par IRAMBONA Elvis

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𝙇𝙚 𝙫𝙚𝙣𝙙𝙧𝙚𝙙𝙞 15 𝙖𝙤𝙪̂𝙩 2025, 𝙟𝙤𝙪𝙧 𝙙𝙚 𝙡’𝘼𝙨𝙨𝙤𝙢𝙥𝙩𝙞𝙤𝙣, 𝙛𝙚̂𝙩𝙚 𝙢𝙖𝙧𝙞𝙖𝙡𝙚 𝙢𝙖𝙟𝙚𝙪𝙧𝙚 𝙥𝙤𝙪𝙧 𝙡’𝙀́𝙜𝙡𝙞𝙨𝙚 𝙘𝙖𝙩𝙝𝙤𝙡𝙞𝙦𝙪𝙚, 𝙡𝙖 𝙥𝙖𝙧𝙤𝙞𝙨𝙨𝙚 𝙎𝙖𝙞𝙣𝙩 𝘼𝙣𝙩𝙤𝙞𝙣𝙚 𝙙𝙚 𝙋𝙖𝙙𝙤𝙪𝙚 𝙙𝙚 𝙈𝙪𝙜𝙚𝙧𝙖 𝙖 𝙚́𝙩𝙚́ 𝙤𝙛𝙛𝙞𝙘𝙞𝙚𝙡𝙡𝙚𝙢𝙚𝙣𝙩 𝙥𝙧𝙤𝙘𝙡𝙖𝙢𝙚́𝙚 𝙗𝙖𝙨𝙞𝙡𝙞𝙦𝙪𝙚 𝙢𝙞𝙣𝙚𝙪𝙧𝙚 𝙡𝙤𝙧𝙨 𝙙’𝙪𝙣𝙚 𝙘𝙚́𝙧𝙚́𝙢𝙤𝙣𝙞𝙚 𝙨𝙤𝙡𝙚𝙣𝙣𝙚𝙡𝙡𝙚 𝙥𝙧𝙚́𝙨𝙞𝙙𝙚́𝙚 𝙥𝙖𝙧 𝙡𝙚 𝙘𝙖𝙧𝙙𝙞𝙣𝙖𝙡 𝙋𝙞𝙚𝙩𝙧𝙤 𝙋𝙖𝙧𝙤𝙡𝙞𝙣, 𝙨𝙚𝙘𝙧𝙚́𝙩𝙖𝙞𝙧𝙚 𝙙’𝙀́𝙩𝙖𝙩 𝙙𝙪 𝙑𝙖𝙩𝙞𝙘𝙖𝙣.

Accompagné des plus hautes autorités burundaises, dont le président Évariste Ndayishimiye, le cardinal Parolin a béni les deux tours de l’édifice, symboles de la foi et de l’histoire religieuse de la région. Dans son homélie, il a expliqué que le titre de basilique mineure, accordé directement par le pape Léon XIV récompense les églises jouant un rôle spirituel, historique ou architectural exceptionnel.
"Cette basilique devient un lien supplémentaire entre le Burundi et Rome, un signe de la sollicitude du Saint-Père pour votre pays", a déclaré le cardinal, saluant la ferveur des fidèles venus en masse pour l’occasion.

𝙈𝙪𝙜𝙚𝙧𝙖, 𝙨𝙖𝙣𝙘𝙩𝙪𝙖𝙞𝙧𝙚 𝙢𝙖𝙧𝙞𝙖𝙡 𝙚𝙩 𝙗𝙚𝙧𝙘𝙚𝙖𝙪 𝙙𝙚 𝙡𝙖 𝙛𝙤𝙞 𝙘𝙖𝙩𝙝𝙤𝙡𝙞𝙦𝙪𝙚

Fondée à la fin du XIXᵉ siècle par des missionnaires, la paroisse de Mugera (archidiocèse de Gitega) est l’une des plus anciennes du Burundi. Elle abrite le sanctuaire de la Vierge Marie Reine de la Paix et est située sur la colline Gitora de la commune Bugendana. C’est un lieu de pèlerinage et de recueillement national.
Le président Ndayishimiye a souligné l’importance de cet événement : "Mugera n’est pas seulement un patrimoine catholique, mais un trésor pour tous les Burundais. Depuis des générations, ce lieu incarne la paix et la reconnaissance envers Dieu." Il a profité de l’occasion pour inviter le pape Léon XIV à visiter le pays, espérant que cette basilique devienne un "levier pour l’unité et le développement".

𝙐𝙣 𝙖𝙥𝙥𝙚𝙡 𝙖̀ 𝙡𝙖 𝙧𝙚́𝙘𝙤𝙣𝙘𝙞𝙡𝙞𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙚𝙩 𝙪𝙣𝙚 𝙘𝙚́𝙡𝙚́𝙗𝙧𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙣𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣𝙖𝙡𝙚

La cérémonie, marquée par la reconsécration du Burundi à la Vierge Marie, a rassemblé fidèles, membres du gouvernement et diplomates. La Première Dame a lu la première lecture, illustrant l’engagement des autorités aux côtés de l’Église.
Le cardinal Parolin a lancé un message fort: "Soyez des artisans de pardon et de réconciliation. Cette basilique est un don, mais aussi une mission."

𝙑𝙚𝙧𝙨 𝙪𝙣 𝙘𝙖𝙧𝙙𝙞𝙣𝙖𝙡 𝙗𝙪𝙧𝙪𝙣𝙙𝙖𝙞𝙨 ?

Dans un discours empreint d’humour et d’espérance, le président Ndayishimiye a lancé: "Nous avons une basilique, il nous manque désormais un cardinal !", suscitant l’enthousiasme de l’assemblée.