Le ministre en charge de l’agriculture et de l’élevage demande aux agro-éleveurs modèles de travailler assidûment pour apporter leurs contributions à la vision d'un pays émergent en 2040 et un pays développé en 2060. C’est un appel qui a été lancé par le ministre Sanctus Niragira dans une réunion d'échange avec les agro-éleveurs modèles et les cadres de ce ministère sur leur rôle dans le développement de ce secteur et celui du pays.

Au cours de cette réunion, le ministre en charge de l’agriculture et de l’élevage entouré de son assistant et du secrétaire permanent a recommandé aux agro-éleveurs modèles triés de toutes les provinces du pays, de songer à pratiquer désormais une agriculture spécialisée, mécanisée et confédérée et d'investir dans l'agro-transformation. Il les a exhortés à mettre en œuvre sans tarder les orientations du Chef de l'Etat pour arriver à la vision pays émergent en 2040 et un pays développé en 2060.

Pour ce faire, le cabinet du ministère de l’agriculture et de l’élevage a laissé entendre qu’un agri-éleveur modèle doit disposer d'une zone agricole c'est-à-dire un terrain bien dégagé et bien amendé. Il les appelé à faire mesurer l'acidité du sol, la qualité et la quantité des fertilisants à utiliser et doit pratiquer l'irrigation.

Sanctus Niragira a suggéré aux agri-éleveurs de mettre en place un collectif qui les rassemble et conserver jalousement les semences sans oublier de dénoncer les commerçants spéculateurs qui les commercialisent frauduleusement et à des prix élevés les semences subventionnées par l'Etat.

Les participants ont proposé que les centres semenciers soient confiés aux agro-éleveurs modèles qui sont capables de les valoriser et produire beaucoup par rapport aux petits exploitants qui travaillent anarchiquement et d'une manière contre-productive.

Ils ont également déploré le fait qu'ils trouvent difficilement les centres d'approvisionnement en semences sélectionnées de pomme de terre. Les agro-éleveurs modèles ont suggéré par ailleurs la valorisation de la culture du café et de le faire avec la rigueur des années 90 quand les récalcitrants étaient sévèrement sanctionnés.

Au sujet de l'insuffisance des semences de pomme de terre, le Directeur Général de l'SABU fait savoir que cela a pour cause la malhonnêteté des multiplicateurs qui, au lieu de donner les semences certifiées aux agro-éleveurs préfèrent les vendre frauduleusement au marché.

Pour terminer, le ministre a encouragé la cuniculture et l'irrigation et a promis de visiter les agro-éleveurs qui pratiquent ces activités, pour les galvaniser.