La COSYBU se dote de nouveaux dirigeants
Société
: publié Samedi, le 19/10/2019 par
NDARIBAZE Jean Marie
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La confédération des travailleurs du Burundi (COSYBU) a organisé vendredi 18 octobre 2019 le 3ème congrès ordinaire sous le thème : « Promouvoir le travail décent pour l’économie informelle ». Le congrès a élu également les nouveaux organes dirigeants du syndicat, ainsi Monsieur Célestin Nsavyimana a été élu Président de la COSYBU et Hakizimana Mélance vice président.
Le Président sortant de la COSYBU Tharcisse Gahungu a fait savoir que pendant 24 ans d’existence, la COSYBU rassemble 36 syndicats et 5 fédérations affiliées, avec un effectif de 170 mille membres tant du secteur formel que du secteur informel.
Il a indiqué que le 3ème congrès ordinaire est une marque de stabilité de la confédération mais également une fierté pour tous les membres qui ont contribué à sa création et à son renforcement. Les droits syndicaux sont une composante de l’ensemble des droits humains, les syndicats ne peuvent défendre les travailleurs et exercer pleinement leurs droits que dans des conditions de liberté véritable.
Tharcisse Gahungu a demandé aux syndicalistes de rester vigilants, de ne permettre à personne de remettre en cause les droits acquis, de violer les droits et libertés ou de s’ingérer dans l’organisation des syndicats.
Tharcisse Gahungu a fait savoir que dans la quête et la défense des droits des travailleurs, la COSYBU a toujours privilégié le dialogue et la négociation, elle a toujours œuvré et milité pour l’augmentation de la productivité dans tous les secteurs de la vie nationale d’une part, mais aussi pour une répartition équitable des fruits qui en sont issus d'autres parts.
Il a souligné que le monde étant en perpétuelles mutations, la COSYBU doit également s’adapter et développer de nouvelles stratégies pour défendre et promouvoir les intérêts des travailleurs. "Nous voulons évoluer vers un syndicalisme qui est l’affirmation d’une double responsabilité : économique et social, un syndicalisme qui évolue mais ne trahit pas, qui s’adapte mais ne compromet pas", a-t-il lancé.
Comme le secteur informel compte à lui seul la grande majorité des travailleurs du pays, la COSYBU en a fait la priorité pour améliorer le niveau de vie des travailleurs du Burundi en général et pour ceux du secteur informel en particulier.
Les membres du conseil national du dialogue social qui avaient représenté le gouvernement ont salué le pas déjà franchi par la COSYBU depuis sa création et lui ont demandé de mettre toujours en avant le dialogue dans les différentes revendications.