𝐁𝐮𝐫𝐮𝐧𝐝𝐢: 𝐔𝐧 𝐯𝐨𝐲𝐚𝐠𝐞 𝐝𝐮 𝐝𝐢𝐫𝐞𝐜𝐭𝐞𝐮𝐫 𝐫𝐞́𝐠𝐢𝐨𝐧𝐚𝐥 𝐝𝐮 𝐇𝐂𝐑 𝐞𝐦𝐩𝐫𝐞𝐢𝐧𝐭 𝐝’𝐞𝐬𝐩𝐨𝐢𝐫

Société

: publié Samedi, le 09/08/2025 par BIMENYIMANA Emile

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𝙇𝙤𝙧𝙨 𝙙𝙚 𝙨𝙖 𝙫𝙞𝙨𝙞𝙩𝙚 𝙙𝙚 𝙙𝙚𝙪𝙭 𝙟𝙤𝙪𝙧𝙨 𝙡𝙚𝙨 08 𝙚𝙩 09 𝙖𝙤𝙪̂𝙩 2025 𝙙𝙖𝙣𝙨 𝙡𝙚𝙨 𝙘𝙖𝙢𝙥𝙨 𝙙𝙚 𝙧𝙚́𝙛𝙪𝙜𝙞𝙚́𝙨 𝙘𝙤𝙣𝙜𝙤𝙡𝙖𝙞𝙨 𝙙𝙚 𝘽𝙪𝙜𝙖𝙣𝙙𝙖 𝙚𝙩 𝙈𝙪𝙨𝙚𝙣𝙮𝙞, 𝙈𝙖𝙢𝙖𝙙𝙤𝙪 𝘿𝙞𝙖𝙣 𝘽𝙖𝙡𝙙𝙚, 𝘿𝙞𝙧𝙚𝙘𝙩𝙚𝙪𝙧 𝙧𝙚́𝙜𝙞𝙤𝙣𝙖𝙡 𝙙𝙪 𝙃𝘾𝙍 𝙥𝙤𝙪𝙧 𝙡'𝘼𝙛𝙧𝙞𝙦𝙪𝙚 𝙙𝙚 𝙡'𝙀𝙨𝙩, 𝙡𝙖 𝘾𝙤𝙧𝙣𝙚 𝙙𝙚 𝙡'𝘼𝙛𝙧𝙞𝙦𝙪𝙚 𝙚𝙩 𝙡𝙚𝙨 𝙂𝙧𝙖𝙣𝙙𝙨 𝙇𝙖𝙘𝙨, 𝙖 𝙨𝙤𝙪𝙡𝙞𝙜𝙣𝙚́ 𝙡𝙖 𝙜𝙚́𝙣𝙚́𝙧𝙤𝙨𝙞𝙩𝙚́ 𝙙𝙪 𝙜𝙤𝙪𝙫𝙚𝙧𝙣𝙚𝙢𝙚𝙣𝙩 𝙗𝙪𝙧𝙪𝙣𝙙𝙖𝙞𝙨. 𝙇’𝙖𝙘𝙘𝙪𝙚𝙞𝙡 𝙘𝙝𝙖𝙡𝙚𝙪𝙧𝙚𝙪𝙭 𝙧𝙚́𝙨𝙚𝙧𝙫𝙚́ 𝙖𝙪𝙭 𝙧𝙚́𝙛𝙪𝙜𝙞𝙚́𝙨 𝙘𝙤𝙣𝙜𝙤𝙡𝙖𝙞𝙨 𝙩𝙚́𝙢𝙤𝙞𝙜𝙣𝙚 𝙙'𝙪𝙣𝙚 𝙥𝙖𝙞𝙭 𝙚𝙩 𝙙'𝙪𝙣𝙚 𝙨𝙚́𝙘𝙪𝙧𝙞𝙩𝙚́ 𝙦𝙪𝙞 𝙫𝙤𝙣𝙩 𝙗𝙞𝙚𝙣 𝙖𝙪-𝙙𝙚𝙡𝙖̀ 𝙙𝙚 𝙡’𝙖𝙨𝙨𝙞𝙨𝙩𝙖𝙣𝙘𝙚 𝙢𝙖𝙩𝙚́𝙧𝙞𝙚𝙡𝙡𝙚. "𝘾'𝙚𝙨𝙩 𝙪𝙣𝙚 𝙘𝙤𝙝𝙖𝙗𝙞𝙩𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙛𝙧𝙖𝙩𝙚𝙧𝙣𝙚𝙡𝙡𝙚 𝙫𝙖𝙡𝙤𝙧𝙞𝙨𝙚́𝙚 𝙖𝙪 𝙨𝙚𝙞𝙣 𝙙𝙚𝙨 𝙩𝙚𝙧𝙧𝙞𝙩𝙤𝙞𝙧𝙚𝙨," 𝙖-𝙩-𝙞𝙡 𝙧𝙚𝙘𝙤𝙣𝙣𝙪. 𝘾𝙚 𝙩𝙚́𝙢𝙤𝙞𝙜𝙣𝙖𝙜𝙚 𝙢𝙚𝙩 𝙚𝙣 𝙡𝙪𝙢𝙞𝙚̀𝙧𝙚 𝙡'𝙚𝙣𝙜𝙖𝙜𝙚𝙢𝙚𝙣𝙩 𝙙𝙪 𝘽𝙪𝙧𝙪𝙣𝙙𝙞 𝙚𝙣𝙫𝙚𝙧𝙨 𝙘𝙚𝙪𝙭 𝙦𝙪𝙞 𝙛𝙪𝙞𝙚𝙣𝙩 𝙡𝙖 𝙫𝙞𝙤𝙡𝙚𝙣𝙘𝙚 𝙚𝙩 𝙡'𝙞𝙣𝙨𝙩𝙖𝙗𝙞𝙡𝙞𝙩𝙚́, 𝙤𝙛𝙛𝙧𝙖𝙣𝙩 𝙖𝙞𝙣𝙨𝙞 𝙪𝙣 𝙚𝙨𝙥𝙖𝙘𝙚 𝙤𝙪̀ 𝙡'𝙚𝙨𝙥𝙤𝙞𝙧 𝙥𝙚𝙪𝙩 𝙜𝙚𝙧𝙢𝙚𝙧.

