Dans le cadre de la mise en œuvre des textes d'application de la loi semencière, le ministère de l'environnement, de l'agriculture et de l'élevage, à travers l'ONCCS en collaboration avec le projet PIPARV-B a organisé mercredi 03 novembre 2021 à Gitega, un atelier de lancement de la 2ème édition du catalogue national des espèces et variétés végétales, admises à la certification au Burundi. L'atelier était organisé à l'intention des administratifs locaux, des cadres du ministère en charge de l'agriculture, des parlementaires, des partenaires techniques et financiers qui interviennent dans le secteur semencier.

Le Directeur Général de l'ONCCS a fait savoir que le catalogue national des espèces et variétés végétales admises à la certification au Burundi est un recueil de toutes les variétés qui sont admises à la production au Burundi.

Et ce recueil des espèces de variétés cultivées au Burundi a été fait en étroite collaboration avec les institutions de recherche en l’occurrence de l'ISABU qui a travaillé en collaboration avec les agents techniques de l'ONCCS pour qu'ensemble on puisse trouver des variétés qui sont meilleures par rapport aux variétés entièrement exploitées au Burundi. « Ce recueil va permettre aux utilisateurs de nos différentes variétés d'avoir une variété qui s'adapte aux différentes formes agro-écologiques du pays », a précisé le Directeur Général de l'ONCCS.

Concernant les techniques qui vont être utilisées pour que les agriculteurs soient au courant des semences sélectionnées et qui sont adaptées dans leurs régions, le Directeur Général de l'ONCCS a fait savoir que le ministère dispose des services chargés de la vulgarisation des différentes innovations. Et d’ajouter qu’Il y a aussi des directeurs provinciaux des bureaux de l'environnement, de l'agriculture et de l'élevage qui appuient dans cette activité

Dans toutes les zones agro-écologiques, les variétés qui s'adaptent sont disponibles et il appartient aux différents directeurs des bureaux provinciaux de l'environnement, de l'agriculture et de l'élevage de bien faire la collecte de ces différentes variétés de semences afin qu'ils puissent les proposer aux utilisateurs.

Quant aux défis qui hantent l'ONCSS, le Directeur Général a notamment cité l’insuffisance du personnel et des moyens de déplacement. Il a également indiqué que les véhicules et motos utilisés se trouvent en mauvais état. Il a aussi cité le manque de laboratoires qui remplissent les conditions d’accueillir toutes les semences pour y être analysées. Le Directeur Général de l'ONCSS a demandé au gouvernement de nouveaux véhicules pour faciliter le travail sur terrain.