Le comité national COVID-19 s'est réuni lundi 22 mars 2021, sous la présidence du ministre de l'Intérieur, du Développement communautaire et de la Sécurité publique Gervais Ndirakobuca, pour évaluer la mise en œuvre de la campagne de lutte contre la pandémie de COVID-19 au Burundi.
Après la réunion qui s'est déroulée à huis clos, le ministre de la santé publique Thaddée Ndikumana, a animé un point de presse pour en donner les principales conclusions.

Le comité national de gestion et de riposte à la pandémie a constaté que les chiffres de personnes testées positives à la COVID-19 sont en baisse, a déclaré le ministre de la santé publique Thaddée Ndikumana. Au total 2618 personnes ont été testées positives, 2420 cas ont été guéris, et 192 personnes sont sous traitement. On déplore 6 cas de décès à la COVID-19 depuis les premiers tests effectués au Burundi, a-t-il ajouté.

Le ministère de la santé publique Thaddée Ndikumana rejette les accusations des syndicalistes sur la mauvaise gestion des moyens alloués à la riposte contre la COVID-19. Il n'y a pas de compte COVID-19 géré par le ministère, tous les fonds sont gérés au niveau du ministère des Finances, a-t-il précisé. Et d’ajouter que ces fonds sont utilisés pour acheter les réactifs, les médicaments et autres matériels. Les véhicules et le carburant utilisés par les équipes médicales sont fournis par les partenaires. Donc, pas de malversations possibles au niveau du ministère de la santé publique, a poursuivi Thaddée Ndikumana.

Pour parer aux plaintes de corruption dans l'octroi des certificats COVID-19, le ministre a fait savoir que le système sera bientôt informatisé, de telle manière que le demandeur du certificat pourra le recevoir sur e-mail ou sur son téléphone portable.

Thaddée Ndikumana a également souligné que suite aux intempéries de ces derniers jours, les sites de dépistage COVID-19 de l’ETS Kamenge et Sebatutsi sont fermés, les tentes ayant été emportées par le vent. Il a informé le public que ceux qui veulent se faire dépister peuvent se rendre dans les hôpitaux nationaux ou de district, ou alors à la Place Bon accueil en mairie de Bujumbura.

La presse a saisi cette opportunité pour poser au ministre des questions non relatives à la COVID-19. Répondant à la question sur la problématique de la gestion des morgues, le ministre de la santé publique Thaddée Ndikumana, a précisé que les hôpitaux devraient s'équiper de leurs propres morgues, les privés peuvent aussi aménager des morgues et surtout il devrait y avoir aussi une morgue publique dans la mairie de Bujumbura.