𝑳𝙚 𝙢𝒊𝙣𝒊𝙨𝒕𝙚̀𝒓𝙚 𝙙𝒆 𝒍𝙖 𝙨𝒂𝙣𝒕𝙚́ 𝙥𝒖𝙗𝒍𝙞𝒒𝙪𝒆 𝒆𝙩 𝙙𝒆 𝒍𝙪𝒕𝙩𝒆 𝒄𝙤𝒏𝙩𝒓𝙚 𝙡𝒆 𝑺𝙄𝑫𝘼 𝙚𝒏 𝒄𝙤𝒍𝙡𝒂𝙗𝒐𝙧𝒂𝙩𝒊𝙤𝒏 𝒂𝙫𝒆𝙘 𝙡'𝙐𝑵𝙄𝑪𝙀𝑭 𝒆𝙩 𝙡'𝙊𝑴𝙎 𝒔'𝒆𝙨𝒕 𝒋𝙤𝒊𝙣𝒕 𝒗𝙚𝒏𝙙𝒓𝙚𝒅𝙞 27 𝙙𝒆́𝙘𝒆𝙢𝒃𝙧𝒆 2024, 𝒂𝙪 𝙢𝒐𝙣𝒅𝙚 𝙚𝒏𝙩𝒊𝙚𝒓 𝒑𝙤𝒖𝙧 𝙘𝒆́𝙡𝒆́𝙗𝒓𝙚𝒓 𝒍𝙖 𝙨𝒆𝙢𝒂𝙞𝒏𝙚 𝙢𝒐𝙣𝒅𝙞𝒂𝙡𝒆 𝙙𝒆́𝙙𝒊𝙚́𝒆 𝒂̀ 𝒍'𝒂𝙡𝒍𝙖𝒊𝙩𝒆𝙢𝒆𝙣𝒕 𝒎𝙖𝒕𝙚𝒓𝙣𝒆𝙡, 𝒆́𝙙𝒊𝙩𝒊𝙤𝒏 2024.

Au cours de la semaine mondiale de l'allaitement maternel, un atelier d'échanges est organisé pour renforcer les connaissances et les compétences des professionnels de santé, des décideurs et des communautés sur l'importance de l'allaitement maternel exclusif, durant les 6 premiers mois du nourrisson. Le thème de cette année est : « combler l’écart : soutien à l’allaitement maternel pour toutes ».

Selon le représentant de l'UNICEF à cet atelier, Hamid BA, la semaine mondiale de l'allaitement maternel (SMAM) offre un cadre unique de renforcer les efforts entrepris par le pays pour soutenir, encourager et protéger l'allaitement maternel à travers le monde entier.

Cette semaine offre l'opportunité d'intensifier la mobilisation des populations, afin d'accroître et maintenir la pratique de l'allaitement, tout en renouvelant le plaidoyer auprès des pouvoirs publics et des décideurs, pour la mise en place d'un environnement favorable pour cette pratique, a précisé le représentant de l'UNICEF.

Selon le représentant de l'UNICEF, les études réalisées dans 194 pays ont montré que seuls 40℅ des enfants de moins de 6 mois sont allaités exclusivement au sein, et que seuls 23 pays ont des taux d'allaitement exclusifs au sein supérieurs à 60℅.

Au Burundi, l'enquête SMART réalisée en 2024 montre que le taux d'allaitement exclusif au sein est estimé à 83.3℅, un taux encourageant et satisfaisant au regard des cibles mondiales de nutrition, le plus faible taux a été observé en mairie de Bujumbura (59.3℅), a précisé le représentant de UNICEF.

𝑳𝒆𝒔 𝒂𝒗𝒂𝒏𝒕𝒂𝒈𝒆𝒔 𝒅𝒆 𝒍'𝒂𝒍𝒍𝒂𝒊𝒕𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒆𝒙𝒄𝒍𝒖𝒔𝒊𝒇

Selon le DG de la santé publique au ministère en charge de la santé Cleophile Akindavyi, l'allaitement au sein protège les bébés contre les maladies infectieuses, stimule leur système immunitaire en leur fournissant les nutriments essentiels, présente des avantages sur les plans cognitifs et sanitaires, pour les nourrissons et pour la mère.

Selon le DG santé, Cleophile Akindavyi, l'allaitement maternel diminue le risque pour les mères de développer le cancer du sein, des ovaires, le diabète de type 2 et les cardiopathies.

Malgré la promotion de l'allaitement maternel par les services de santé, des défis restent à relever car certaines mères ne pratiquent pas l'allaitement exclusif, et l'introduction précoce d'aliments complémentaires reste une réalité préoccupante, a précisé la DG santé.