Les jeunes entrepreneurs appelés à travailler en associations
Economie
: publié Samedi, le 08/12/2018 par
NDARIBAZE Jean Marie
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Yaga burundi a clôturé vendredi 07 décembre 2018 une caravane appelée jeunesse et innovation des jeunes entrepreneurs des 4 provinces pilotes à savoir Gitega, Rumonge, Ngozi et Bujumbura. La clôture s’est fait lors d’une soirée d’échanges entre les instances étatiques et privées et ces jeunes entrepreneurs pour discuter sur ce qui devrait être fait pour développer ce secteur entrepreneuriat au Burundi.
Comme l’a indiqué la chargée de la communication de Yaga Burundi Dacia Munezero , ils rassemblent les jeunes entrepreneurs pour échanger l’expérience et approchent les décideurs politiques pour développer entrepreneuriat au Burundi.
Ces jeunes entrepreneurs fabriquent du miel, du charbon vert, des farines de céréales, des savons solides et liquides, d’autres ont investis dans les secteurs de l’informatique comme le transfert d’argent sans carte visa ou la programmation informatique.
Niyonkuru Réverien est un jeune de Bubanza, il produit des farines de céréales mélangées à la banane, il dit qu’au début il écoulait 20kg tous les 3 mois mais qu’avec le mois de novembre 2018, il a vendu 22 tonnes. Il emploie 36 travailleurs dont 11 de niveau universitaire.
Nihorimbere Aristide est de Ngozi, Ingénieur agronome de formation a investi dans l’élevage des abeilles (apiculture), il a créé des réseaux à l’Est du Burundi et se dit qu’il n’hésite pas à signer un contrat de commande de 10 tonnes de miel par mois.
Trois étudiants de l’Université Espoir d’Afrique en informatique ont inventé un logiciel de transfert d’argent sans carte visa mais avec un smart phone et se disent qu’en moyenne, ils gagnent facilement 200 mille FBU par jour, plus de 2 milliards par an.
Ces jeunes entrepreneurs disent que le début d’entreprendre est toujours difficile faute de capitaux et demandent à l’OBR de leur faciliter dans le paiement des taxes et impôts. Au bureau burundais de normalisation BBN, ces jeunes remercie cette institution pour les formations en entreprenariat mais demandent que le service d’octroi des certificats leur facilite parce selon eux, les certificats coûtent très chers.
Celui qui avait représenté le BBN Désiré Rudaragi a indiqué que les réactifs coûtent très chers et que le BBN ne peut pas baisser les coûts. Plutôt, il leur conseille de ne pas chercher le certificat avant que le BBN n’effectue une visite pour voir si les produits remplissent les normes afin d’éviter les paiements inutiles.
Pour le jeune entrepreneur de Bubanza qui se lamente du piratage de ses produits et étiquettes où 2 entreprises viennent de naitre faisant le même métier, Désiré Rudaragi du BBN a conseillé ces entrepreneurs de faire enregistrer ce qu’ils font au ministère ayant le commerce dans ses attributions pour avoir le brevet d’invention. Après l’acquisition de ces papiers, celui qui procède au piratage est traduit en justice et cette dernière arrête ses activités.
Le Directeur du centre burundais pour la lecture et l’animation culturelle(CEBULAC) Jean Bosco Nzigamiye a demandé à ces jeunes de rassembler leurs idées pour que la prochaine retraite gouvernementale puisse analyser en quoi les aider surtout pour avoir des crédits de démarrage et a promis à ces jeunes que la banque des jeunes sera pour bientôt.
Il les a exhorté de travaillé en associations pour que le gouvernement ait des facilités lorsqu'il est entrain de supporter ces jeunes entrepreneurs.