La ministre des affaires sociales, de la Solidarité nationale des droits de la personne humaine et du genre Imelde Sabushimike s'est entretenue jeudi avec la population de la province Kayanza pour écouter les doléances relatives aux missions de son ministère.

Parmi les préoccupations exprimées : manque de terre et de maisons pour les Batwa, la recrudescence des cas de suicides, les soins de santé et nourritures pour les personnes âgées, les enfants de la rue qui deviennent de plus en plus nombreux et difficiles à encadrer etc.

Les intervenants ont aussi plaidé pour que les indigents puissent avoir des avocats parce que des fois ils ne parviennent pas à suivre leurs affaires jusqu'au bout dans les différentes juridictions faute de moyens, notamment de déplacement.

Pour ce cas, la ministre a fait savoir que le Département d'assistance judiciaire existe et fonctionne mais parfois il n'est pas informé. La ministre recommande qu'en cas de nécessité, le département soit informé pour examiner les possibilités d'aider ces indigents qui ont besoin des avocats dans leurs affaires en justice.

Après Kanyanza la Ministre de la Solidarité nationale a rencontré les représentants de la population de Ngozi. Parmi les préoccupations exprimées par le gouverneur de Ngozi et la population figurent le manque de tôles pour les vulnérables en général et les Batwa en particulier, le manque de terres à cultiver particulièrement pour les batwa.

A ces questions, la ministre Imelde Sabushimike a donné des réponses appropriées. Concernant les tôles, elle a demandé à l'administration et aux représentants du ministère d'élaborer les listes des nécessiteux et les besoins et de les envoyer au ministère pour qu'une fois les tôles disponibles, ils soient servis.

Pour ce qui est des terres, la ministre a recommandé à l'administration de commencer à identifier les terrains disponibles parce que pour le gouvernement, chaque citoyen a droit à la terre, et il prévoit donner des terres à ceux qui n'en ont pas.

Les représentants des Batwa ont demandé des sites d'extraction de l'argile pour pouvoir continuer à exercer la poterie, leur métier traditionnel qui leur procure des revenus.
Le gouverneur de Ngozi a promis d'examiner cette doléance en collaboration avec les administratifs a la base.

Les retraités de Ngozi ont évoqué les difficultés liées aux soins médicaux parce que les médicaments ne sont pas toujours disponibles dans les pharmacies de la Mutuelle de la Fonction publique.

L'autre préoccupation exprimée à Ngozi c'est la transformation des sites de déplacés en villages de paix tout en réglant la question des gens qui occupent les terres des autres citoyens dans ces sites de déplacés.
La ministre a trouvé que c'était une bonne idée, seulement a-t-elle fait remarquer, il faudrait que ce soit, bien étudié pour que ces villages soient bien construits avec de belles maisons.