L’office burundais pour la protection de l’environnement à travers le Bureau national Ozone a organisé du 17 au 20 mai 2021, un atelier de formation et de renforcement des capacités des agences en douanes (déclarants) et les douaniers, sur l’identification, la collecte et la gestion des substances réglementées appauvrissant la couche d’Ozone (SAO), dans le cadre de la mise en œuvre du protocole de Montréal relatif aux substances qui appauvrissent la couche d’Ozone.

Le Consultant Sylvestre Manirakiza a indiqué que l’objectif de cet atelier de formation était d’acquérir des notions sur le problème de la pollution de l’atmosphère et ses conséquences ; avoir des statistiques des importations des substances réglementées, combattre le commerce illicite des substances réglementées , appuyer les importateurs et réduire les émissions des substances appauvrissant la couche d’Ozone et les Gaz à effet de serre. Toutefois, le rôle des déclarants et des douaniers sur l’identification, la collecte et la gestion des substances réglementées appauvrissant la couche d’Ozone reste incontournable selon le formateur Sylvestre Manirakiza.

Il a fait savoir que ce sont les douaniers et les déclarants qui contrôlent et font des statistiques des importations, exportations des substances réglementées, font le suivi des déclarations, identifient les substances réglementées, filtrent les importations, combattent le commerce illicite des substances réglementées, font respecter les réglementations relatives aux commerces des substances réglementées.

Sylvestre Manirakiza a expliqué que le Burundi ne produit pas ces substances réglementées, elles sont importées de l’extérieur. Et d’ajouter qu’il faut que les déclarants sachent identifier les substances réglementées et les substances alternatives qui sont entrain d’être mises en place. Cela va aider à obtenir de bons statistiques que le Burundi va utiliser dans les rapports pour communiquer les résultats car cela faisant partie des obligations des Gouvernements et ces données statistiques vont permettre au Burundi à être en conformité avec l’accord du Protocole de Montréal, a souligné le Consultant.

Sylvestre Manirakiza a annoncé que ces substances réglementées se trouvent en grande partie dans les gaz utilisées dans les climatiseurs, réfrigérateurs, dans les moteurs des avions, etc. Bien qu’il soit difficile de vivre sans usage de ces équipements aujourd’hui, les experts et les nouvelles technologies continuent à produire des substances qui n’appauvrissent pas la couche d’Ozone. C’est dans ce cadre qu’il a invité les techniciens qui font l’entretien des différents appareils à utiliser ces substituants et aux professionnels des médias, il les a appelés à sensibiliser la population pour lutter contre le réchauffement climatique et réduire la consommation des substances réglementées appauvrissant la couche d’Ozone à travers la mise en application du Protocole de Montréal.