Désormais, l'intelligence collective va bientôt faciliter la collecte des données
Société
: publié Mercredi, le 19/06/2024 par
NKURUNZIZA Dieudonné
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Le ministère de la solidarité nationale, des affaires sociales, des Droits de la personne humaine et du genre en collaboration avec l'Organisation Internationale pour la Migration(OIM) sur le financement de l'Union Européenne a procédé jeudi 19 juin 2024 à la présentation des résultats du projet pilote "dégradation de l'environnement : exploiter les données centrées su les citoyens pour améliorer la programmation humanitaire.
Selon le Chargé des programmes à l'OIM Michaël ASIMA, ce projet développé et amélioré conjointement par l'OIM et JIPS (Informing solutions to Internal displacement) pour favoriser les approches d'intelligence collective dans les lieux touchés par les déplacements internes. Ce projet veut créer de nouvelles formes de gouvernance en accédant aux données générées par les citoyens pour concevoir des solutions sur mesure et de produire des preuves solides de la façon dont les déplacements liés au climat ont un impact sur les différents groupes de la population.
Le chargé des programmes à l'OIM, Michaël ASIMA a fait savoir que l'intelligence collective a le potentiel d'améliorer la précision et la représentativité des données grâce à une plus grande inclusion et à une participation locale et communautaire accrue. Selon lui, cette action contribuera à renforcer la capacité globale du secteur humanitaire, des modèles de gouvernance mondiale et des autorités nationales en matière de prévention et de planification de la réponse aux déplacements dus aux catastrophes.
Elle permettra de mieux comprendre comment les déplacements se produisent dans les contextes de catastrophe et de renforcer l'évaluation des risques à long terme et l'évaluation des réponses politiques appropriées.
Le DG a.i de la solidarité nationale et des affaires sociales Jean Christophe Ndikumana a fait savoir que le ministère de la solidarité nationale, des affaires sociales, des Droits de la personne humaine et du genre se réjouit de l'introduction de cette initiative d'intelligence collective qui a le mérite d'améliorer la précision et la représentativité des données grâce à une plus grande inclusion et à une participation locale et communautaire accrue.
Jean Christophe Ndikumana a indiqué que contrairement aux méthodes traditionnelles de collecte des données à travers les agents recenseurs qui mènent des enquêtes auprès des ménages, cette méthode d'intelligence collective vient à la fois compléter et améliorer les approches en permettant aux communautés locales de collecter elles-mêmes des données en temps que telles à l'aide des Smartphones grâce à une interface de collecte de données accessibles et conçue à cet effet.
Le Directeur Général a.i de la solidarité nationale et des affaires sociales a fait savoir que les sessions de validation communautaires organisées au niveau des collines ont permis de renforcer l'appropriation communautaire des données que les populations locales ont fournies et qui serviront de référence à des réponses adaptées à leurs besoins.
Les sessions de consultations communautaires ont été menées sur des collines d'interventions du projet et 49 volontaires désignés par des comités communautaires de réduction des risques de catastrophes (CCRRCs) dans les communes de Mpanda, Muha, Mukaza,Mutimbuzi, Ntahangwa et de Rumonge ont été ensuite formés et encadrés à l'utilisation de l'outil d'intelligence collective.