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Le Chef de l’Etat organise une table ronde des partenaires techniques et financiers

Diplomatie
: publié Vendredi, le 10/12/2021 par BIGIRIMANA Raphaël

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Le Chef de l'État Evariste Ndayishimiye a organisé vendredi 10 décembre 2021 une mini-table ronde au bureau présidentiel Ntare House avec les partenaires techniques et financiers des agences des nations unies œuvrant au Burundi et le corps diplomatique et consulaire. Ont pris part egalememnt à cette mini-table ronde, le Premier ministre Alain Guillaume Bunyoni et tous les membres du Gouvernement.

Dans son discours d'ouverture de cette mini table ronde, le Chef de l'État Evariste Ndayishimiye a déclaré qu'avec tous les citoyens, amis et partenaires, le Burundi doit sortir de la pauvreté. C'est dans cette logique que cette rencontre a été organisée pour échanger sur les meilleurs voies et moyens de coordonner toutes les actions en vue de répondre aux besoins réels de la population conformément au PND2018-2027.

C’était aussi dans ce cadre qu’au cours du mois dernier, le Chef de l’Etat a organisé un forum national sur le développement du Burundi où les intellectuels burundais vivant au Burundi et à l’étranger ont pris part, a martelé le Président Evariste Ndayishimiye.

Concernant les aides au développement, le constat est que beaucoup restent à faire pour le développement réel du Burundi. Le plus urgent est de canaliser les fonds disponibles pouvant constituer un capital de démarrage, a indiqué le Chef de l'État.

Le Président de la République estime que s’il essaie de comptabiliser les financements pour le développement qui ont été orientés au Burundi, c'est honteux, inconcevable et incompréhensible de voir que le Burundi figure parmi les pays pauvres, avec tous les financements sur papier, a t-il déploré .

Selon le Président Evariste Ndayishimiye, l'objectif des aides au développement est d'appuyer les projets nationaux prioritaires susceptibles de booster la croissance économique du pays bénéficiaire dont fait partie le Burundi. Il faut qu'il y ait un dialogue franc visant l'utilisation efficace et mutuellement bénéfique des aides publiques au développement, en mettant l'amélioration des conditions de vie des burundais au centre de notre action commune, a-t-il insisté.

Quant au Premier ministre Allain Guillauame Bunyoni, l’aide au développement n’est pas de la générosité, dans tout les cas, il y a un intérêt pour les deux parties. Tenant compte de l’orientation du leadership et l’identification des besoins par le pays hôte, le Premier ministre a invité les partenaires au développement à s’aligner aux priorités du Gouvernement.

Quant aux différents membres du gouvernement, ils ont démontré combien il est important de faire ensemble la planification conjointe qui permettrait aux deux parties d'avoir un meilleur impact.

Quant au ministre en charge des affaires étrangères Albert Shingiro, le principe directeur de l’appropriation nationale, le principe de non chevauchement, le problème de duplication, le principe de complémentarité doivent être pris en considération par les partenaires.
En outre, le problème lié aux conditionnalités sur le plan politique, économique et social doit aussi laissé de côté pour intégrer le partenariat gagnant-gagnant avec la promotion des échanges commerciaux et le transfert des technologies etc.


Au cours des échanges, le Coordonnateur du systèmes des nations Unies au Burundi Damien Mama a salué l'élan d'ouverture et le cadre de dialogue initiés par le Président Evariste Ndayishimiye. Il a souligné que l'aide au développement n'est utile et efficace que si elle est bien orientée par le leadership national, la coordination de l’aide, la collaboration mutuelle et le suivi de la mise en œuvre des projets et programmes.

Et dans le cadre de l'amélioration du partenariat du Gouvernement et ses partenaires techniques et financiers, Véronique Kabongo , représentante de la Banque mondiale au Burundi a suggéré la simplification des procédures bureaucratiques. La formalité est constructive mais ne doit pas être un facteur de ralentissement, a -t- elle souligné . Elle a aussi suggéré l’usage des technologies de la communication et de l’information à travers les adresses officielles, dans le transfert des courriers surtout dans cette période de la pandémie de la Covid19.

Pour Nicole Kouassi, représentante du programme des nations unies pour le développement, elle a suggéré qu’il faut bien canaliser et orienter les fonds alloués aux nombreux ateliers de formation organisés, vers d'autres activités de développement. C’est aussi l’avis du ministre ayant les finances dans ses attributions.
Pour le Représentant de la banque africaine de développement au Burundi, il a plaidé pour la création d'un mécanisme de concertation régulière et a réitéré le fait d’avoir des données statistiques fiables qui devraient guider les décideurs et les partenaires au développement.

En saluant l'initiative du Chef de l'État d'organiser cette mini table ronde, les partenaires ont souhaité la mise en place des dialogues sectoriels pour mieux coordonner les interventions, la flexibilité entre les parties prenantes, l'implication de la société civile et le rôle du secteur privé ainsi que les investisseurs. Ils ont aussi souhaité que le cadre légal, l’état juridique, la bonne gouvernance, l’Etat de droit… soient revus pour attirer les investisseurs.

Au terme de cette mini table ronde, différentes recommandations ont été formulées notamment la création des comités conjoints sectoriels de suivi par axe du programme national au développement, la création d’un comité de pilotage de haut niveau piloté par le premier ministre, l'institutionnalisation du forum gouvernement et partenaires techniques et financiers, l’élaboration d’un plan d’action conjoint pour un bon suivi et une meilleure appropriation, plafonner les frais administratifs de fonctionnement et gestion des projets, la mise en place d’une plate forme digitale de collecte, de centralisation et de traitement des informations relatives aux projets d’aide et d’appui des différents partenaires techniques et financiers, l' élaboration des projets à long terme, assurer un équilibre géographique dans les interventions des différents partenaires techniques et financiers, changer l’appellation partenaires techniques et financiers en partenaires au développement, la promotion de l’usage du digital dans les échanges entre les parties prenantes ; la réduction des réunions et ateliers, les réformes du cadre macro économique pour qu’il soit stable, associer le secteur privé et la société civile dans l’élaboration des stratégies , la mise en œuvre et l’évaluation des interventions etc.
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