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Les Universités appelées à être d’excellents conseillers dans différents secteurs de la vie nationale

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: publié Mercredi, le 30/12/2020 par NYANDWI Dieudonné

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Le ministre de l’éducation nationale et de la recherche scientifique, M. Gaspard Banyankimbona a effectué mercredi 30 décembre 2020, une visite de travail à l’Université du Burundi. Cétait pour échanger avec les responsables de cette institution sur la mise en œuvre du nouveau cadre légal qui régit le secteur de l’éducation et sur la dynamique de travail qu’il incarne. Le ministre leur a rappelé les principales innovations qui les interpellent au premier plan.

Dans son mot d’accueil, le Recteur de l’Université du Burundi, M. François Havyarimana a présenté la situation actuelle de cette institution, ses réalisations, ses défis et ses perspectives.
Il a fait savoir que les effectifs des étudiants à l’Université du Burundi dépasse 12 mille dont 5072 viennent d’être accueillis au cycle de baccalauréat, 4016 au cycle de master et 79 au doctorat.

Selon François Havyarimana, l’Université du Burundi prévoit chaque année un budget destiné à financer les projets de recherches soumis par les centres de recherche et les chercheurs-enseignants ; mais ce budget demeure insuffisant et souffre aussi de lourdes procédures de décaissement au ministère des finances, ce qui ne facilite pas la recherche à l’Université du Burundi.

Il a précisé à cette occasion que même si l’Université du Burundi a mis en places des centres de recherche et les trois cycles de formation ainsi que la création de nouvelles filières dans les facultés existantes, elle continue à bénéficier du même budget que celui qu’elle avait quand elle n’organisait que le seul cycle de baccalauréat. « Plus délicat encore, la construction et l’équipement des infrastructures d’accueil n’a pas suivi le même rythme faute de moyens financiers », a indiqué le Recteur de l’Université du Burundi.

Selon toujours le Recteur de l’Université du Burundi, pour faire fonctionner les nouveaux campus et les nouvelles filières mis en place, l’Université a dû y affecter le personnel qui était destiné à remplacer celui des autres facultés ayant quitté le service pour diverses raisons, ce qui fait que les anciennes facultés se vident d’enseignants au profit des filières nouvellement créées.

Il a également laissé entendre que l’Université du Burundi envisage d’ouvrir à partir de la prochaine année académique, de nouvelles filières, y compris celles destinées spécialement à l’accueil des lauréats des écoles techniques ainsi que l’ouverture de la filière pharmacie. Pour toutes ces raisons, le Recteur de l’Université du Burundi a sollicité l’autorisation de recruter les enseignants pour que les défis auxquels l’Université du Burundi fait face soient levés.

Prenant la parole, le ministre de l’éducation nationale et de la recherche scientifique a fait part aux responsables de l’Université du Burundi et aux représentants des étudiants, des principales innovations qui les interpellent au premier plan. Il s’agit, selon le ministre, de l’évolution des missions des Universités où, en plus des trois missions classiques d’enseignement, de recherche et des services à la communauté s’ajoutent la valorisation des résultats de recherche innovantes ainsi que la participation au processus du développement économique à travers la création des entreprises ou des industries à travers des start-ups. Il s’agit également selon le ministre de l’évolution des missions des enseignants chercheurs où ils sont appelés à assurer, au nom de l’établissement d’appartenance, suivant des modalités de compensation convenues de commun accord avec ce dernier et par voie de contrat, des prestations de services à titre onéreux.

Pour le ministre de l’éducation nationale et de la recherche scientifique, l’Université du Burundi doit se réinventer, intégrer des savoirs nouveaux, tirer parti des technologies nouvelles pour pouvoir s’adapter au monde en perpétuelle évolution.

« Pour mettre en œuvre les programmes de Reta Mvyeyi, Reta Nkozi, l’expertise de l’Université et des universitaires devra être canalisée dans une dynamique de « Kaminuza Mpanuzi », pour valoriser les l’expertise locale, pour éviter la dépendance aux experts internationaux et ainsi renforcer l’autonomie du pays en matière d’expertise nécessaire au développement local », a commenté le ministre.

A l’occasion de cette visite, Gaspard Banyankimbona a souligné que le gouvernement du Burundi veut que la formation et la recherche à l’Université du Burundi soient alignées sur l’impératif du développement et sur les situations réelles de la vie des populations.

Pour terminer, le ministre de l’éducation nationale et de la Recherche scientifique a encouragé les enseignants chercheurs à travailler en équipe pour plus d’efficacité et a exprimé le souhait du gouvernement de faire des Universités et des universitaires d’excellents conseillers dans différents secteurs de la vie nationale.

Pour rappel, l’Université du Burundi a été créée en 1964 et organise trois cycles de formation. Elle comprend actuellement 1762 employés dont 506 enseignants, 272 ayant le grade de Docteurs.
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