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Validation des résultats de l'indice de stabilité et de réintégration durable

Politique
: publié Jeudi, le 12/12/2024 par NKURUNZIZA Dieudonné

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Le ministère de l'intérieur, de la sécurité publique et du développement communautaire, à travers la direction générale du rapatriement, de la réinsertion et de la réintégration en collaboration avec l'Organisation Internationale des Migrations au Burundi (OIM), sur financement du Bureau des populations réfugiées et des Migrations (PRM) du département d'Etat américain, a organisé du 12 au 13 décembre 2024 à Bujumbura, un atelier de validation des résultats de l'indice de stabilité phase 4, et de son application pour l'amélioration des solutions durables au Burundi.

Cet atelier est organisé dans le cadre du projet: "renforcement des capacités de réintégration immédiate des rapatriés burundais à travers l'habitation, la terre, la propriété, l'abri, l'eau, l'hygiène et l'assainissement ainsi que la protection ", qui met en œuvre des initiatives visant à renforcer la stabilité et la réintégration durable au Burundi.

Selon la Cheffe de Mission de l'OIM au Burundi, Madame Emanuela Muscarà, depuis 2017, le Burundi a accueilli 252 149 rapatriés. En août 2024, 86 159 personnes déplacées internes (PDI) ont été recensées, dont 7 % étaient des rapatriés devenus PDI.

Parmi eux, 93 % ont été déplacés suite aux catastrophes naturelles, reflétant la vulnérabilité des communautés face aux aléas climatiques. La majorité de ces populations se trouve souvent dans des zones rurales confrontées à des défis considérables : manque d’infrastructures, accès restreint à la terre et moyens de subsistance limités.

La cheffe de mission de l'OIM au Burundi, Emmanuela Muscarà, a souligné que les déplacements prolongés et le retour massif des rapatriés accroissent la pression sur les communautés d'accueil. Celles-ci ont du mal à répondre aux besoins de base tels que l'accès à la nourriture, à l'eau et à la terre. Les tensions liées à l'utilisation des ressources s'intensifient, tout comme les déplacements secondaires qui exacerbent les instabilités locales.

Selon Emmanuela Muscarà, pour répondre à ces défis, la Matrice de suivi des Déplacements (DTM) de l'OIM a mis en place deux exercices complémentaires de collecte de données. Ces outils permettent la production de rapports sur l'indice de stabilité, fournissant des données essentielles pour orienter les politiques et programmes de stabilisation et réintégration durable.

Quant à Nestor Bimenyimana, le Directeur général du rapatriement, de la réinsertion et de la réintégration au ministère de l'intérieur, de la sécurité publique et du développement communautaire, l'objectif de l'atelier est de valider les résultats de l'indice de stabilité, de présenter les indicateurs pour les études sur les solutions durables et d'intégrer les outils de gestion de l'information.

Nestor Bimenyimana, Directeur Général en charge du rapatriement a indiqué que cette approche des indices de stabilité a été un élément de référence pour l'élaboration des Plans communaux de Développement Communautaires (PCDC) pour les communes, qui seront à 42 selon le nouveau découpage administratif qui entre en vigueur depuis les élections 2025.

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