Le Ministre des Affaires de la Communauté Africaine, de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Ezéchiel Nibigira a procédé samedi 24 octobre 2020 au lancement du championnat de football intercommunal sous le thème : « le rôle du sport dans la consolidation de la paix et du développement».

Les cérémonies de lancement officiel du championnat se sont déroulées au stade de Musama en commune Giheta dans la province de Gitega, où un match d’ouverture a opposé l’équipe de la commune Giheta à celle de la commune de Bugendana, un mach qui s’est soldé sur un score d’un but à zéro en faveur de l’équipe de Giheta.

Le Ministre Ezéchiel Nibigira a indiqué que le sport est très important dans la vie des burundais. Il aide dans le règlement des conflits, dans la consolidation de la paix et la réconciliation. Il contribue également dans l’entretien du corps pour que les pratiquants aient une bonne santé, aide dans l’éducation des jeunes pour éviter le vagabondage et procure des revenus aux joueurs et au pays.

Ambassadeur Ezéchiel Nibigira a demandé aux administratifs communaux et provinciaux de s’investir dans la préparation de ce championnat. Il a recommandé à ses services surtout celui de sport de masse d’aider ces administratifs pour que ce championnat soit de qualité, pour qu’il puisse apporter une plus-value aux spectateurs, aux joueurs et génèrer des revenus aux différents niveaux.

Avant le lancement de ce championnat, le Ministre Ezéchiel Nibigira s’était joint à la population de Musama dans les travaux de développement communautaire en collectant les pierres qui vont servir à la construction du chainage inferieur de l’école technique de Musama.

Cette école sera construite en hauteur : le premier bloc aura un niveau et le second bloc 3 niveaux. Le Ministre a remercié la population de Masama pour avoir songé à se construire une école de telle envergure, et leur a indiqué que c’est une fierté dans le développement de leur entité.

Il a fait savoir que pendant les 15 dernières années, le gouvernement du Burundi a construit à travers ces travaux communautaires beaucoup d’infrastructures comme les centres de santé, les écoles, les bureaux administratifs, etc.

« Pour construire de telles infrastructures dans les années passées, on faisait appel à des études externes qui prenaient beaucoup de temps et de moyens, mais grâce à la politique et la détermination du gouvernement, les burundais eux-mêmes réalisent ces études et ces constructions en très peu de temps et les coûts sont sensiblement réduits », a conclu Ezéchiel Nibigira.