L’ombudsman Edouard Nduwimana a clôturé lundi 15 mars 2021 le dossier de médiation entre l’Etat du Burundi et la famille Minani Scholastique qui réclamait une indemnisation parce que son champ de thé a été détruit suite au traçage d’une route dans le cadre des activités de la société Tanganyika Mining Burundi, chargée d’exploiter l’or et les autres minerais associés dans la commune Mabayi .

L’histoire remonte à 2017 lorsque l’Etat du Burundi a signé une convention d’exploitation de l’or et des autres minerais associés avec la société Tanganyika Mining Burundi. La famille Minani Scholastique a été la seule à ne pas être indemnisée alors que son champ de thé et d’autres cultures ont été endommagés par le traçage d’une route de la société, en accord avec l’Etat du Burundi représenté, par le ministère en charge des mines.

Constatant qu’elle n’obtenait pas gain de cause auprès des autorités habilitées, la famille a déposé le 23 octobre 2018, une plainte au bureau de l’ombudsman pour demander une indemnisation comme les autres citoyens expropriés dans le cadre des activités de la société Tanganyika Mining Burundi.

L’ombudsman a réuni les responsables de la société et la famille pour trouver un terrain d’entente sur l’indemnisation, mais cette médiation a buté sur le prix d’un plan de théier. Considérant le prix proposé par les experts de l’OTB, de 14624FBU, et celui de 5000FBU proposé par la commission des indemnisations dans la commune Mabayi, l’Ombudsman a proposé une solution intermédiaire de 7500FBU pour un plan de théier. Cette proposition a été acceptée par les parties en conflits.

Le montant total que la famille Minani Scholastique doit percevoir est de 65 173 500 FBU, en guise d’indemnisation pour le terrain, les théiers, les eucalyptus, le quinquina et d’autres arbres qui ont été détruits. Après le règlement de ce litige, en présence du Ministre de l’Hydraulique, de l’Energie et des Mines, Ibrahim Uwizeye, la famille Minani Scholastique, accepte de ne plus rien réclamer sur ce terrain où la route a été tracée.