Le Ministère des affaires de la Communauté Est Africaine , de la jeunesse , des sports et de la culture par le biais de l'agence burundaise pour l'emploi des jeunes (ABEJ), a organisé mardi 04 Août 2020, un atelier de formation des jeunes diplômés des communes de Ngozi en cours de stage de premier emploi, sous le thème : « entrepreneuriat, outils pour réussir un business ».

Le représentant du PRODEFI région nord qui a financé la formation a indiqué que ce programme de stage de premier emploi a déjà généré plus de 1044 micro entreprises pour les bénéficiaires, 4560 jeunes ont reçu du petit bétail notamment des porcins, des chèvres pour commencer le business et plus de 6992 jeunes dont 2371 de sexe féminin ont bénéficié d’une formation pour bien gérer une entreprise.

Le ministre en charge des jeunes Ezéchiel Nibigira indique que pour les seules provinces de Ngozi et Bubanza, 30% des jeunes qui ont reçu des stages ont bénéficié des emplois rémunérés. Il demande à ces jeunes de se regrouper en associations et/ou coopératives, de bien élaborer leurs projets, et surtout d’approcher la banque des jeunes qui vient d’être créée afin de leur accorder des crédits pour qu’ils réalisent leurs projets.

Ces projets doivent être aussi bancables pour tirer profit de l'enveloppe de 300 millions que le Président de la République vient de disponibiliser en vue de soutenir les initiatives des jeunes, a souligné le Ministre.

Le formateur Jean Pierre Ndayishimiye enseigne à ces jeunes de lier l’intelligence à l’esprit entrepreneuriat, d’identifier et de saisir les opportunités d’affaires, de stimuler la compétitivité, l’innovation et la croissance économique pour se lancer dans les affaires avec un capital ne dépassant pas 150 mille francs burundais.

Certains jeunes qui ont bénéficié de telles formations ont déjà commencé les affaires. Nzeyimana Médiatrice est de la commune de Ngozi qui a ouvert un cabaret il y a quatre ans, elle a commencé avec 5 casiers de boissons et limonades mais actuellement, elle a un capital de plus de 60 casiers. D’autres ont acheté des porcins, d’autres font des dessins assistés sur ordinateurs qui leur procurent des revenus.

Le défi commun à tous ces jeunes c’est qu’ils ne travaillent pas en associations, le capital d’un seul individu reste minime. Ces jeunes assurent qu’ils sont à la recherche des coactionnaires.