Balde a mis en avant le besoin indispensable d’accès aux services éducatifs et de santé pour ces réfugiés. En reconnaissant les efforts incroyables de la communauté locale et internationale, il a insisté sur l’importance cruciale de l’éducation et de la santé pour garantir le bien-être des milliers de réfugiés congolais au Burundi. "Ce sont ces priorités qui bâtiront un avenir meilleur," a-t-il déclaré. Cette vision est partagée par de nombreux acteurs sur le terrain qui travaillent sans relâche pour améliorer les conditions de vie des réfugiés, faisant de ces efforts une lueur d'espoir pour les générations futures.

𝘿𝙚𝙨 𝙞𝙣𝙞𝙩𝙞𝙖𝙩𝙞𝙫𝙚𝙨 𝙦𝙪𝙞 𝙩𝙧𝙖𝙣𝙨𝙛𝙤𝙧𝙢𝙚𝙣𝙩 𝙙𝙚𝙨 𝙫𝙞𝙚𝙨

Le directeur régional a également encouragé les réfugiés à s’impliquer dans des activités génératrices de revenus, illustrant leur capacité à promouvoir leur autonomie. Marie Chantal Shukuru, une résidente du camp de Musenyi, en est un parfait exemple. Déterminée à aller au-delà de l’aide humanitaire, elle a lancé une activité de production de crêpes, affirmant : "Les vivres ne suffisent pas, alors je m'efforce de devenir autosuffisante." Son initiative inspire les autres à suivre son exemple, ouvrant la voie à une transformation socio-économique au sein des camps.

Comme l’a souligné Mamadou Dian Balde, le Burundi continue d’ouvrir ses bras aux réfugiés. Un témoignage poignant d'une fille congolaise, qui a traversé la rivière Rusizi pour rejoindre le Burundi le 08 août 2025, illustre la réalité des défis auxquels font face les déplacés. "Grâce à la collaboration entre le gouvernement burundais, les partenaires humanitaires et de développement, nous pouvons croire en une réduction durable des souffrances dans les camps", a-t-il assuré. Cette synergie offre non seulement un refuge, mais également un espoir tangible pour un avenir meilleur à ceux qui ont fui leur pays.