Le Porte-Parole du Ministère de la sécurité publique et de la gestion des catastrophes Pierre Nkurikiye a animé un point de presse mercredi 06 février 2019 dans les enceintes du bureau du commissariat de la police en Mairie de Bujumbura. L’objet de ce point de presse était centré sur le cas de la mort d’un conducteur de "taxi-vélo" du nom de Ndayishimiye Jonas âgé de 21 ans survenu mardi le 05 février 2019 sur l’avenue Muyinga tout près du bureau de la zone Rohero en Mairie de Bujumbura.

Pierre Nkurikiye a indiqué que trois policiers étaient entrés de travailler comme à l’accoutumée en interdisant les conducteurs de taxi-vélos d’entrer dans le périmètre interdit. Par après, un vélo a été saisi car le conducteur avait dépassé les limites.

Après la saisi du vélo, son conducteur a appelé ses collègues qui, selon le porte parole, ont commencé à jeter des pierres sur les trois policiers. Selon toujours Pierre Nkurikiye, un des policiers a été blessé. Il précise également que le groupe a ensuite contourné un policier voulant lui arracher son fusil et par mégarde une balle est sorti et a tué le feu Jonas Ndayishimiye. Le porte-parole de la police déplore que ce conducteur du taxi-vélo fût mort sur le champ.

Il a précisé que les auteurs de ce soulèvement massif ont été appréhendés de même que le policier qui détenait l’arme qui a tué le jeune homme. Il a fait savoir que le dossier va être transmis au parquet puis en justice pour charger ou décharger ces derniers.

Pierre Nkurikiye a ensuite révélé que 3 autres incidents malheureux ont été produits deux en Mairie de Bujumbura en zone Buyenzi et un autre à Matongo en province de Kayanza, le même jour. Il a fait savoir que des enquêtes approfondies vont être menées pour connaitre le mobile de ces agissements populaires contre la police.

Selon Pierre Nkurikiye, à Buyenzi, des jeunes qui étaient en train de fumer la drogue ‘’failo’’ ont tenté de brûler un policier. Un jeune garçon s’est évadé avec une menotte et un autre a été appréhendé. Pour le cas de Matongo, un groupe de gens ont attaqué un policier.

Le Porte-Parole de la police nationale Pierre Nkurikiye a indiqué que face à ce genre d'agissements populaires, les policiers ont le droit de se défendre. Si les policiers sont au travail, c’est pour l’intérêt et le bien-être de tout le monde a-t-il souligné insisté . Le fait d’interdire les conducteurs des taxi-vélo et taxi-moto de s'introduire dans quelques périmètres de Bujumbura, c’est pour des raisons sécuritaires a-t-il poursuivi.